De juin 1941 à janvier 1942, avant que la faim et la maladie ne mettent fin à sa vie, Iouri Riabinkine, un adolescent léningradois de 16 ans, a tenu un journal. Cet ego-document sur le siège mené par l’armée allemande s’avère saisissant.
À quelques jours du début du XXe congrès du Parti communiste chinois, l’administration Biden a présenté sa stratégie de sécurité nationale. En pleine campagne des élections de mi-mandat, les défis représentés par le grand rival chinois sont au cœur du document. La chronique de Maya Kandel.
Condamné à 30 ans de prison en première instance, Ali Polat a été interrogé, mardi, par la cour d’assises spéciale. Il a livré des éléments sur le parcours d’un mystérieux sac d’armes qui a intéressé l’enquête.
Amar Ramdani, l’un des deux accusés, a été soumis lundi à un feu de questions qui l’ont déstabilisé. Mais il a continué de nier sa participation à un trafic d’armes en faveur de Coulibaly.
L’ancien président de la République et son ex-ministre de l’intérieur ont témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Pressés de questions sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là, les deux hommes se sont dédouanés de toute responsabilité.
Entendu comme témoin, l’ex-patron du Renseignement parisien (DRPP), René Bailly, a admis que de fausses informations pouvaient se glisser dans les vraies notes de son ancien service. Les avocats de la défense suspectent, eux, la DRPP d’avoir fait des faux.
La suppression de la contribution à l’audiovisuel public va affaiblir le financement de France Télévisions, Radio France et quelques autres chaînes, dont Arte. Et il n’y a pas lieu de s’en réjouir.
La cour d’assises a multiplié les interrogatoires pour déterminer la responsabilité des deux accusés Ali Polat et Amar Ramdani dans les livraisons d’armes, mais les preuves manquent toujours. De nouvelles auditions sont prévues lundi et mardi.
De nombreuses parties civiles s’interrogent sur la faiblesse du dispositif de sécurité mis en place au soir du 14 juillet 2016, sur la promenade des Anglais. Elles attendent avec impatience les explications des responsables politiques et la fin de l’enquête dédiée.
L’ancien magistrat antiterroriste Marc Trévidic a expliqué au procès en appel que les services de police judiciaire lillois « étaient au courant depuis des mois » du trafic d’armes slovaques qui a finalement alimenté le réseau d’Amedy Coulibaly.