On manquait de mots pour désigner les classes populaires et reléguées, au cœur du mouvement des « gilets jaunes ». Et puis est arrivé le concept de « France périphérique », une expression dont tout le monde s’est emparé depuis. Tout le monde et n’importe qui.
On disait il y a encore quelques mois que la révolution viendrait des villes, ces villes peuplées de jeunes diplômés précaires de plus en plus politisés. Or c’est des campagnes qu’on voit aujourd’hui arriver ces bêtes curieuses déterminées à en finir avec l’ère Macron.
Ce qui se passe à Monaco reste à Monaco, bien entendu, mais il se pourrait bien que l’affaire Rybolovlev, du nom de cet oligarque russe soupçonné de trafic d'influence et de corruption, dépasse largement les frontières de la principauté.
Les apôtres du déclin traitent la France comme un mauvais élève de la mondialisation, comme un pays qui ne saurait pas tirer son épingle du jeu de la concurrence internationale. C’est pour cela que cet épisode est consacré au commerce des armes, un domaine dans lequel l’Hexagone fait mieux que beaucoup de ses voisins.
France 3 diffusait lundi 12 novembre, vers 23 h 50 (!), Police, illégitime violence, un documentaire de Marc Ball qui décrit et analyse les ressorts et les aboutissants des abus de contrôles d’identité, à Paris (XIIe) et à Argenteuil (Val-d’Oise). Effarant.
Emmanuel Macron assume sa proximité avec le lobby de la chasse et baisse le prix du permis de chasse. Mais cette bonne entente n'est pas nouvelle: les chasseurs ont appris depuis longtemps à obtenir du pouvoir les mesures les plus arrangeantes.
La télévision est un boomerang. Les imprévus, les images et les discours, que les récepteurs interprètent à rebours des intentions de l’émetteur, aboutissent à l’opposé de ce qui fut programmé. Ce 11 Novembre y a moins que jamais échappé.
La mise en scène de Stéphane Braunschweig, servie par d’excellents acteurs mis en tension dans une atmosphère sombrement électrisante, hisse « L’École des femmes » de Molière entre le rire affranchissant et la conscience d’un féminicide à l’œuvre.
Certaines tâches proposées par le marché du travail ont une utilité sociale mesurable et incontestable, quand d’autres semblent n’exister que pour vous occuper, semblent ne satisfaire aucun des besoins de la société. À quoi servent donc ces « bullshit jobs » ?
Retour en salle du champion de la comédie française. « En liberté ! », le nouveau film de Pierre Salvadori, flirte avec le genre policier pour s’interroger sur les rapports entre le mensonge et la violence, entre les quiproquos et les coups, entre la justice et la fable. Le sujet est aussi grave que le film est drôle, aussi casse-gueule que celui-ci est réussi.