Les années Macron se sont ouvertes sur une annonce : son quinquennat allait être celui qui allait voir les progressistes triompher des populistes. Cinq ans plus tard, l’extrême droite est dédiabolisée comme jamais, et la gauche est à ça de se faire exclure du prétendu « arc républicain ».
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Au bout de dix mois de procès, la cour d’assises spécialement composée a prononcé deux réclusions criminelles à perpétuité pour des accusés dans le box et cinq pour les commanditaires présumés décédés en Syrie. Un verdict sévère proportionnel à la gravité des faits.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, Emmanuel Domenach se demande si, parce qu’il a très peu suivi l’audience, il est une « bonne » partie civile ou non.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats ont écrit et décrit leurs sentiments. En ce dernier jour du procès, le père de Lola, assassinée au Bataclan, s’interroge sur le sens des peines prononcées.
Les quatorze accusés se sont exprimés en dernier. Ils sont plusieurs à espérer échapper aux peines requises par le parquet ou à la qualification de malfaiteur terroriste. Salah Abdeslam a dit qu’il n’était « pas un assassin ».
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats écrivent et décrivent leurs sentiments. Aujourd’hui, Aurélia Gilbert, une rescapée du Bataclan, raconte le blocage qu’elle a eu après son témoignage.
« Quelqu’un est-il capable de résoudre l’énigme ? », semble nous interpeller Roberto Bolaño dans « 2666 ». Cette question, ainsi qu’en témoigne l’édition de ses œuvres complètes par l’Olivier, revient de manière obsessionnelle d’un roman à un autre.
Maîtres Olivia Ronen et Martin Vettes ont plaidé pour Salah Abdeslam contre les réquisitions du parquet, qui avait réclamé à son encontre une peine de réclusion à perpétuité incompressible.
Les avocats de Mohamed Abrini, Marie Violleau et Stanislas Eskenazi, ont demandé une peine juste pour « l’homme au chapeau », qui a renoncé à participer aux attaques du 13-Novembre.