La récolte des olives est une période cruciale en Cisjordanie, où les oliviers représentent près de la moitié des surfaces agricoles. 100 000 familles en dépendent et l’olivier est un symbole de la résistance et de l’identité palestinienne. Cette année, la récolte s’est déroulée dans un climat extrêmement tendu, avec une recrudescence des attaques des colons israéliens.
Face à ces attaques, des Palestiniens s’organisent pour soutenir les agriculteurs et les aider à aller sur les terres dans les zones à risque.
Elles travaillent à l’Aide sociale à l’enfance, service public méconnu qui prend en charge plus de 300 000 enfants. Leur mission consiste à mettre en œuvre les décisions des juges : trouver un foyer, organiser les droits de visite des parents, restaurer leur rôle... Chacune peut suivre jusqu’à 40 enfants. De manière anonyme, elles se confient sur leur métier, leurs attentes, leurs espoirs et leurs déceptions.
Rares sont les femmes qui osent parler à visage découvert de leur séropositivité. La stigmatisation est encore présente et les images des années sida perdurent. Vivant avec le virus depuis trois ou trente ans, leurs motivations sont les mêmes : combattre la sérophobie, agir pour que la parole se libère, aider celles qui ont peur de rester seules, être dans la vie et ne pas la lâcher. Jeunes, plus âgées, migrantes, bénévoles, patientes expertes, elles racontent leur vie et leurs espoirs.
Dans sa lutte contre la fraude aux allocations, l’État néerlandais a plongé injustement dans la misère des dizaines de milliers de familles, en majorité d’origine étrangère, qui en payent encore les conséquences. Premières victimes : les femmes, contraintes d’interrompre leurs études, leur travail, et parfois de vivre sans leurs enfants.
Dans un contexte de propagande intense et de répression sans précédent contre toute voix critique, de nombreux citoyens russes opposés à la guerre en Ukraine se sentent impuissants. Par milliers, ils tentent de combler leur désarroi en portant assistance aux Ukrainiens fuyant les bombes. Depuis début février, plus de 2,8 millions de réfugiés sont arrivés sur le sol russe. Que ceux-ci décident d’y rester ou de partir pour l’Europe, une importante communauté de bénévoles leur vient en aide dans la plus grande discrétion.
Après nos révélations concernant le « dîner des sommets » de Laurent Wauquiez, ayant coûté plus de 100 000 euros d’argent public, Mediapart publie des photos de la soirée. Elles racontent le faste d’un événement tenu confidentiel où le seul élu présent était le président de Région, dont les ambitions élyséennes, elles, ne sont pas un secret.
Au Nigeria, dans la principale région pétrolifère d’Afrique, les fuites d’hydrocarbures se multiplient et ruinent des milliers de pêcheurs et d’agriculteurs. Le pétrole assure 10 % du PIB du pays, le plus peuplé d’Afrique avec 219 millions d’habitants. Sur place, certains ont assigné en justice des entreprises pétrolières, mais les indemnités et le nettoyage n’ont pas permis de retrouver la prospérité perdue. Au point que la famine menace.
Sans les travailleurs migrants et leur force de travail, la Coupe du monde de football ne pourrait pas avoir lieu au Qatar, et l’émirat gazier ne serait pas ce micro-État richissime devenu incontournable. Mediapart a pu suivre quelques-uns d’entre eux qui ont obtenu le droit de jouer une fois par semaine au football, lors de leur seul jour de repos.
La République démocratique du Congo produit près de 70 % de la demande mondiale en cobalt, un minerai utilisé pour augmenter la capacité de stockage des batteries électriques. Malgré l’explosion de la demande et du prix du précieux métal ces dernières années, sur fond d’accélération de la transition énergétique, le Congo échoue toujours à redistribuer les bénéfices de cette ruée vers l’or des temps modernes.