Silence autour de l’affaire Depardieu, ouverture avec le dernier film de Maïwenn qui met en scène l’acteur Johnny Depp : l’industrie française du cinéma continue de résister aux luttes féministes et aux interpellations venues de la société.
La gauche croit pouvoir élaborer sa stratégie politique grâce à des sondages, dont le premier effet a été ce week-end de détourner son regard de l’essentiel : la bataille culturelle que mène l’extrême droite avec un certain succès.
En déplacement vendredi à Dunkerque, Emmanuel Macron lance une séquence politique autour d’une pseudo-réindustrialisation de la France. Cette mise en scène cache mal la réalité désastreuse de l’industrie française.
Ce vendredi 5 mai, Mediapart publie un livre collectif, « La haine ordinaire. Des vies percutées par le racisme », le premier d’une collection que nous lançons avec Le Seuil. Entre récits de victimes et entretiens avec des spécialistes, il donne à voir l’ampleur des dégâts humains et de la tâche politique qui nous attend.
Le sort réservé aux épargnants les plus modestes résume à lui seul la politique antisociale d’Emmanuel Macron : des milliards sont détournés au profit des banques, grâce à des tours de passe-passe autour du mécanisme légal d’indexation. Un nouveau coup fourré se prépare pour l’été.
Alors que la principale fête musulmane, l’Aïd-el-Kébir, prévue le 29 juin, arrive à grands pas, le ministère de l’intérieur maintient un silence pesant sur les atteintes aux mosquées. Une stratégie de la tension qui révèle un enfermement idéologique.
L’opération « Wuambushu » menée sur le cent unième département français est une monstruosité politique qui prolonge un crime juridique. Maintenant sa souveraineté sur Mayotte en violation flagrante du droit international, la France y met en scène l’expulsion massive d’êtres humains au prétexte qu’ils seraient étrangers alors même qu’ils font partie du même peuple que les autochtones.
Il y a un an jour pour jour, le président Emmanuel Macron assurait le soir-même de sa réélection vouloir « faire de la France une grande nation écologique ». Mais le bilan depuis cette déclaration s’apparente plus à une politique de sabotage climatique qu’à une réelle réponse politique face à l’urgence d’un monde qui brûle.
Numéro deux du gouvernement conservateur de Rishi Sunak, Dominic Raab a été contraint à la démission après qu’un rapport eut pointé ses abus de pouvoir. Déclarer forfait après de tels forfaits passe, sous nos yeux, de la norme à l’exception en démocratie.
Vivement critiqué pour avoir participé à un débat organisé par « Valeurs actuelles », le journaliste Hugo Clément s’est défendu en arguant que l’écologie doit dépasser les clivages partisans. C’est oublier que la catastrophe climatique est structurellement raciste.