Chroniques

  • L’invasion de l’Irak ou la destruction massive de la puissance américaine

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     © Photo illustration Simon Toupet avec Patrick Baz / AFP © Photo illustration Simon Toupet avec Patrick Baz / AFP

    Le 20 mars 2003, l’armée des États-Unis envahissait l’Irak. Une guerre dont les conséquences résonnent aujourd’hui dans le positionnement républicain contre le soutien à l’Ukraine, et s’expriment par la défiance envers les institutions et les médias, à l’intérieur du pays comme à l’étranger. 

  • Mon Ve arrondissement à l’heure des législatives de 1973

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     © Illustration Simon Toupet / Mediapart © Illustration Simon Toupet / Mediapart

    Souvenirs d’une campagne électorale au Quartier latin, marquée par la figure d’Aguigui Mouna. Un futur journaliste, qui allait sur ses 14 ans, y trouva son chemin de Damas : il serait aguiguiste, en passant à côté de tout. Récit à la première personne.

  • Pourquoi la Russie veut à tout prix gagner Bakhmout

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     © Illustration Simon Toupet / Mediapart avec AFP © Illustration Simon Toupet / Mediapart avec AFP

    Les aspects stratégiques de l’affrontement pour cette petite cité minière inconnue avant la guerre montrent pourquoi Vladimir Poutine y a jeté toutes ses forces et pourquoi le commandement ukrainien s’y accroche. Deuxième volet de notre chronique sur la bataille de Bakhmout.

  • La justesse anticipatrice du romancier allemand Lion Feuchtwanger

    Par Jean-Luc Tiesset (En attendant Nadeau)
    Lion Feuchtwanger en 1933. © Wikipedia Lion Feuchtwanger en 1933. © Wikipedia

    Lion Feuchtwanger, écrivain majeur du XXe siècle allemand, est connu pour le détournement par le régime nazi de son roman : « Le Juif Süss ». Son œuvre est ignorée en France. « Les Enfants Oppermann », publié à Amsterdam en 1933, mérite plus que le détour.

  • « Savez-vous quelle réserve de rage vous venez de libérer ? »

    Par Nicolas Mathieu
    Emmanuel Macron lors d’un déplacement au Tremblay-en-France, le 14 octobre 2021. © Photo Denis Allard / Leextra via opale Emmanuel Macron lors d’un déplacement au Tremblay-en-France, le 14 octobre 2021. © Photo Denis Allard / Leextra via opale

    Dans un texte pour Mediapart, l’écrivain Nicolas Mathieu s’adresse à Emmanuel Macron et à son gouvernement : « L’exécutif est certes légitime mécaniquement, en vertu des textes et de la solidité de nos institutions, mais il a perdu ce qui donne vie à la vraie légitimité politique en démocratie : un certain degré d’adhésion populaire. »

  • Usul. Retraites : qui va craquer ?

    Par Usul et Ostpolitik
     © Photo Emmanuel Dunand / AFP © Photo Emmanuel Dunand / AFP

    Que peut encore le mouvement social quand même la lettre polie des syndicats a reçu une fin de non-recevoir ? Que faire quand on a l’impression d’être face à un mur, alors que l’opinion publique rejette franchement cette réforme des retraites ?

  • « Les Mamelles de Tirésias » en plein dans le mille

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    © Vincent Pontet © Vincent Pontet

    Dans une mise en scène d’Olivier Py, « Les Mamelles de Tirésias », opéra bouffe de Francis Poulenc d’après la pièce de Guillaume Apollinaire, accomplit un prodige artistico-politique. Antiféministe à sa création, voici l’œuvre carrément affranchissante.

  • Sept mois de combats pour Bakhmout

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    L’armée russe n’a jamais été aussi proche de prendre Bakhmout, à l’issue de la plus longue et de la plus intense bataille de la guerre en Ukraine. Derrière les affrontements pour cette petite cité minière, objets de cette chronique, se cachent des enjeux symboliques qui seront abordés dans un second volet.

  • Un livreur nommé personne

    Par Feya Dervitsiotis (En attendant Nadeau)
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    Un livreur à vélo se retrouve, après un accident, « client mystère », donc évaluateur : faux client mais vrai contrôleur. Le premier roman de Mathieu Lauverjat dépasse le stade de la victime pour explorer un criminel inconscient, qui subit en faisant subir.

  • Joe Biden face à une guerre dont les États-Unis ne voulaient pas

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    Le bilan du plus vieux président des États-Unis sera défini par la guerre, véritable test pour sa politique étrangère, test aussi pour un leadership américain en crise. Alors que l’opinion outre-atlantique se montre hostile aux engagements militaires extérieurs, c’était aussi le signal envoyé lundi par Biden avec sa visite surprise à Kyiv.