Le « réseau affinitaire Coupat » est-il derrière les débordements observés lors de la mobilisation contre la loi El Khomri ? Manuel Valls l'a dit à l'Assemblée, une note de la DGSI, qui a fuité dans la presse, l'affirme également. Julien Coupat et Mathieu Burnel, tous deux mis en examen dans l'affaire de Tarnac, répondent dans Mediapart.
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Mercredi soir à Paris, trois ministres, dont le premier, Manuel Valls, ainsi que le premier secrétaire du PS, ont réuni environ 200 encartés PS pour une séance de remobilisation collective. En substance : la droite ferait pire et l'opposition de gauche lui fait la courte échelle.
Après le licenciement politique d'Aude Lancelin, ses avocats demandent des explications aux actionnaires de L’Obs. Les syndicats de journalistes du groupe Le Monde aussi.
La pratique de la non-mixité (et sa théorisation) dans les luttes de libération et d’émancipation a une longue histoire, que l’on pense à l’African National Congress des années 1940 et 50 en Afrique du Sud, aux Black Panthers aux Etats-Unis dans les années 1960, aux mouvements féministes des années 1970 ou aux pratiques de l’autonomie ouvrière depuis le XIXe siècle.
En 1951, Howard Fast publie Spartacus, roman sur une révolte d’esclaves dans l’Empire romain, qui a servi de trame au film avec Kirk Douglas. Il est réédité aujourd’hui. Voilà une lecture pour ceux qui passent leur Nuit debout : une histoire de soulèvement collectif, venue d’un temps où l’on croyait aux lendemains qui chantent.
Invité au congrès du PCF, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a déclenché les applaudissements. À moins d’un an de la présidentielle, la mobilisation contre la loi El Khomri permet à tout ce que compte la gauche hors PS de parler d'une seule voix. Meeting commun prévu le 12 juin.
Alors que le directeur de la rédaction de L'Obs prétend que le licenciement d'Aude Lancelin a des raisons « managériales », l'un des actionnaires, Claude Perdriel, ne s'embarrasse pas de ce prétexte. Dans un SMS à la journaliste, il lui fait grief de ses « opinions », estimant qu'elles ont « influencé [son] travail ». Il lui reproche de trop donner la parole à Nuit debout.
Comme si la tension actuelle ne posait que des questions et n'apportait aucune réponse, le pouvoir actuel en perdition, et celui qui s'apprête à lui succéder en mai 2017, ne peuvent pas ne pas entendre le message qui monte actuellement du pays. Un message de résistance.
Dans la capitale languedocienne, les manifestants soutiennent sans hésitation la perspective d'une France bloquée. Sébastien, Claude, Anaïs, Nicolas, “Lutin”, Andrée ou Noël, comme toutes les personnes croisées dans le défilé, affirment vouloir tenir bon. Verbatims.
Deux fois par semaine, ceux qui occupent la place de la République débattent de l'éducation. Un manifeste est né. Les discussions, souvent entre initiés, oscillent entre retour d'expérience et idées plus concrètes. Mais la déception vis-à-vis du système éducatif reste ce qui rapproche les participants.