On n'en parle plus que lorsque des riverains s'opposent à l'ouverture d'une salle de shoot. Les ravages de la toxicomanie et de l'alcoolisme ont disparu de nos préoccupations sanitaires et sociales. D'où la nécessité de ces images qui rappellent les drames cachés en milieu rural. Ici, dans la Somme, le manque de travail a détruit les ménages, l’isolement a fait le reste. Dans les familles, on en est parfois à la troisième génération de chômeurs. Les problèmes d’alcool sont apparus, puis ceux de la drogue. Ce reportage s'inscrit dans la série les « Oubliés de nos campagnes », commandée par le Secours catholique à l'agence photo M.Y.O.P. Trois autres reportages sont visibles ici, là et là.
Le Courrier des Balkans, partenaire régulier de Mediapart, fête en ce mois de novembre ses quinze années d'existence et à cette occasion organise vendredi 29 novembre à La Bellevilloise (Paris XXe) sa troisième grande fête des cultures de lʼEurope du sud-est, Balkanofonik. Site d'information de référence sur les pays nés des décombres des guerres de l'ex-Yougoslavie, le Courrier des Balkans a publié des milliers d'articles et d'enquêtes. Ce portfolio donne un aperçu de sa production. Lire aussi leur blog sur Mediapart et l'ebook 15 ans dans les Balkans.
Ils ont 400, 700, 1 000 euros (pour une famille avec 3 enfants) par mois pour vivre. Certains sont en marge de la société ; d'autres, victimes de la désindustrialisation, du manque de travail, de l’isolement ; certains enfin s’inscrivent dans un processus de « décroissance ». Pierre Hybre les a rencontrés au printemps et en mai derniers, en Ariège. Situé tout en bas de la France, ce département est l’un des moins peuplés, l’un des plus pauvres. « Une autre particularité de ce coin reculé, raconte Pierre Hybre, est son degré d’acceptation de la différence, assez exceptionnel. La marginalité est ici largement tolérée par la population. » Ce reportage présente, en dyptique, les personnes rencontrées dans leur cadre de vie, et s'accompagne d'un extrait sonore. Il s'inscrit dans la série les « Oubliés de nos campagnes », commandée par le Secours catholique à l'agence photo M.Y.O.P. Deux autres reportages sont visibles ici et là.
Le 17 novembre au Chili, se dérouleront les élections présidentielle et législative. En Araucanie, région historique du « peuple de la terre », un jeune Mapuche bat la campagne. S'il est élu, il sera le seul représentant de son peuple à la Chambre des députés. Sa candidature défend les droits d’une minorité représentant 4% de la population chilienne et qui fut spoliée et massacrée au fil des siècles.
In a project led by the French Catholic charitable association Le Secours Catholique, dedicated to providing assistance to people suffering poverty and social exclusion, five photographers from the Paris-based photographic agency MYOP travelled France to record scenes and personal accounts of economic and social deprivation in a series of separate reportages. They traced a geographical line south-west from the Ardennes region of north-east France, ending at the foot of the Pyrenees near the Atlantic coast.
Their work, a collection of photographic portraits and sound interviews, will be the subject of an exhibition in Paris from November 20th to December 1st (see more details at the bottom of this page). Here, Mediapart has chosen a selection of their portraits, in picture and sound, which illustrate an everyday misery of poverty and despair endured by increasing numbers of France’s rural and semi-urban populations.
Les Molinares ont subi de plein fouet la crise espagnole et, comme nombre de laissés-pour-compte de l'espace Schengen, n'ont eu d’autres choix que de venir en France pour la saison des récoltes. Olivier Jobard les a rencontrés une première fois en mai dernier, puis les a suivis. Son reportage fait partie de la série les « Oubliés de nos campagnes », commandée par le Secours catholique à l'agence photo M.Y.O.P. Un autre reportage « En longeant la diagonale de la misère » est toujours visible ici.
Né vers 1943 à Podor, au nord du Sénégal, Oumar Ly photographie depuis 1963 les gens alentour. Portraits individuels, de groupe, ou instantanés, chacun raconte une histoire : l'objectif est toujours le même (un Rolleiflex 6×6), la distance aussi, mettant en relief la pause ou le décor choisis par le modèle. Pour l'exposition qui lui est consacrée jusqu'au 1er décembre au Comptoir général (Paris X), il a quitté exceptionnellement son village et tiré le portrait de quelques visiteurs. Dialogue en images entre brousse et capitale.
Pour le deuxième jour consécutif, les lycéens manifestaient ce vendredi 18 octobre à Paris contre l'expulsion de France de Leonarda Dibrani – élève de 3e au collège André-Malraux de Pontarlier (Doubs) et arrêtée le 9 octobre lors d'une sortie scolaire – et Khatchik Kachatryan – jeune majeur élève au lycée professionnel Camillec-Jenatzy (XVIIIe), expulsé samedi vers l'Arménie. Regard sur leurs pancartes. Lire aussi l'article avec vidéo de la première manifestation.
Ce sont des photos d'anonymes, prises à la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe. La galerie Lumière des Roses, spécialisée dans les photographies d'amateurs ou d'anonymes, en a rassemblé des dizaines. Elle les expose à Montreuil jusqu'au 25 octobre prochain. La visite se fait sur rendez-vous *.