Le tribunal de Paris est entré, mardi 25 novembre, dans le vif du scandale Lafarge : comment une entreprise en est venue à financer le terrorisme islamiste en Syrie, et qui savait quoi parmi les dirigeants du groupe ? Autopsie d’un crime de bureau.
Plus de cinq ans après la révélation de violences sur mineurs en centres éducatifs renforcés, le procès se tenait mardi 25 novembre au tribunal correctionnel de Colmar. Mais au lieu d’une affaire retentissante, avec dix-sept éducateurs mis en cause au début de l’enquête, seuls trois ont finalement été poursuivis. Les enfants victimes, eux, sont absents.
Gestionnaire des risques du cimentier en Syrie, Jacob Waerness avait alerté à plusieurs reprises ses supérieurs de la présence de groupes djihadistes. À l’audience, celui qui est, lui aussi, poursuivi pour financement du terrorisme, se révèle beaucoup plus évasif.
Chlordécone, vie chère, Manuel Valls, Mayotte : dans sa chronique enregistrée sur scène vendredi 21 novembre à Fort-de-France (Martinique), l’humoriste aborde des sujets qui marquent l’actualité des outre-mer.
Le journaliste et chroniqueur Ibrahim Badra dénonce l’hypocrisie d’une trêve au cours de laquelle des Palestiniens sont encore tués par Israël, et des quartiers entiers visés par des bombardements. « Le cessez-le-feu n’est qu’un délai accordé dans le processus d’exécution », écrit-il.
Bruno Lafont, l’ancien PDG du cimentier accusé d’avoir financé le terrorisme islamiste en Syrie entre 2012 et 2014, a assuré à la barre qu’il ne savait rien. L’un de ses adjoints l’a contredit. Dans ce début de procès, chacun s’innocente individuellement, mais tout le monde s’accuse collectivement.
Au procès en appel des familles d’accueil de Châteauroux, une des têtes pensantes de ce réseau organisé de violences contre des enfants placés a invoqué des trous de mémoire. Ce qui n’a convaincu ni les victimes ni l’avocat général, qui a demandé une peine de prison avec mandat de dépôt.
Le parquet général avait requis samedi matin treize ans de prison contre le célèbre pénaliste, accusé d’avoir violé une de ses stagiaires en 2018. Ses avocats ont dénoncé « une chasse à l’homme ». Samedi soir, la cour criminelle l’a acquitté au bénéfice du doute.
Protégées à l’abri des dégradations au cœur des grottes, les stalagmites intéressent les mathématiciens. Ces scientifiques tentent de modéliser leur formation afin d’accéder aux informations du passé que ces concrétions renferment.
Interrogé vendredi par la cour criminelle de Paris, le pénaliste a laissé les juges perplexes quant à l’existence d’un complot qui aurait été ourdi contre sa personne.