Le Laos est connu pour ses éléphants, ses forêts tropicales et ses nombreux cours d'eau qui façonnent un paysage luxuriant. Ou façonnaient. Car depuis que le pays s'est ouvert au libre marché dans les années 1990, le paysage laotien a été défiguré par des dizaines de projets de barrages hydroélectriques. À tel point que le pays est désormais surnommé « la batterie du Sud-Est asiatique ».
Les associations environnementales ont déjà alerté à plusieurs reprises sur les conséquences écologiques et humaines de ces projets faramineux. Des avertissements qui n'ont pas trouvé d'écho. Mais qui paraissent pourtant fondés, comme le démontre, lundi 23 juillet, l'effondrement d'un barrage hydroélectrique en construction dans la province d'Attapeu, qui laisse derrière lui plusieurs centaines de morts et disparus, et des villages entiers dévastés.
Les envoyés spéciaux de Mediapart se sont rendus sur place deux jours après la catastrophe, mercredi 25 juillet. Pour témoigner, en images, des conséquences de cette politique de développement irresponsable.
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En Virginie-Occidentale, depuis le début des années 1950, il existe une « zone de silence radio américaine » préservée des rayonnements électromagnétiques pour permettre aux scientifiques de guetter une vie extraterrestre. Une communauté de personnes convaincues d’être électrosensibles s’y est installée, fuyant notre monde hyperconnecté.
Ils fêtent leur première coupe du monde « dans le quartier, pas sur les Champs-Élysées » : à la Goutte-d’Or, à Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Ceux qui ne sont pas aux fenêtres et aux balcons sont dans la rue. Direction place de la République, où la statue est taguée : « Cimer les Bleus ».
C’est le chant emblématique des supporters du Red Star Football Club, revenu après deux ans d’exil jouer la saison 2017-2018 au stade Bauer, son fief historique de Saint-Ouen, en National (championnat de troisième division). Le cœur des supporters bat dans la tribune latérale est, la tribune Rino Della Negra, dans une ambiance exceptionnelle pour un club de ce niveau. Une des définitions du football populaire, c’est aussi la proximité entre la pelouse et les tribunes. Retour en images sur une année exceptionnelle, qui se termine par la montée en Ligue 2.
Depuis 18 mois, le photographe Vincent Jarousseau suit plusieurs familles à Denain, dans le Nord. Son travail fera l’objet de quatre portfolios, publiés par trimestre sur Mediapart. Des scènes de vie intimes pour comprendre la dualité entre mobilités et ancrage territorial. Premier épisode, Guillaume, Aline et leurs enfants. L’histoire d’une famille que les cabossages de la vie n’ont pas réussi à décomposer.
Le photographe Yann Levy a passé trois semaines, du 13 mars au 4 avril, à bord du navire de sauvetage de SOS Méditerranée, en mer et à terre, en Sicile. De la mi-mars, à quai à Catane, jusqu’au débarquement d’environ 400 rescapés à Messine, le 2 avril, avant que l’Italie ne décide de fermer ses ports aux rescapés, récit en images de la vie des hommes, femmes et enfants de l’Aquarius, sauveteurs et survivants.
Un étrange combat se trame autour de monuments historiques, symboles de l’antifascisme et de la lutte contre le nazisme. Les spomeniks, ces mémoriaux érigés en hommage aux résistants de la Seconde Guerre mondiale, cristallisent les tensions politiques actuelles dans l’ex-Yougoslavie. Cet héritage de l’époque de Tito, peu préservé et contesté par des groupes nationalistes, témoigne de la difficile dislocation de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. Depuis 2012, Alberto Campi parcourt les Balkans pour photographier et cartographier ces sculptures parfois colossales. Ses recherches ont débuté avec un projet photographique en noir et blanc intitulé +38 et se sont poursuivies au printemps 2018, avec la journaliste Daphné Gastaldi, en Serbie, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. Dans ces pays, une nouvelle tendance de « tourisme noir » est en train de se développer, attirant les voyageurs étrangers sur la piste des spomeniks.
Depuis octobre 2017, la photographe Louise Oligny et l’illustratrice Clémentine du Pontavice animent au sein de la Maison des femmes de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) un atelier intitulé « Réparer l’intime ». Appuyées sur leurs disciplines respectives, la photo, le dessin et la création de bijoux, elles redonnent confiance à des femmes cabossées par la vie, souvent migrantes, qui fuient la violence des hommes.
À l’automne 2013, le gouvernement chinois a dévoilé son projet de « Nouvelle route de la soie », au cœur de sa politique de développement de l’ouest du pays. Située sur cet axe économique, la ville de Lanzhou est promise à un développement important. À 1 600 mètres d’altitude, cette zone géographique rend difficile le développement urbain : c’est ici que de nombreuses montagnes ont été aplaties depuis quelques années et continuent de l’être, afin de favoriser le développement industriel et urbain.