Le 19 décembre 2020, Donald Trump, le président sortant incapable de reconnaître sa défaite à la présidentielle, appelait ses partisans à se mobiliser le 6 janvier suivant à Washington, jour de la session conjointe du Congrès. « Ça va être sauvage », prévenait-il. Pendant plus de deux semaines, des groupes d’extrême droite chauffés à blanc se sont organisés, certains amassant des armes.
Seize ans après le dépôt d’une première plainte, la justice a prononcé un non-lieu dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone. Dans leur ordonnance, les juges reconnaissent cependant un « scandale sanitaire » et considèrent qu’il s’agit « probablement du premier dossier judiciaire à traiter d’une pollution d’une telle ampleur ». Mediapart rend publique, en accès libre, cette ordonnance de non-lieu néanmoins historique.
À l’approche de la session conjointe du Congrès le 6 janvier 2021, Donald Trump, président sortant, a fait pression sur son vice-président, Mike Pence, pour qu’il décide en toute illégalité de lui accorder la victoire. Pour ce faire, Trump a harcelé celui qui lui avait été fidèle pendant ses quatre ans de mandat, en public et en privé.
Pour tenter de renverser le résultat de la présidentielle, le donnant perdant face à Joe Biden, Donald Trump a également misé sur le ministère de la justice pour déclarer qu’il y avait eu fraude malgré l’absence de preuves. Il a même tenté de faire nommer ministre, juste avant le 6 janvier, date de la certification du scrutin, un de ses affidés.
Alors que sa défaite face à Joe Biden était assurée, Donald Trump s’est accroché à la fiction de sa victoire à la présidentielle 2020, dénonçant une « fraude totale ». Après le rejet de leurs recours en justice, le républicain et son équipe ont mis en place un plan pour désigner de faux grands électeurs destinés à remplacer ceux qui allaient nommer son adversaire démocrate à la Maison-Blanche.
Alors que Donald Trump était défait par Joe Biden, le président sortant a dénoncé une fraude massive et tenté d’annuler les résultats. Il s’est lancé dans une campagne de pression sur les fonctionnaires fédéraux et locaux pour obtenir des grands électeurs en sa faveur avant la certification des votes par le Congrès le 6 janvier 2021. La commission d’enquête de la Chambre des représentants sur l’assaut du Capitole revient sur toutes ces manœuvres dans son chapitre 2.
Mediapart a traduit les huit chapitres qui composent le rapport final de la commission d’enquête de la Chambre des représentants sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Publié le 23 décembre, il pointe le rôle central de Donald Trump dans cette attaque menée par ses supporters, dont des milices d’extrême droite paramilitaires. Et montre comment il a préparé le terrain en propageant des rumeurs. Le tout pour essayer de renverser le résultat de la présidentielle et rester au pouvoir. Voici le chapitre 1.
Selon une vaste étude menée sous l’égide de l’institut d’étude du ministère du travail, un candidat au nom à consonance maghrébine « doit envoyer 1,5 fois plus de CV » pour obtenir le même nombre de rappels de la part des recruteurs qu’un candidat considéré comme d’origine non étrangère.
Le 9 janvier 2015 au matin, la police saisit un bloc-notes contenant des contacts téléphoniques consignés par le terroriste de l’Hyper Cacher. Cette pièce capitale n’a jamais été exploitée par les juges, révèle Karl Laske dans son livre « De la part du calife », et pourrait faire rebondir l’enquête.