Les militaires israéliens qui manifestent avec la société civile contre les projets antidémocratiques du premier ministre ne semblent pas avoir mesuré que la démocratie n’est pas compatible avec l’occupation qu’ils incarnent. Et que les religieux nationalistes sont déjà et depuis longtemps omniprésents dans l’armée.
Comment échapper, même des années plus tard, à l’empire de la violence exercée par un beau-père abuseur ? Dans un livre annoncé comme l’un des événements de la rentrée littéraire, l’autrice trace le plus beau des chemins de sortie : au pouvoir absolu que prétend exercer le violeur, il oppose la force d’une pensée contradictoire, l’intelligence de la discordance.
À rebours du Parnasse ou du storytelling, existe une littérature foncièrement politique : amalgamée au réel, recrue de contraintes économiques, lucide sur les rapports de force, elle a valeur d’élucidation et d’affranchissement, selon l’essayiste Justine Huppe.
Yves Pagès propose une généalogie de cette pièce centrale de la révolution industrielle, à la fois catalyseur d’aliénations et allégorie des croyances aveugles dans le progressisme.
Annoncé depuis près de trente ans comme imminent, l’accès de Téhéran à l’arme nucléaire est-il un « péril existentiel » pour Israël ? Ou un stratagème pour éclipser le conflit avec la Palestine, en plus d’une ruse destinée à faire oublier les poursuites de la justice contre le premier ministre ?
Et si Nicolas Sarkozy avait bel et bien rédigé « Le Temps des combats », ses Mémoires d’outre-présidence. Et si ce texte dégorgeait, tel un escargot littéraire, d’une culture, immense, accumulée en soixante-huit ans et demi d’existence. Faisons un rêve.
Le mur qui serpente au cœur de la Cisjordanie devait officiellement protéger Israël des terroristes palestiniens. Il a surtout permis aux premiers ministres qui ont succédé à Yitzhak Rabin d’en finir avec la possibilité d’une paix négociée, fondée sur la création, à côté d’Israël, d’un État palestinien.
Dans ce roman qu’elle présente comme la transcription du journal enregistré un an durant par une vieille dame au soir de sa vie, dans l’Hôtel Paradis, Lidia Jorge fait naître avec sa langue unique un personnage féminin rare. Qui en livrant sa parole regagne son intimité.
Accusé par certains d’avoir signé un accord beaucoup trop avantageux pour Israël, Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne, estimait que les fanatiques juifs et musulmans étaient les ennemis mortels du processus de paix. L’assassinat de Rabin lui a donné raison.
Comment la cité Lesage-Bullourde a été photographiée, entre 1949 et 1954, par Marilyn Stafford. Et comment le lieu parisien, aujourd’hui détruit, fut tiré de l’oubli en même temps que l’autrice de telles prises de vue, redécouverte une fois nonagénaire.