Portfolios

Peintures fantômes

10 photos

Illustration 1

Les grisailles de Bom.k traversent les frontières. Membre du crew de graffiti DMV (Da Mental Vaporz), l'artiste français s'est imposé avec son style torturé, couché sur mur ou sur toile, à la bombe de peinture. Un an après Vertiges et Somnolence – première exposition personnelle –, Bom.k continue de peindre des muraux XXL et collectifs, des zones abandonnées, tandis que son travail d'atelier est consacré à la Known gallery de Los Angeles et, jusqu'au 25 janvier, à la Montana gallery de Montpellier.

La ville inhumaine

17 photos

Illustration 2

Norilsk est une ville industrielle de Russie située au nord du cercle polaire arctique. Construite en 1935 par des condamnés aux travaux forcés du régime stalinien pour exploiter les mines de la région, elle est aujourd’hui classée parmi les plus polluées au monde. Alexander Gronsky, né en 1980, à Tallinn, en Estonie, en a fait son dernier projet photographique. Le Festival des cultures russes et russophones RussenKo du Kremlin-Bicêtre le présente en avant-première jusqu'au 26 janvier 2014.

Football, more than just a game in Marseille

20 photos

Illustration 3

Marseille is, of course, well-known in the football world for its glamorous club Olympique de Marseille - often simply called OM - with its galaxy of star names, its display cabinets stuffed full of trophies and its famous Vélodrome stadium which is being refurbished in time for the Euro 2016 tournament, largely with public money. But there is another, more diverse, side to football in Marseille, which has a total of 112 different clubs, 13,776 registered players and 60 stadia of varying size and condition. This is also the place where one of France's footballing greats Zinedine Zidane was born and honed his skills as a boy, a city where, in housing estates ravaged by poverty and drug-dealing, people play football for pleasure, to fit in, to make something of themselves or simply because there is nothing else to do. And as these striking images from French photographer Patrick Artinian show, people in Marseille are often forced to play football wherever they can find some space.

Football tout terrain à Marseille

20 photos

Illustration 4

Bien sûr, il y a l’OM, club rutilant avec ses stars, son palmarès et son stade en cours de rénovation grâce, en grande partie, à l’argent public. Mais Marseille, c’est aussi 112 clubs, 13 776 licenciés, 60 stades. Ici est né Zidane, et dans les cités rongées par la misère et les trafics, on joue au foot pour le plaisir, pour s’insérer, éduquer, prévenir ou parce que l’on n’a rien d’autre à faire. Et on joue souvent là où on peut.

La Terre sainte, au temps d'un autre siècle

24 photos

Illustration 5

La vie quotidienne à Jérusalem et en Palestine, les processions et les expéditions. C'est ce que raconte cette sélection de photographies issues des quelque 200 clichés réunis dans un livre remarquable Jérusalem et la Palestine, préfacé et coordonné par Elias Sanbar. Ces photos ont été réalisées par les Pères dominicains à partir de la seconde moitié du XIXe siècle à des fins de documentation archéologique mais également de témoignage de la physionomie de la Palestine.

Newspaper cartoonists and the right to be irreverent

11 photos

Illustration 6

The freedom of the press is not just for reporters, photographers and editors; it is also essential for newspaper and magazine cartoonists who pass comment on the latest events in their own satirical, humorous, irreverent and often profound way. That is why at the end of 2013 the press freedom group Reporters sans frontières - Reporters without Borders – has published a book of topical cartoons. The work '100 dessins de Cartooning for Peace pour la liberté de la presse' ('100 drawings from Cartooning for Peace for the freedom of the press') carries a preface by former United Nations secretary general Kofi Annan who, together with celebrated French satirical cartoonist Plantu, is co-founder of the association Cartooning for Peace. The book contains three chapters, on freedom of expression, power and the press, and features works both from established artists and those who have been recently discovered via their blogs or on social networks. All profits from the book, which can be bought here, will go to finance the work of Reporters sans frontières.

Coups de crayon pour la liberté d'informer

11 photos

Illustration 7

La liberté de la presse, c'est aussi, pour les dessinateurs, la liberté de croquer l'actualité avec humour, irrévérence, cynisme...  L'album que Reporters sans frontières sort en cette fin d'année leur est consacré : 100 dessins, plus de 140 pages, une préface de Kofi Annam, ancien secrétaire général de l'Onu et co-fondateur avec Plantu de l'association Cartooning for Peace / Dessins pour la Paix... Ce livre rassemble sous trois chapitres (La liberté d'expression, Le pouvoir, La presse) les travaux de dessinateurs reconnus et ceux découverts récemment par leurs blogs ou les réseaux sociaux. Tous les bénéfices du livre, que l'on peut commander ici, financeront RSF.

A la frontière turco-syrienne, au pied du mur

14 photos

Illustration 8

Il y a un an, le gouvernement turc s’engageait dans un processus de paix avec la guérilla kurde du PKK (Parti du travail du Kurdistan) d’Abdullah Öcalan et le BDP (Parti pour la paix et la démocratie), parti pro-kurde représenté au parlement. Pour mettre un terme au conflit qui a fait plus de 45 000 morts depuis 1984, le premier ministre Erdogan et le leader kurde ont décrété un cessez-le-feu. Depuis, les négociations sont dans l’impasse, le BDP demandant la libération des centaines de militants. Début octobre, le gouvernement turc a commencé à bâtir un mur à la frontière turco-syrienne, sans en alerter les municipalités concernées. À Nusaybin, ville coupée en deux, la population ne veut pas de cette séparation.

Au Japon, la mémoire sous l'eau

10 photos

Illustration 9

Naoya Hatakeyama est surtout connu pour ses photographies de paysages naturels, urbains ou industriels. Il n'a pas l'habitude « de prendre des photos pour entretenir (sa) mémoire », écrit-il en postface de son livre Kesengawa, portrait d'un Japon ravagé le 11 mars 2011. Si l'on retient surtout ici la catastrophe nucléaire, Naoya Hatakeyama revient sur sa ville natale, Rikuzentakata, à quelque 180 km au nord de Fukushima. Kesengawa est une histoire en deux temps. Dans la première partie, les photos d'avant s'insèrent dans le récit du temps qu'il a fallu au photographe pour rejoindre sa région natale et avoir des nouvelles des siens. Dans la seconde partie, les images du chaos, muettes, envahissent tout l'espace. Lire aussi le Bookclub de Christine Marcandier.