La mise en scène de Laurent Pelly et la direction de Marc Minkowski offrent, au Théâtre des Champs-Élysées, une « Périchole » d’Offenbach qui scintille d’une insolence subversive. Et qui prend le parti des pauvres contre tout abus de pouvoir, de Néron à Macron.
Un deuxième accusé, Chokri Chafroud, proche de l’auteur de l’attentat Mohamed Lahouaiej Bouhlel, a été interrogé, jeudi, sur les mystérieux messages qu’il avait échangés avec lui et sur sa présence en centre-ville, la nuit des faits.
L’ancien patron de l’Institut Montaigne, 52 ans, avait reconnu avoir plongé trois cristaux de MDMA dans la coupe de champagne d’une salariée qui est aussi son ex-belle-sœur. Jeudi au tribunal, il a tenté d’expliquer son geste par une consommation excessive de cocaïne. Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis.
La principale surprise de l’élection du 8 novembre vient du décalage entre la « vague rouge » promise par tous les médias, partisans ou non, et la piètre performance des républicains, qui s’attendaient à gagner jusqu’à soixante sièges - ce qui n’est pas arrivé. Cette victoire annoncée s’appuyait également sur un grand nombre de sondages, qui se sont révélés peu fiables. Explications.
Pour ressentir les effets de la réalité parallèle forgée par le Kremlin et relayée par la télévision russe à destination d’un peuple accablé de simulacres, il faut expérimenter une telle propagande. Ne serait-ce que quelques heures. Mediapart l’a fait.
Face à la mobilisation contre les « mégabassines », le pouvoir a dénoncé une forme d’« écoterrorisme ». À quoi ce terme peut-il bien renvoyer en 2022, alors que les modes d’action des militants du climat semblent au contraire être modestes face au défi à relever ?
La cour d’assises spéciale a entamé les interrogatoires des accusés au procès de l’attentat de Nice. Sur la défensive, le réceptionniste tunisien Mohamed Ghraieb, monté dans le camion du tueur le 11 juillet 2016, a clamé maladroitement son innocence.
Pour l’historien Jacques Krynen, un « complexe de supériorité » français a traversé les régimes. Et son soubassement est à rechercher au tournant des XIIIe et XIVe siècles, durant le règne de Philippe le Bel.
Un livre bien documenté décrypte la signification des tatouages des prisonniers et des gangs, en tordant le cou aux idées reçues sur cet art corporel qui a longtemps souffert d’une réputation sulfureuse.
Alors que les élections de mi-mandat approchent, des candidats et des élus multiplient les propos qui sonnent comme de véritables appels aux armes. Cette normalisation est dangereuse, dans un pays qui détient le record mondial d’armes à feu par habitant et de tueries de masse. La chronique de Maya Kandel.