Depuis le début de la guerre en Ukraine, des centaines d’enquêteurs sont sur le terrain à la recherche de preuves et de témoignages des exactions commises par l’armée russe. La méthode est bien établie : après l’inspection des lieux et la collecte des pièces à convictions, les victimes de l’occupation russe sont recensées, photographiées et documentées. Un inventaire des destructions est établi. La police, rejointe parfois par des ONG, constitue les dossiers qui seront transmis au procureur général, puis aux enquêteurs du Service de sécurité d’Ukraine (SBU). L’ensemble de ces investigations pourrait servir au tribunal pénal international spécial espéré par Volodymyr Zelensky.
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes, avec 200 décès chaque jour en France. Lancé en septembre 2021, le « bus du cœur » permet d’aller vers des patientes en situation de précarité, de leur offrir un dépistage et de faire de la prévention.
Après la prise de Kaboul par les talibans le 15 août 2021, 122 000 personnes ont été évacuées grâce à un gigantesque pont aérien. Des milliers d’autres sont restées en Afghanistan avec l’espoir de faire changer les choses. Mais face à la détérioration de la situation, 250 000 Afghan·es se sont depuis réfugié·es au Pakistan voisin. Sans régularisation de leur situation par le gouvernement pakistanais ou par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, sans délivrance de visa de la part des pays occidentaux, beaucoup se retrouvent aujourd’hui dans une impasse.
Le camp de Chatila au sud de la ville de Beyrouth, adjacent au quartier de Sabra, a été ouvert par l’ONU en 1949 pour accueillir des réfugiés palestiniens. Entre le 16 et le 18 septembre 1982, les milices chrétiennes des phalangistes entrent à Sabra et Chatila. Des milliers de Palestiniens sont tués. Dans un Liban traversé par l’une des pires crises socio-économiques de son histoire, la mémoire du massacre est toujours présente chez les actuels habitants des lieux. Quarante ans plus tard, des milliers de personnes tentent de vivre dans un espace de plus en plus précaire.
Au Salvador, la guerre contre les gangs déclarée en 2019 par le président Nayib Bukele a pris une tournure drastique ces derniers mois. L’état d’urgence a été déclaré en mars, après une journée sanglante visant à réprimer les gangs qui s’est soldée par quatre-vingt huit homicides. Il a été prolongé cinq fois depuis. Des milliers de personnes ont été détenues sans respecter les exigences légales, les arrestations touchant principalement les communautés les plus vulnérables. Le discours officiel répète que, parmi plus de cinquante mille personnes arrêtées, la plupart sont membres de gangs. Mais des centaines de familles défendent l’innocence de leurs proches et appellent à leur libération.
Alors que le conflit semblait enlisé, une vaste contre-offensive lancée le mardi 6 septembre, et toujours en cours, a permis aux forces ukrainiennes de reprendre d’importantes portions de territoire à l’armée russe. Retour en images sur ce qui pourrait bien constituer un moment décisif de la guerre lancée le 24 février par l’invasion russe de l’Ukraine.
En 2021, le photographe mexicain Yael Martínez a documenté les histoires des familles qui parcourent des milliers de kilomètres depuis le Honduras pour tenter de rejoindre les États-Unis. Bloquées au Mexique dans des villes extrêmement dangereuses, elles sont victimes de kidnappings, d’agressions et d’extorsions. Quelques mois plus tard, en 2022, dans le camp de Reynosa, Yael Martinez est retourné à la rencontre des migrants et demandeurs d’asile pour recueillir leurs témoignages et les inclure aux images prises sur la route qu’ils ont parcourue. Transformées par les interventions plastiques de l’auteur et des migrants, ces images mêlent réalité et fantastique.
Taïwan est au cœur de l’attention internationale depuis quelques semaines. L’État souverain de plus de 23 millions d’habitants est revendiqué par la Chine et soutenu par les États-Unis. Le photographe Jimmy Beunardeau documente depuis plusieurs années la société taïwanaise et ce qui forge son identité à travers une histoire et une actualité mouvementée. Une plongée dans l’identité taïwanaise.
Alors que le pays africain vient de désigner son nouveau président, la grave sécheresse qui frappe les communautés rurales du comté de Taita-Taveta a de terribles conséquences sur la vie quotidienne des populations. Le photographe Regard Brut a suivi Patience, Vainess et Grace. Des femmes en première ligne pour lutter et faire vivre leurs familles. En recherche permanente de l’eau.