Les 9 et 14 mars, les audiences ont montré deux visages opposés. D’un côté, les ex-responsables de la filiale française, qui ont dépeint leur impuissance face au siège londonien. De l’autre, des prestataires censément indépendants mais détaillant leur rapport de subordination à la plateforme.
Deux journées n’auront pas suffi pour juger dix policiers de la BAC de nuit de Nancy, accusés par quatre de leurs collègues de harcèlement moral et d’injures raciales. Les réquisitions du parquet sont attendues mardi 16 mars. Récit de plusieurs années de dérives au sein d’un service sous emprise.
La cour d’assises spécialement composée a condamné les trois hommes dans le box à des peines allant de 8 à 13 ans de prison. Le quatrième accusé, commanditaire de l’attentat et présumé décédé en Irak, a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Le premier jour d’audience du procès visant la plateforme de livraison de repas pour « travail dissimulé », mardi 8 mars, a montré que même des livreurs qu’elle a choisi de faire comparaître pouvaient mettre en lumière leurs étranges relations de travail.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le ministère public a requis 7 à 14 ans de prison contre les trois accusés dans le box. De quoi nourrir l'amertume des parties civiles, déjà échaudées par le déroulé du procès.
Dans son nouvel essai, le philosophe Michaël Fœssel enjoint à la gauche de ne pas abandonner l’hédonisme aux réactionnaires. En articulant critique sociale des violences et valorisation des plaisirs subversifs, elle pourrait, selon lui, redevenir désirable.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les agents de la DRPP ont reconnu avoir été en contact direct avec Adel Kermiche trois semaines avant qu’il ne tue le père Hamel. Ils l’avaient caché en 2018 à la police des polices qui les avait interrogés après que Mediapart eut révélé des ratés dans leur surveillance du terroriste.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, l’audition de la mère d’un des deux assassins du père Hamel s’est déroulée sous le regard compatissant de la sœur du prêtre, et face aux questions de magistrats cherchant à étouffer les polémiques.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13-Novembre écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Georges Salines, partie civile, analyse les sentiments qui s’entremêlent alors qu’a débuté l’examen des charges pesant sur les accusés.
Avant que la saison des grands meetings ne soit lancée, la campagne semblait balbutier. Mais à présent, nous y voilà : Pécresse, Mélenchon et les autres ont tout donné pour se présenter sur scène sous leur meilleur jour – et cela a plus ou moins bien fonctionné.