La procureure de Bordeaux a requis 18 mois d’emprisonnement, assortis d’un sursis probatoire, contre le député (ex-LREM) Benoît Simian, jugé pour harcèlement envers son épouse dans le cadre d’un divorce houleux. Trois ans d’inéligibilité ont également été demandés.
Le président sortant n’est pas obligé de descendre dans l’arène mais la guerre en Ukraine semble avoir dissuadé Emmanuel Macron de se confronter aux autres candidats et candidates. Cette absence de débat risque de créer pour la suite un problème de légitimité.
Au cours de sa détention, d’avril 2018 à octobre 2019, l’ancien président brésilien reçut près de 25 000 lettres de soutien. Un livre en rassemble une quarantaine, accompagnées d’environ 70 fac-similés, qui témoignent d’une histoire populaire du Brésil.
Durant les deux derniers jours de leur procès, la plateforme et ses ex-dirigeants ont contesté pied à pied l’accusation de « dissimulation systémique du statut de salarié » des livreurs. La procureure a requis la peine maximale contre l’entreprise. La décision sera rendue le 19 avril.
Les 9 et 14 mars, les audiences ont montré deux visages opposés. D’un côté, les ex-responsables de la filiale française, qui ont dépeint leur impuissance face au siège londonien. De l’autre, des prestataires censément indépendants mais détaillant leur rapport de subordination à la plateforme.
Deux journées n’auront pas suffi pour juger dix policiers de la BAC de nuit de Nancy, accusés par quatre de leurs collègues de harcèlement moral et d’injures raciales. Les réquisitions du parquet sont attendues mardi 16 mars. Récit de plusieurs années de dérives au sein d’un service sous emprise.
La cour d’assises spécialement composée a condamné les trois hommes dans le box à des peines allant de 8 à 13 ans de prison. Le quatrième accusé, commanditaire de l’attentat et présumé décédé en Irak, a écopé de la réclusion criminelle à perpétuité.
Le premier jour d’audience du procès visant la plateforme de livraison de repas pour « travail dissimulé », mardi 8 mars, a montré que même des livreurs qu’elle a choisi de faire comparaître pouvaient mettre en lumière leurs étranges relations de travail.
Au procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le ministère public a requis 7 à 14 ans de prison contre les trois accusés dans le box. De quoi nourrir l'amertume des parties civiles, déjà échaudées par le déroulé du procès.
Dans son nouvel essai, le philosophe Michaël Fœssel enjoint à la gauche de ne pas abandonner l’hédonisme aux réactionnaires. En articulant critique sociale des violences et valorisation des plaisirs subversifs, elle pourrait, selon lui, redevenir désirable.