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The shocking pictures of the wounded asylum seekers on Manus Island

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Mediapart has obtained a series of photographs taken inside Australia’s immigration ‘processing’ centre on Manus Island, in Papua New Guinea, in the aftermath of a wild attack upon the detainees by locals, and which left one asylum seeker dead. They show the horrific injuries sustained by the camp's inmates, who were attacked with firearms, rocks, machetes and sticks on the night of February 17th 2014. The pictures were taken inside the camp between February 19th and 25th by three people who have asked to remain unidentified.(See Mediapart's in-depth report on the events and the controversial history of Australia's offshore detention camps here.)

Asile: à Manus, les marques d'une violence inouïe

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Des hommes gravement blessés, des impacts de balle, des traces de sang : les photos présentées par Mediapart témoignent de la violence qui s'est abattue les 16 et 17 février 2014 sur le centre de détention de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, où sont enfermés les demandeurs d'asile arrivés en Australie (lire notre enquête). Elles ont été prises à l'aide de téléphones portables après les événements au cours desquels un Iranien est décédé et des dizaines de personnes blessées. Elles ont été envoyées à des avocats de défense des droits de l'Homme. In english : The shocking pictures of the injured and wounded asylum seekers on Manus Island

Dans les pas de mon grand-père, survivant du génocide arménien

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Cette année encore, et pour la 99e fois, est commémoré le sombre anniversaire du 24 avril 1915, jour de la rafle des intellectuels de Constantinople, prémices d’un génocide qui provoqua de 1915 à 1918 la mort de plus d’un million d’Arméniens de l’Empire ottoman (la Turquie a fait un pas inédit, mercredi, en présentant officiellement ses condoléances). Parmi les survivants, Khatcher Artinian. Chassé de son village en août 1915, âgé tout juste de 10 ans, son périple s'acheva à Marseille en 1924. Neuf ans en déportation à travers un Empire ottoman à la dérive. Il y a quelques années, Patrick Artinian, son petit-fils, a retrouvé Turkmen sur une carte, dans l’ouest de la Turquie, village natal de Khatcher où il vécut les dix premières années de son existence. Le photographe décida de s’immerger dans la vie turque d’aujourd’hui qui aurait dû être la sienne si l’histoire avait redistribué les cartes différemment. 

The Man With No Name

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The Chinese film director Wang Bing, who is regarded as one of the leading documentary makers of our time, is currently the subject of a retrospective exhibition at the Pompidou Centre in Paris. One of the film-maker's most extraordinary achievements is a 2009 documentary The Man With No Name, the portrait of a man living on his own, far from other people, in a cave in a remote part of northern China. From this rudimentary home the man sets out each day to carry out the essential activities that ensure his survival; looking for dung, ploughing the corner of a field, collecting dead wood...For the entire hour-and-a-half of the film not a single word is uttered by the man. Four years after making the film, Wang Bing returned to see the man and to photograph him in black and white. The resulting photographs can be seen currently at the Pompidou exhibition and then from April 29th to June 7th at the Galerie Paris-Beijing in Paris. A preview of some of the images are shown here by Mediapart.

Play again

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Concentrés et attentifs. C'est ce qui frappe à la vue de ces portraits d'enfants et d'adolescents jouant aux jeux vidéo. Des portraits serrés pour restituer l'immersion, d'abord cadrés sur les regards, puis sur les mains et composés ensuite en diptyque par la photographe Diane Arques. Ce travail figure parmi la douzaine d'expositions à voir jusqu'à fin mai à Niort (79).

L'Homme sans nom, récit photo de Wang Bing

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Dans L'Homme sans nom, le cinéaste chinois Wang Bing dresse le portrait d'un homme vivant isolé, à l'écart de tout, dans une sorte de grotte d'où il sort chaque jour pour trouver les moyens de sa subsistance : recherche de fumier, coin de champ à labourer, bois mort à ramasser… Aucune parole n'est échangée pendant une heure et demie, aucun mot ne vient qualifier ces gestes et cette vie. L'Homme sans nom a été tourné en 2009. Wang Bing est retourné voir « l'Homme » quatre ans après. Il l'a alors photographié en noir et blanc, en vue de l'exposition et la rétrospective que lui consacrent le Centre Pompidou, puis la Galerie Paris-Beijing (à partir du 29 avril).Lire aussi l'article d'Emmanuel Burdeau sur Le génie de Wang Bing.

Mémoires de bal

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Se souvenir des bals comme de moments de liberté, volés à un rude quotidien... « Danser, c'est le rapprochement humain », dit Lucienne ci-dessous. Pour faire revivre cette histoire collective, la communauté de communes du pays de Salers, dans le Cantal, a lancé le projet culturel « Mémoires de Bal ». Durant cinq mois de l'année 2013, Lucie Braun (ethnologue de formation et musicienne) et Céline Gaille (photographe en résidence artistique) ont travaillé avec le personnel soignant et les musiciens au plus près des femmes et des hommes de cette région, résidant en maison de retraite ou chez eux. Ce portfolio rassemble des images issues de l'exposition et livre une sélection de témoignages et de musiques à écouter.

Acome, l'usine aux mille associés

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C'est une scop de plus de 1 000 associés, la plus grande scop de France, la plus ancienne aussi. Installée à Mortain, en Normandie, Acome fabrique des câbles, de la fibre optique et des tubes de synthèse. Elle a ouvert des usines en Chine et au Brésil. Preuve réjouissante que les sociétés coopératives et participatives ne sont pas uniquement faites pour sauver quelques emplois dans des secteurs sinistrés. Voir aussi Les derniers jours des ex-Lejaby et En Argentine, le défi de “l'usine sans patron”.

Montreuil et ses frères ennemis

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Montreuil, commune la plus peuplée de Seine-Saint-Denis avec plus de 100.000 habitants, était un enjeu clé pour la gauche lors de ce deuxième tour. Quatre listes, dont trois de gauche, étaient présentées. Parmi elles, celle de Jean-Pierre Brard, ex-maire de Montreuil et vieux routard de la politique. Face à lui, une alliance entre le PCF, le Parti de Gauche, le PS, EELV et la FASE, menée par Patrice Bessac, ancien directeur de campagne de Brard lors des législatives de 2012. Les anciens collaborateurs sont devenus de féroces adversaires. Lorsque les résultats sont annoncés à l'hôtel de ville, l'empoignade est proche.