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L’irréductible chef de gare d’Assier

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Depuis plus de vingt ans, au sein de l’Association d'usagers pour la défense de la gare d’Assier et la promotion du rail, Jacques Montal, l’ancien chef de gare, à la retraite depuis septembre dernier, est le porte-drapeau du combat pour le maintien de la desserte de ce village de 700 habitants. D'ailleurs, il n'y a pas que pour le maintien de la gare que la population se lève : la poste, l'école, les commerces de proximité... Chaque annonce de fermeture est une occasion de mobilisation.

Vive l’Organisation internationale du travail, quand l’inspection se meurt

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Les inspecteurs du travail, en grève, ont manifesté à Paris à l’occasion de l’ouverture d’un grand colloque pour les cent ans de l’Organisation internationale du travail (OIT), le 26 juin, événement sous le haut patronage du gouvernement. Ils dénoncent une « mascarade » et rappellent que leur administration, à la peine depuis dix ans, doit encore subir de nombreuses suppressions de postes. Les syndicats se plaignent aussi d’une discrimination syndicale de plus en plus prononcée, contre des militants de la CGT et de Sud Travail notamment.

Un cri de colère contre les féminicides

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Devant le Panthéon, le collectif féministe « On arrête toutes » a restitué le 20 juin le scénario macabre des 66 féminicides perpétrés en France depuis le début de l’année 2019. L’action s’inscrit dans une ambition plus large, celle de lancer le 8 mars 2020 une grève massive des femmes, comme en Suisse ou en Espagne. Lire aussi notre enquête : Des féminicides qui auraient pu être évités

General Electric: à Belfort, salariés et habitants mobilisés pour dire «stop au massacre»

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General Electric, qui emploie 4 300 personnes sur le Territoire de Belfort, a annoncé, au lendemain des élections européennes, la suppression de 1 050 postes dans sa branche turbines. Samedi 22 juin, plusieurs milliers de salariés et d’habitants ont manifesté dans les rues de la ville pour dire non au plan social du groupe américain, répondant à l’appel de l’intersyndicale mais aussi du patronat local.

L’Iran s’ouvre au football féminin

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Elles ne se sont pas qualifiées pour participer à la Coupe du monde qui se déroule en ce moment en France. Mais en Iran aussi, les femmes jouent au football et arrivent à faire bouger les lignes de la société. Ainsi, les hommes sont depuis cette année autorisés à entrer dans un stade où jouent les femmes. Mais les sanctions économiques décidées l’an passé par les États-Unis fragilisent aussi les clubs. La photographe Isabelle Eshraghi suit l’équipe féminine de Sepahan depuis 2017.

French hospitals crisis: why staff are sick of their conditions

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A long-simmering frustration and discontent among accident and emergency (A&E) personnel in French hospitals, who complain of under-staffing, patient over-crowding, and of being under-equipped and under-paid, spilled over in March into strike action at more than 60 hospitals across France. Their demands include the recruitment of extra staff, more hospital beds and a monthly net pay increase of 300 euros. As the crisis has continued to grow, talks this month between the government and hospital staff representatives led to French health minister Agnès Buzyn announcing a 70 million-euro aid package that included pay increases and provisions for hiring temporary staff for the summer months – which recurrent heatwaves over recent years have made a critical period. The collective association representing A&E staff, Inter-Urgences, on Monday rejected the measure, which it described as “insufficient”, underlining that the overall 2019 nationwide hospital budget amounts to 82 billion euros. For the most part, the strike action has been largely symbolic, with staff continuing to care for patients while wearing protest armbands and putting up protest banners in hospital corridors. But the anger and desperation of the A&E personnel is such that at two Paris hospitals, l’hôpital Lariboisière and l’hôpital Saint-Antoine, staff earlier this month took last-minute overnight sick leave. Mediapart interviewed nurses and nursing assistants with the A&E services at the hôpital Lariboisière, close to the Gare du Nord railway station in Paris, who describe here their day-to-day working conditions, frustrations and fears and, despite it all, how their dedication remains intact.

Grève aux urgences: malades de l’hôpital

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Début juin, toute une équipe du personnel paramédical de l’hôpital Lariboisière à Paris s’est mise en arrêt maladie dans le contexte de crise qui frappe les urgences des hôpitaux publics depuis le 18 mars. « Un dévoiement de l’arrêt maladie », selon Agnès Buzyn, ministre de la santé, qui « entraîne une surcharge de travail » pour le reste du personnel. Nous avons rencontré des infirmiers, des infirmières et des aides-soignantes de cette équipe afin qu’ils nous livrent leur lecture de cette situation.

La vie singulière de Jeanne Jean-Pierre

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Pendant plus de trente ans, le photographe et écrivain Patrick Bard a suivi la vie de son neveu Jean-Pierre, chauffeur routier, devenu femme, avant de revenir au genre masculin. La réversibilité est particulièrement taboue chez les transgenres, et c’est pourtant de cette prise de pouvoir totale sur le corps qu’a voulu témoigner le photographe.

2091–The Ministry of Privacy

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« En février 2019, une importante fuite de données a révélé qu’une société de reconnaissance faciale chinoise – SenseNets – traque en permanence la localisation de plus de 2,5 millions de citoyens musulmans dans le Xinjiang. Cette fuite confirme que des technologies de surveillance avancées sont déployées massivement dans la région afin de surveiller le moindre mouvement des habitants », écrit Maxime Matthys. Il eu donc l'idée de télécharger les photos qu'il a prises dans cette région sur des logiciels de reconnaissance faciale afin de montrer ce qui ne peut se voir : la surveillance de masse. Le résultat est effrayant. Maxime Matthys, 24 ans, a reçu samedi 1er juin à Sète le prix Jeune photographe ImageSingulières-Etpa-Mediapart.