Début juin, toute une équipe du personnel paramédical de l’hôpital Lariboisière à Paris s’est mise en arrêt maladie dans le contexte de crise qui frappe les urgences des hôpitaux publics depuis le 18 mars. « Un dévoiement de l’arrêt maladie », selon Agnès Buzyn, ministre de la santé, qui « entraîne une surcharge de travail » pour le reste du personnel. Nous avons rencontré des infirmiers, des infirmières et des aides-soignantes de cette équipe afin qu’ils nous livrent leur lecture de cette situation.
Pendant plus de trente ans, le photographe et écrivain Patrick Bard a suivi la vie de son neveu Jean-Pierre, chauffeur routier, devenu femme, avant de revenir au genre masculin. La réversibilité est particulièrement taboue chez les transgenres, et c’est pourtant de cette prise de pouvoir totale sur le corps qu’a voulu témoigner le photographe.
« En février 2019, une importante fuite de données a révélé qu’une société de reconnaissance faciale chinoise – SenseNets – traque en permanence la localisation de plus de 2,5 millions de citoyens musulmans dans le Xinjiang. Cette fuite confirme que des technologies de surveillance avancées sont déployées massivement dans la région afin de surveiller le moindre mouvement des habitants », écrit Maxime Matthys. Il eu donc l'idée de télécharger les photos qu'il a prises dans cette région sur des logiciels de reconnaissance faciale afin de montrer ce qui ne peut se voir : la surveillance de masse. Le résultat est effrayant. Maxime Matthys, 24 ans, a reçu samedi 1er juin à Sète le prix Jeune photographe ImageSingulières-Etpa-Mediapart.
Le prix Isem (ImageSingulières-ETPA-Mediapart) a été remis samedi 1er juin à Sète au photographe Romain Laurendeau. Son travail en Algérie a déjà été publié sur Mediapart, on peut le revoir ici, ou là. Ce prix vise à l'aider à développer ou achever dans l’année un travail en cours, intitulé « Génération Mister Nice Guy : une jeunesse palestinienne sous emprise » et traitant des ravages du cannabis de synthèse auprès des jeunes en Cisjordanie. C’est au vu de ces premières images d’un centre de désintoxication que le prix (auquel concouraient quelque 300 photographes) lui a été attribué.
Des collectifs Stop-Linky, plus de 150 selon le site Poal (Plateforme opérationnelle anti-Linky), se sont montés dans toute la France, témoignant de l’inquiétude, pas toujours fondée, d’une partie de la population face au déploiement de ce compteur qui présente peu d'intérêt pour le consommateur. Plusieurs sites, stop linky, Poal, refus.linky.gazpar, ainsi que des associations de lutte contre les ondes électromagnétiques comme Robin des Toits, Priartem, Next-up, Criirem, relaient ce combat. Nous sommes allés rencontrer les anti-Linky dans la région de Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône, département comptant à lui seul huit collectifs.
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », Pich’ (dessinateur nantais, qui a notamment participé au Fabuleux furieux, hommage en Freak Style, éd. Les Requins Marteaux) croque les manifestations. Il a été rejoint récemment par Cyril Pedrosa (auteur notamment de L’Âge d’or, éd. Dupuis) et Loïc Sécheresse (auteur notamment de Heavy Metal, éd. Gallimard BD). Compilation de leurs carnets de dessin.
C’est l’une des inconnues des élections provinciales, fédérales et européennes qui se déroulent le 26 mai en Belgique : le score de l’extrême droite du Vlaams Belang en Flandre. Longtemps marginalisée par le succès de la N-VA indépendantiste, le Belang a investi le terrain de la lutte contre les migrants et l’islam. Le photographe Gert Jochems, qui vit à Anvers, documente cette mouvance depuis des années et s’apprête à y consacrer un livre.
Nous les avions rencontrés en janvier 2015, à la veille de l’arrivée au pouvoir de Syriza. Irini, Dimitris, Maria, Christos, Yannis, Annita, Diana, Vanguélis et Katerina nous avaient raconté leurs difficultés, leurs engagements et leurs aspirations. Quatre ans plus tard, que sont-ils devenus ? Mediapart les a retrouvés. Ils racontent l'amélioration de leur quotidien, mais aussi des difficultés persistantes, et des déceptions.
Xavier Marmier built his treehouse on forestry land he bought in 2008 set on the outskirts of the village of Cléron, in the Franche-Comté region of eastern France, about 50 kilometres from the border with Switzerland. At the time, his novel construction, a model of eco-friendly architecture and functioning which took three years to build, met with the approval of the village mayor. But all that changed in 2014 with the arrival of a new mayor and local council, which has demanded that he demolish his home. Ever since, Marmier, a man with a head for heights, a tree surgeon and installer of travelling circus big tops by trade, has been engaged in a dizzying legal battle which recently turned against him. Words and pictures by Raphaël Helle.