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En Bosnie, des écoles toujours discriminantes

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Presque un quart de siècle après la fin de la guerre en ex-Yougoslavie, le programme « Deux écoles sous un toit », imaginé pour apaiser les tensions, montre ses limites. L’an passé, l’OSCE a publié un rapport démontrant que 10 % des écoles en Bosnie continuaient de fonctionner sous ce régime. Le photographe Thomas Haley, qui a couvert la guerre entre 1991 et 1996, est retourné voir.

Dans le Bordelais, les combattantes des pesticides

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La consultation pour le décret gouvernemental sur la distance à respecter dans l’usage des pesticides prend fin ce 1er octobre. La production viticole est la culture la plus consommatrice d’entrants chimiques. Le Bordelais n’y échappe pas. Ici, des écoliers ont été malades, une maire a interdit l’épandage, des châteaux ont été condamnés. Et l’opposition à l’usage des produits phytopharmaceutiques s’organise.Lire aussi : Contre les pesticides: la résistance prend de l’ampleur

Maroc pop

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Jusqu’au 17 novembre, Hassan Hajjaj, créateur maroco-britannique de 58 ans, expose à la Maison européenne de la photographie (MEP), à Paris, de nombreuses séries photographiques, mais aussi des installations, des vidéos, du mobilier et des éléments de décoration. Arrivé à Londres à l’âge de 12 ans, aujourd’hui installé à Marrakech, son travail mixe l’Orient et l’Occident avec humour, ambiguïté et force couleurs.Cette exposition s'inscrit dans la Biennale des photographes du monde arabe contemporain jusqu'au 24 novembre à Paris.

La tragique disparition de «l’or bleu» du Sénégal

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Surnommées « l’or bleu », les eaux du Sénégal sont réputées pour leur fertilité. Elles jouent un rôle important dans l’alimentation des populations du pays et d’une partie de l’Afrique de l’Ouest. Mais cette richesse attire également la convoitise des chalutiers et bateaux-usines étrangers, principalement chinois et européens. Face à sa surexploitation, la ressource halieutique se raréfie, mettant en danger la sécurité alimentaire des populations vivant le long des côtes mais aussi dans la sous-région.

Retour en Algérie, 17 ans après

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« En octobre 2014, écrit la photographe Lynn S.K., je retourne en Algérie, où je suis née, et où je n’ai pas mis les pieds pendant 17 ans. Là-bas, je rencontre N., qui était la garde-malade de ma tante décédée. Très vite, elle me parle de sa mère et de sa famille dans la banlieue jijelienne, à quelque 300 km à l’est d’Alger. Je lui demande si je peux l’y accompagner, elle accepte. » Ces photographies ont été réalisées entre octobre 2014 et septembre 2015. Lynn S.K. expose jusqu’au 16 novembre à la mairie du IVe arrondissement de Paris, dans le cadre de la troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain (voir le programme ici).

A Hong Kong, les affiches de la révolte

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Mouvement sans leader, la révolte hongkongaise s’organise essentiellement horizontalement sur les réseaux sociaux. Pour mobiliser les habitants, annoncer les futures actions et sensibiliser les étrangers, de nombreuses affiches sont placardées un peu partout dans la ville, renouvelant et modernisant ainsi la tradition de l’affichage politique.

Sur le plateau de Millevaches, la musique en mode alternatif

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Kevin Orliange a créé en 2013 le label de musique Fougère, à La Villedieu, dans la Creuse. Il compte sur son réseau et sur Internet pour diffuser une musique parfois ardue, principalement sur cassettes audio. « J’organise aussi des concerts au Magasin général de Tarnac, à La Croule, à Peyrelevade, à La Villedieu ou dans le village voisin de Faux-la-Montagne. Le label vit à travers tous ces villages du plateau de Millevaches. » Loin des majors de l’industrie musicale, dans un monde de passionnés.

Hong Kong: escalade dans la répression des manifestations

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Après dix jours de relative accalmie, Hong Kong vient de connaître un nouveau week-end de manifestations marqué par le retour des affrontements violents. Pour la première fois depuis le début de la contestation, la police a fait ce dimanche massivement usage de canons à eau pour disperser les manifestants. Un premier tir à l'arme à feu contre les contestataires a été effectué par les forces de l'ordre. Le photographe Rémy Soubanère a suivi les affrontements durant tout le week-end.

1937, le génocide occulté des Haïtiens

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Entre le 2 et 4 octobre 1937, les villes du nord-ouest de la République dominicaine connurent le « massacre du Persil »*. Sur ordre de la dictature de Trujillo, les immigrés et ressortissants haïtiens sont traqués puis tués à l’arme blanche par les soldats dominicains. Selon certains historiens, plus de 20 000 Haïtiens ont péri. Quelques mois après l’ignominie, les présidents Sténio Vincent (Haïti) et Rafael Trujillo (République dominicaine) trouvent un arrangement et évitent à la République dominicaine des sanctions diplomatiques et régionales. Plus de huit décennies plus tard, ce génocide, connu sous le nom de « massacre du Persil », n’est toujours pas reconnu par l’État dominicain, alors que meurent les derniers survivants. Portraits de ces rescapés, de lieux de mémoire et de l’héritage d’un pogrom passé sous silence.