Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Aujourd’hui, Nadine Ribet-Reinhart, mère d’une victime du Bataclan, se dit désorientée dans les méandres de ces audiences interminables et dématérialisées.
Quatre accusés ont refusé de comparaître devant la cour d’assises, jeudi, après la décision d’anonymiser les policiers belges. L’un de ces enquêteurs n'a pas voulu répondre aux questions qui touchaient les failles de l’enquête belge.
Ariane Mnouchkine et sa troupe présentent « L’Île d’or », spectacle d’une beauté achevée, qui puise en Asie l’énergie du désespoir. Ce théâtre, c’est ce qu’il reste quand on a tout perdu politiquement, à commencer par la bataille culturelle.
À l’heure où certains tentent de réhabiliter le maréchal Pétain, le parti héritier de la droite gaulliste est-il encore en mesure de résister à cette opportunité qui nous ferait pourtant basculer dans un régime très éloigné du compromis social et politique de la Libération ?
Nouvel épisode macabre dans le catalogue des horreurs du procès des attentats du 13-Novembre : la vidéo d’un homme brûlé vif a été diffusée sous le regard d’Osama Krayem. Le djihadiste a été un acteur de cette exécution mise en scène par l’État islamique.
Lors de son audition par la cour d’assises spéciale, l’ex-ministre de l’intérieur, devenu ensuite premier ministre, a reconnu mercredi l’échec des services de renseignement sans prendre sa part de responsabilité.
Entendu comme témoin, Bernard Bajolet, l’ancien directeur de la DGSE, n’a pas caché son « sentiment d’échec » de ne pas avoir su entraver les attentats du 13-Novembre. Il a aussi apporté à la connaissance de la cour d’assises de nombreuses informations inédites.
En publiant son dossier sur l’enseignement avec une couverture provocatrice, « Le Figaro magazine » a suscité l’indignation de nombre d’enseignants et parents d’élèves. Pour autant, il ne s’agit pas d’une simple lubie réactionnaire. Cette question constitue un axe de fusion des droites telle qu’en rêvent Éric Zemmour et ses affidés.
« Les Filles du Saint-Laurent », pièce de Rébecca Déraspe créée à Paris, au Théâtre de la Colline, avant Montréal, conjugue choralité, sororité, écologie politique et attention extrême aux gens de peu. Sur fond de noyades radicales.
Au procès des attentats du 13 -Novembre, l’audition de l’ancien président de la République n’a pas donné lieu à un échange polémique avec Salah Abdeslam mais avec l’avocate de celui-ci. L’occasion pour François Hollande de jouer une dernière fois le rôle de chef de l’État.