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1937, le génocide occulté des Haïtiens

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Entre le 2 et 4 octobre 1937, les villes du nord-ouest de la République dominicaine connurent le « massacre du Persil »*. Sur ordre de la dictature de Trujillo, les immigrés et ressortissants haïtiens sont traqués puis tués à l’arme blanche par les soldats dominicains. Selon certains historiens, plus de 20 000 Haïtiens ont péri. Quelques mois après l’ignominie, les présidents Sténio Vincent (Haïti) et Rafael Trujillo (République dominicaine) trouvent un arrangement et évitent à la République dominicaine des sanctions diplomatiques et régionales. Plus de huit décennies plus tard, ce génocide, connu sous le nom de « massacre du Persil », n’est toujours pas reconnu par l’État dominicain, alors que meurent les derniers survivants. Portraits de ces rescapés, de lieux de mémoire et de l’héritage d’un pogrom passé sous silence.

Les fumées de Fos-sur-Mer

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Sur les rives de l’étang de Berre, dans les rues de Martigues et de Vitrolles, les vents ramènent souvent des fumées soufrées en provenance du littoral. Plus de cinquante ans après la création du port de Fos, les habitants de la région subissent toujours les pollutions de la zone industrialo-portuaire (ZIP), alors que les études sur les effets catastrophiques de ces pollutions sur la santé se multiplient.

Ces navires qui font suffoquer Marseille

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La colère monte à Marseille, comme les panaches de fumée qui noircissent le ciel les jours où le mistral tombe. Depuis quelques années, les autorités du Grand Port maritime de Marseille (GPMM) sont sous le feu des associations de riverains et des organisations de défense de l’environnement, qui dénoncent la pollution causée par les navires. Longtemps oublié par le législateur, le transport maritime va devoir se mettre au vert. Voir aussi: Marseille, «l'aspirateur» à voitures.

Marseille, «l’aspirateur» à voitures

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Marseille est l’une des villes de France où la pollution atmosphérique est la plus importante. En cause, notamment : l’automobile, favorisée par le manque de transports en commun. Des associations de riverains dénoncent les nuisances engendrées par la toute nouvelle rocade L2, qui contourne le centre-ville, et son prolongement vers le sud de l’agglomération.

«Gratuit, même pour les riches.» En tournée, avec le camion d’alimentation culturelle

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À l’image des commerçants ambulants, le camion « d’alimentation générale culturelle » sillonne le département de la Nièvre pour apporter la culture dans les villages du département. « Gratuit, même pour les riches » était le slogan de Jean Bojko, artiste multiforme, initiateur de la démarche en 2011 et de bien d’autres créations poétiques et théâtrales. En 2014, c’est Rosemay Lejay, 52 ans, ancienne maire du village de Taconnay, qui prend la relève et reconduit la tournée chaque été.

«Las Patronas», nourricières de migrants

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Depuis 1995, dans l’État de Veracruz au Mexique, un groupe de femmes nommées « las Patronas » ont pris sur elles de nourrir les migrants d’Amérique centrale qui voyagent à bord du train de marchandises la Bestia afin de rejoindre la frontière des États-Unis. Les Patronas cuisinent chaque jour les sacs de nourriture redistribués aux migrants. Il passe jusqu’à trois trains par jour. Un qui-vive permanent et un geste d’amour à l’arraché sur le bord des voies.

De l’art contemporain niché dans la nature

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Depuis vingt et un ans, en plein cœur de la Meuse, la manifestation Vent des forêts accueille des artistes en résidence. Comme dans un vaste musée gratuit en plein air, une centaine d’œuvres sont exposées au bord de 45 kilomètres de sentier, en plein milieu des cinq mille hectares de forêt qui entourent les six villages à l’initiative du projet. Lors de leur résidence, les artistes habitent chez les fermiers et artisans de la région et partagent leur savoir-faire.

A Alger, la liesse envahit les rues

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En Algérie, la victoire de l'équipe nationale contre le Sénégal en finale de la CAN a suscité une émotion considérable, tant cette équipe soulève de nombreux espoirs et incarne aussi, à sa façon, le visage joyeux et conquérant d'un pays en pleine mutation. La joie s'est aussi manifesté en France, notamment à Barbès, comme le montrent les photos de Rachida El Azzouzi.

A Barbès, «le foot n’endort pas le peuple»

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« Africa United » (« Afrique unie ») a résonné dans les quartiers populaires de Barbès et de la Goutte-d’Or à Paris, avant, pendant et après la victoire de l'Algérie face au Sénégal en finale de la coupe d'Afrique des nations, vendredi 19 juillet. À l'exception de quelques ombres au tableau, vainqueurs et vaincus ont fait la fête ensemble, inondant de joie les rues. Les Algériens avaient aussi en tête la révolution en cours dans leur pays.