Plus de trois ans d'enquête judiciaire, des dizaines de personnes interrogées, des témoins qui ont peur, d'autres en fuite, des expertises judiciaires d'une sophistication extrême… Mediapart publie, avec l'aimable autorisation des éditions Fayard, un chapitre du livre Avec les compliments du Guide consacré à l'incroyable saga de la “note Koussa”.
La note libyenne révélée par Mediapart en 2012, attestant d’une promesse de financement de la campagne de 2007, n’est ni un faux matériel ni un faux intellectuel, selon la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Cette décision judiciaire est une défaite pour l’ancien président de la République française.
Au nom de la transition énergétique, l’Agence française de développement pourrait financer une centrale à charbon dans la province chinoise du Xinjiang, où sévit en outre une répression intense. Ce dossier sensible met à l’épreuve le volontarisme climatique affiché par l’Élysée.
L’horizon s’assombrit un peu plus pour l’Algérie. Alors que son « économie de bazar » est plombée par l’effondrement du prix du pétrole, la succession du président, âgé et impotent, s’organise dans une opacité totale. Et la jeunesse, atout majeur du pays, hésite, privée d’avenir, entre l’exil et le repli sur la religion.
Banque historique du FN, la Société générale a demandé au parti de fermer tous ses comptes – ceux du siège comme ceux des fédérations –, d’après des informations recueillies par Mediapart et France Inter.
Le parquet de Dunkerque vient de classer sans suite un accident mortel survenu dans l’usine d’ArcelorMittal. Pourtant, les conclusions de l’enquête de police et celles de l’inspection du travail retiennent la responsabilité de la multinationale.
À la suite des révélations de Mediapart et du Soir, le Parquet national financier a ouvert une enquête sur une tentative de manipulation des services secrets par l’Élysée, sous Nicolas Sarkozy, afin de rendre service à un oligarque proche du pouvoir kazakh soupçonné de corruption.
Les témoignages s'accumulent contre Tariq Ramadan. Certaines femmes l'accusent de viols et de harcèlement, d'autres d'avoir profité de son statut pour exercer sur elles une « emprise » mentale. Comment le silence a-t-il perduré pendant des années ? Grâce à une mécanique de contrôle et de menaces, d'après des éléments et témoignages recueillis par Mediapart. De son côté, l'islamologue dénonce une « campagne de calomnie ».
Assurant avoir été frappée et insultée sans raison par deux policiers en civil, une mère de famille d'Agen porte plainte pour la deuxième fois afin d'obtenir justice. Une première enquête avait été classée sans suite. La procureure d'Agen s'en explique, et donne un autre éclairage.
Avec la purge du 4 novembre, le prince héritier Mohammed ben Salmane espère remettre la main sur une centaine de milliards de dollars détournés par le clan Abdallah. De l’argent dont une partie aurait été blanchie par la société Saudi Oger, détenue par Saad Hariri. Ce dernier est toujours à Riyad.