Pur produit du sérail européen, le charisme en plus, Rafał Trzaskowski a été deux fois ministre, député européen, leader de l’opposition et candidat à l’élection présidentielle de 2020, perdue de justesse. Il incarne cette autre Pologne tournée vers un renouveau.
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Ils sont quatre, comme les mousquetaires ou les Beatles. Zdeněk Hřib à Prague, Matúš Vallo à Bratislava, Gergely Karácsony à Budapest et Rafał Trzaskowski à Varsovie. Adolescents lors du tournant de 1989, ils sont devenus médecin, architecte, star de rock et prof d’anglais, avant de prendre d’assaut…
Politologue de formation, le maire écologiste de la capitale hongroise veut la rendre « plus verte et plus solidaire ». Candidat au poste de premier ministre, il incarne désormais l’opposition à Viktor Orbán.
Maire de la capitale slovaque, l’architecte-pop star-activiste urbain Matúš Vallo, 43 ans, lutte contre le smog visuel et pour la qualité de l’espace public. Candidat sans étiquette, issu de la société civile, il est à la fois un électron libre et un homme de clan, dans un pays gangrené par la corruption.
Doté d’un sens aigu de la provocation, Zdeněk Hřib, 40 ans, médecin de formation et codeur à ses heures perdues, a imposé le style du parti Pirate à la mairie de la capitale tchèque : transparence, e-démocratie et lutte contre la corruption.
Selon nos informations, une information judiciaire pour « corruption » et « favoritisme » a enfin été ouverte sur la vente des Rafale à l’Inde. Mediapart révèle aussi que Dassault a fait une énorme faveur financière à son partenaire local Anil Ambani, très proche du premier ministre indien.
Éric Dupond-Moretti n'est pas près de redorer l'image de la France à l'étranger. L’OCDE, l’une des principales institutions interétatiques mondiales, a fait part, fin mai, au ministère de la justice, de ses « préoccupations » concernant les conséquences sur la lutte anti-corruption du projet de loi actuellement porté par le ministre, selon un document officiel dont Mediapart a pris connaissance.
Sushen Gupta, l’intermédiaire qui a touché des millions pour aider Dassault à vendre 36 Rafale à l’Inde, a rémunéré un ancien haut gradé de l’armée indienne, ainsi que sa fille via des sociétés offshore, sous couvert de prestations et de factures douteuses. Les intéressés répondent que tout était légal.
À la suite des révélations de Mediapart sur la vente des trente-six chasseurs Rafale à l’Inde, l’ONG anticorruption Sherpa a déposé une plainte avec constitution de partie civile pour tenter d’obtenir l’ouverture d’une information judiciaire dans cette affaire d’États ultrasensible.
Des enquêteurs français et indiens ont découvert de nombreux éléments compromettants sur les coulisses du contrat des 36 chasseurs Rafale vendus par la France à l'Inde en 2016. Mais l’affaire a été enterrée, au nom de la raison d’État. Notre vidéo pour tout comprendre aux « Rafale Papers ».