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Saint-Briac-sur-Mer: ses riches propriétaires, son chemin littoral

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Au nom de l’intérêt général, depuis 1976, chaque propriétaire d’une maison de bord de mer doit accorder, sur une bande de trois mètres, un libre passage aux piétons. Depuis près de quarante ans, à Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), malgré les arrêtés préfectoraux, une vingtaine de riches propriétaires s’y refusent, à coups de procédures interminables contre l’État et les associations de promeneurs. L’affaire est encore une fois en appel mais, depuis le 28 février dernier, les piétons peuvent enfin emprunter le sentier littoral. Parmi ces familles fortunées, la famille Forbes dont le petit-fils, John Kerry, secrétaire d’État de Barack Obama, est aussi cousin de Brice Lalonde, ancien ministre François Mitterrand, et... maire de Saint-Briac-sur-Mer de 1995 à 2008.

Ukraine: dans les territoires séparatistes, toujours en guerre

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Alors que la présidentielle en Ukraine se tient dimanche, la guerre hybride, entre affrontements avec la Russie et conflit civil, se poursuit à l’est du pays, où le gouvernement actuel combat depuis cinq ans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Des territoires quasi inaccessibles aux étrangers, où le photographe Guillaume Chauvin a pu se rendre.

Vingt ans après les bombardements, l’avenir incertain du Kosovo

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Le 24 mars 1999, l’Otan lançait une campagne de bombardements aériens contre la Yougoslavie de Slobodan Milošević. Alors que les combats se généralisaient entre les forces de sécurité serbes et la guérilla albanaise de l’UÇK, un million de Kosovars prenaient la route de l’exil. Vingt ans plus tard, les plaies de la guerre ne sont toujours pas refermées, Albanais et Serbes vivent toujours dans des mondes séparés.

En Thaïlande, avec le parti des Commoners

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Après cinq ans de dictature militaire, la Thaïlande se rend aux urnes le 24 mars. Même si les règles ont été manipulées par la junte au pouvoir, des dizaines de partis se présentent dans un élan d'enthousiasme civique. Les Commoners (« Gens du peuple ») sont une petite formation née des nombreuses luttes environnementales du pays, mêlant villageois affectés par des projets de mines ou de barrages et un groupe de jeunes militants des droits de l’homme de l’Issan, une province déshéritée du Nord-Est. Portraits de candidats qui livrent bataille aux marges du pays pour la survie économique et politique de leurs communautés.

En Algérie, la contestation du stade à la rue

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En Algérie, le foot est partout. C’est le sujet favori d’une jeunesse qui s’ennuie et qui ne se reconnaît ni dans l’État, ni dans ses institutions. Entre petits boulots, débrouille, les mœurs qui se radicalisent, elle est en proie à toutes les frustrations dans un pays où le droit de manifester est quasi interdit.

En Birmanie, la guerre contre l’opium (1/2)

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La Birmanie est le deuxième producteur d’opium du monde. Dans l’État Kachin, au nord du pays, les Pat Jasan tentent de juguler la production et la consommation massives d’opium et d’héroïne. Cette milice est soutenue par les églises locales et la Kachin Independence Organization. Les Pat Jasan détruisent les champs d’opium et arrêtent les consommateurs, qu’ils envoient dans leurs propres camps de désintoxication où l’enseignement de la Bible fait figure de traitement. Plus de 1 600 hectares de champs de pavot auraient été détruits et des milliers d’individus seraient déjà passés par ces camps.Renaud Coulomb documente cette guerre contre l’opium depuis plus de trois ans.

Les Algériens de France disent eux aussi « Dégage » à Bouteflika

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La communauté algérienne d’Île-de-France était mobilisée ce dimanche 3 mars place de la République à Paris. La limite pour le dépôt des candidatures à la présidentielle du 18 avril tombe ce soir à minuit.

Alger la blanche noire de monde

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La capitale algéroise a offert ce 1er mars une nouvelle démonstration de force, continuant à braver l’interdit formel de manifestation depuis 2001. Quadrillée par un important dispositif sécuritaire, la foule, des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, s’est densifiée au fil des heures. Le photographe algérien Fethi Sahraoui nous raconte cette nouvelle mobilisation historique, en noir et blanc et en format carré.

Place de la République, à Paris: «On ne veut plus voter pour un cadre, l’Algérie n’est pas une monarchie!»

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Des centaines d’Algériens et d’Algériennes se sont réunies dimanche 24 février en plein cœur de Paris pour dire non à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Pendant ce temps-là, leurs frères et sœurs de l’autre côté de la Méditerranée ont continué à briser le mur de la peur en défilant à l’appel, cette fois, du collectif citoyen Mouwatana. À Alger, où les manifestations sont interdites, ils étaient moins nombreux que vendredi, notamment à cause de l’impressionnant dispositif policier qui les a contenus et empêchés d’avancer. À deux mois de la présidentielle et à dix jours de la date limite du dépôt des candidatures, face à ce soulèvement inédit et majeur, le clan Bouteflika à deux options : passer en force au risque de l’implosion ou sortir du chapeau un autre candidat.