Révélées par Mediapart, les irrégularités commises par Natixis Asset Management, qui ont lésé plusieurs millions d’épargnants, ne resteront pas sans suite : l’affaire vient d’être traduite devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers.
L’actuel directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort, est soupçonné d’avoir signé un contrat fictif avec le marchand d’armes Ziad Takieddine dans le but de maquiller l’origine occulte d’argent liquide saisi par les douanes en pleine affaire Karachi. Il est aussi suspecté d’avoir facturé d’inutiles sondages pour le camp Balladur lors de la présidentielle de 1995.
Avec 270 personnes fichées comme radicalisées, soit 13 % du total national, les Alpes-Maritimes sont le département le plus touché par la menace djihadiste. Quelque 58 Azuréens sont actuellement engagés dans les zones de guerre de Syrie et d’Irak.
L’auteur du massacre de la promenade des Anglais présente un profil jugé déconcertant, inédit, par beaucoup d’observateurs. Pourtant à y regarder de plus près, on retrouve déjà ce qui est supposé fonder l’originalité du tueur de Nice chez plusieurs auteurs d’attentats.
Le parquet de Paris a ouvert, mercredi 13 juillet, une enquête préliminaire pour « corruption », « trafic d'influence », « violation du secret » et « recel » au lendemain des révélations de Mediapart sur l’existence de tractations secrètes entre des membres de la mafia du CO2 et des réseaux policiers.
Incarcéré depuis avril, le promoteur Antonio De Sousa est soupçonné d’avoir corrompu le préfet Alain Gardère. Mais l’enquête dévoile ses cadeaux à plusieurs maires (LR) de la région parisienne, dont deux conseillers départementaux de Seine-et-Marne. Le maire copéiste d’Ozoir-la-Ferrière aurait bénéficié d’un virement de 500 000 euros pour s’acheter une villa en Corse. Suite de notre enquête en plusieurs volets sur les affaires du préfet Gardère.
Des enregistrements clandestins dévoilent l’existence de tractations secrètes entre des membres de la mafia du CO2 et des réseaux policiers. Ils viennent jeter une lumière de plus en plus trouble sur les rapports entretenus par des figures du crime financier avec certains agents de l’État censés les confondre.
L’école Arts et métiers ParisTech (ex-Ensam), régulièrement épinglée pour sa pratique de l’usinage, apparenté au bizutage, fait l’objet d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris, à la suite du signalement du ministère de l’éducation nationale.
Françoise Meyers-Bettencourt a été mise en examen pour subornation de témoin, suite à une plainte de François-Marie Banier et de Patrice de Maistre. Une manœuvre désespérée pour réécrire l'affaire Bettencourt.
Au terme de son procès pour blanchiment de fraude fiscale, le parquet a requis deux ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité contre Serge Dassault, qui n'a pas daigné se déplacer. « Pour Serge Dassault, il y a sa loi et il y a la loi des autres », a asséné la procureur.