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The many faces behind the 'yellow vest' protests

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In news headlines worldwide over recent weeks, France’s “gilets jaunes” – ‘yellow vests’ – movement has shot to prominence with its nationwide series of street protests and roadblocks, some of which have been marred by violent clashes with police and, notably in Paris, vandalism by factions of troublemakers. The movement was initially prompted by tax hikes on diesel fuel, but the movement has rapidly become an outpouring of frustration and desperation at the falling living standards and prospects for low- and middle-income earners, the squeezing of pensions, and against cuts in public services. More broadly, it has voiced a popular revolt against the deep and widening divide between the “haves” and have-nots”. In the space of just weeks, the eclectic movement snowballed, largely via social media, into President Emmanuel Macron’s biggest crisis since he came to office 18 months ago. It has no clear leadership, comprises all ages and allegiances, and has distanced itself from political parties. This Saturday saw the movement’s fifth principal day of protest action, and although the turnout was down on previous demonstrations, following President Macron’s announcement last Monday of measures to appease the revolt, tens of thousands again took to the streets. Mediapart caught up with a number of ‘yellow vests’ in Paris on Saturday, when they spoke of their very different motivations and widely different personal circumstances. Some plan further protests for New Year’s Eve, others were less sure of the strategy ahead, but the 13 interviewed here all expressed a profound and unabated anger.

«Gilets jaunes»: paroles d’un peuple divers

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Des « gilets jaunes » ont de nouveau manifesté par dizaines de milliers, ce samedi 15 décembre. « Le mouvement ne doit pas s’arrêter ! » Il y a ceux qui promettent de revenir pour le réveillon, ceux qui se tâtent, qui veulent renouveler les modes d’action. Et puis toujours « la haine » contre Macron. Rencontres au gré des places de Paris.

Le Liban, au temps des guerres

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Yan Morvan, photojournaliste régulièrement primé (dont, en 1984, le World Press Photo), rassemble aujourd’hui ses photos de la guerre du Liban, qu’il couvrit entre 1982 et 1985. Ce travail témoigne à la fois d’une histoire du Proche-Orient et d’une histoire de la photographie. Envoyé au Liban par l’agence Sipa pour l’hebdomadaire américain Newsweek, Yan Morvan sera l’un de ces correspondants de guerre que les journaux, à l’époque, faisaient travailler quotidiennement. Sans jamais prendre parti, il photographie les événements majeurs du conflit. Et n’hésite pas à changer d’appareil ni à choisir la chambre photographique pour immortaliser des combattants, des civils ou des ruines.

Les Champs-Elysées bloqués, la colère irradie Paris

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Alors que les forces de l’ordre contenaient l’entrée des « gilets jaunes » sur les Champs-Élysées, des milliers de manifestants ont déambulé samedi 1er décembre à Paris. Au fil de leur marche, de brusques accès de tension, des installations de barricades, des scènes de panique... Retour en images.

Ces immeubles, propriété de Marseille, visés par des arrêtés de péril imminent

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Parmi la quarantaine d’arrêtés de péril imminent publiés par la mairie depuis le 5 novembre 2018, trois visent des bâtiments à Belsunce et Noailles qui sont des biens publics, propriété de la Ville ou de ses sociétés. Et pour certains, vacants depuis des années.

Au bonheur des arbres

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En France, l’exploitation forestière est l’un des secteurs qui génèrent le plus de déficit commercial. Le pays exporte des grumes (des pièces de bois formées d’un tronc ou d’une portion de tronc) et réimporte le bois sous forme de produits transformés, ce qui fait de la France une économie extractiviste, l'une de celles qui exploitent industriellement la nature. Ce n’est pas le cas au domaine du Bois Landry. Ceux et celles qui gèrent cette vaste forêt privée d’Eure-et-Loir ont placé au cœur de leurs préoccupations les enjeux de développement durable, de valorisation et de diversification des filières : atelier de menuiserie, recherche scientifique, accueil en cabanes, production de miel de forêt… Et demain, sentiers thérapeutiques, production de plantes de la forêt… Leur projet : transmettre ce massif aux générations futures tout en produisant de l’emploi. Patrick Bard a passé une année à photographier le Bois Landry.

A Paris, la rue est à nous toutes

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30 000 manifestantes et manifestants selon les organisatrices (12 000 selon la police) ont battu le pavé samedi 24 novembre de l’opéra Garnier à la place de la République à Paris contre les violences sexuelles et sexistes. Une déferlante féministe jamais vue depuis les années 1970, d’après les chevilles ouvrières de l’événement. Les unes étaient réunies sous la bannière citoyenne #NousToutes, les autres, derrière le hashtag #NousAussi, revendiquant un féminisme plus inclusif, ne marginalisant pas les travailleuses du sexe ou encore les femmes voilées. 

Raconte-moi ce que tu portes…

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Au centre de premier accueil de la porte de la Chapelle à Paris, deux photographes, un vidéaste et quatre bénévoles d’Emmaüs Solidarité s’étaient réunis autour d’une mission simple : celle d’en savoir plus sur le rôle des vêtements que le centre donne, ce qu’ils représentent pour les migrants, souvent très démunis. En quoi l’habit dénonce, trahit ou protège-t-il ? Les usagers ont choisi une tenue parmi les vêtements proposés dans le vestiaire et ont pris le temps d’expliquer pourquoi ces chaussures, pourquoi cette forme de pantalon, cette couleur de veste. Et pris le temps de poser. Ces portraits réalisés à la chambre sont aussi des moments de rencontre.

«Photographie, arme de classe»

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C’est un livre de photos et, grâce à son appareil critique, un beau livre d’histoire. Sous-titré La photographie sociale et documentaire en France. 1928-1936, ce livre reprend le titre d’un manifeste d’Henri Tracol, Photographie, arme de classe, publié en 1933 et fustigeant la croyance en la vérité objective de la photographie. Ce manifeste devait donner naissance à la section photographie de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), qui regroupa, aux côtés d’Henri Cartier-Bresson, Brassaï, Germaine Krull ou Willy Ronis, des amateurs et des ouvriers. Ensemble, en s’inspirant des expériences soviétiques et allemandes, ils mirent en place un langage photographique à la fois militant, critique et esthétique. Une exposition se tient également dans la galerie de photographies du Centre Pompidou à Paris, jusqu’au 4 février 2019.