L’écrivain tchadien Nétonon Noël Ndjékéry retrace un siècle d’histoire transsaharienne dans une fiction poétique et géopolitique qui invente une nouvelle Utopie. Une île, cette fois africaine et mobile, ballottée dans les grandes eaux du lac Tchad.
Dans les années 1880, au nom d’une haine commune envers l’élite bourgeoise, s’est nouée une alliance entre la droite extrême et une gauche autoritaire, derrière la figure du général Boulanger. Bertrand Joly retrace l’histoire éclairante de ce moment symptomatique.
Dans son dernier livre, l’historien Patrick Weil revient sur l’un des échecs les plus retentissants de la diplomatie américaine : la non-ratification du traité de Versailles en 1921. Son enquête se penche sur le comportement du président de l’époque, Woodrow Wilson. Et nous éclaire sur les débats actuels liés à la guerre en Ukraine.
Pour le peuple de gauche, la question semble se poser : faut-il vraiment se déplacer dimanche 24 avril pour soutenir la candidature du président sortant ? Certains sont tentés par l’abstention, d’autres par le vote blanc ou même par le vote Le Pen.
La violence trouve-t-elle son origine dans une menace extérieure ou relève-t-elle d’une force qui nous mine intérieurement ? L’œuvre de l’auteure mexicaine Fernanda Melchor tourne autour de cette question, que reprend son dernier roman : « Paradaïze ».
Le « dixième homme » des commandos de Paris a avoué, mercredi, qu’on lui avait confié la mission de « se faire exploser » dans un café du XVIIIe arrondissement. « J’ai renoncé par humanité, pas par peur », a-t-il déclaré.
Devant la cour d’assises, la femme qui, au péril de sa vie, a amené les policiers à Abdelhamid Abaaoud, et l’un des commissaires ayant conduit l’enquête ont raconté les cinq jours qui ont évité un nouvel attentat au lendemain du 13-Novembre.
Les minuscules films de propagande, diffusés deux semaines durant sur les chaînes de service public, ont offert une image éperdument lilliputienne de la campagne officielle pour l’élection présidentielle. Les candidats ont fait de leur pire. Chapeau.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13-Novembre décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, le père de Lola, assassinée au Bataclan, revient sur un moment d’audience rare entre une avocate de partie civile et Salah Abdeslam.
L’enquête intellectuelle et historique « Zemmour et nous », de Judith Cohen Solal et Jonathan Hayoun, analyse les ressorts de l’antisémitisme du candidat d’extrême droite, qui revendique son identité juive. Elle souligne aussi combien les ambiguïtés de Zemmour prospèrent sur une amnésie bien française de l’antisémitisme d’État.