Le ministre de l’éducation nationale traverse une passe difficile. La contestation contre ses réformes s’amplifie et les principaux syndicats appellent à la mobilisation jeudi. Parents et enseignants font part de leurs inquiétudes face à des mesures déployées à toute vitesse. Las, Blanquer garde le cap et qualifie toutes ces interrogations de « bobards ».
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Un rapport d’enquête de la police scientifique, que révèle Mediapart, démontre que les enregistrements de l’affaire Benalla n’ont pas été montés. L’expertise « renforce l’hypothèse » selon laquelle il s’agit bien des voix d’Alexandre Benalla et Vincent Crase, et privilégie la piste d’« un enregistrement par un dictaphone ou un smartphone ».
Pensé comme « un moment d’apaisement » en pleine crise des gilets jaunes, le « grand débat » risque de se retourner contre l’exécutif si les réponses apportées s’avèrent décevantes. Déjà, le pouvoir prévient : elles le seront forcément. Emmanuel Macron veut sauver ses réformes. Et pour ce faire, il est prêt à installer le débat permanent.
Chanteur, pilote de course, vendeur, homme d’affaires, politique, patron de presse, Bernard Tapie a vécu toutes ses vies, sans trop de scrupules. Déjà condamné à plusieurs reprises, il affronte, malade, un dernier procès à risques.
Pour « redonner à chacun le sens de l’impôt, qui est un acte citoyen », la ministre de la cohésion des territoires souhaite que chaque Français soit assujetti à l’impôt sur le revenu.
L’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron Alexandre Benalla conteste le caractère légal de la captation d’une conversation entre Vincent Crase et lui-même dont Mediapart a diffusé des extraits.
Malgré de vives critiques, exprimées jusque dans les rangs de la majorité, la loi « anticasseurs » devrait faire l’objet d’un vote solennel mardi 5 février. De François Sureau à Henri Leclerc, en passant par des soutiens d’Emmanuel Macron tels que Jean-Pierre Mignard, les défenseurs des libertés publiques s’inquiètent de cet énième texte répressif.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, qui prône un pouvoir moins vertical et une politique plus sociale, pointe la « responsabilité » d’Emmanuel Macron dans la crise des gilets jaunes.
Le chef de l'État aurait très mal pris l'intrusion de gilets jaunes dans les locaux du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et envisagerait de demander au ministère de l'intérieur de mettre fin aux fonctions du préfet de police de Paris, affirme le JDD.