« Le festival aura lieu, je ne l’annulerai pas », assure désormais son directeur, Olivier Py. Mais la situation est autrement délétère. Dix jours avant l'ouverture, le « off » contrecarre le « in » et les intermittents grévistes regardent en chien de faïence ceux qui sont dans l'obligation de travailler. Scission inévitable ou symbiose imprévue ? La ville attend.
L'arrivée du nouveau directeur de l'Opéra de Paris, Stéphane Lissner, entraîne des évictions soldées par de colossales indemnités. Un tel gâchis témoigne des outrances d'un établissement culturel où règne le bon plaisir, à l'heure des restrictions et des privations…
Les responsables des festivals d'été soutiennent la lutte des intermittents du spectacle. Il y a parfois conflit de loyauté : comment s'engager en faveur des techniciens et artistes précaires, sans pénaliser le public?
À l'occasion du festival Cinéma(s) d'Iran (jusqu'au 17 juin à Paris), Mediapart vous propose six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, Maman, un film de 15 min de Morteza Jazab.
À l'occasion du festival Cinéma(s) d'Iran (jusqu'au 17 juin à Paris), Mediapart vous propose six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, Sous le drapeau, un film de 20 min d'Esmaïl Monsef
« Chinafrique », impérialisme américain, Haïti… Le cinéma de Gabriel Abrantes croise les logiques de la mondialisation et du désir, dans des comédies faussement frivoles ou des films épiques aux codes hollywoodiens. Trois de ses courts métrages sortent en salle mercredi.
À l'occasion du festival Cinéma(s) d'Iran (jusqu'au 17 juin à Paris), Mediapart vous propose six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, Le Vélo, un court métrage de 16 min de Hamed Rajabi.
À l'occasion du festival Cinéma(s) d'Iran (jusqu'au 17 juin à Paris), Mediapart vous propose six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, L’Honorable et Fertile Vie du crayon rouge, film de 6 min de Ali-Reza Chitaei.
À l'occasion du festival Cinéma(s) d'Iran (jusqu'au 17 juin à Paris), Mediapart vous propose six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, Newsyphe, film de 6 min de Mohammad Esmaeili.
Piqué à vif dans la peau, le tatouage s'installe au musée du Quai Branly. À l'ère de sa démocratisation, l'exposition "Tatoueurs, Tatoués" se veut un manifeste engagé contre la marchandisation et les récupérations de cette culture née dans les marges. Focus sur les réussites, échecs et exclus de cette importante rétrospective.
L'ouverture du festival Cinéma(s) d'Iran (du 6 au 17 juin à Paris) est l'occasion de découvrir sur Mediapart six courts films de réalisateurs iraniens. Aujourd'hui, Pourquoi ce téléphone ne sonne-t-il pas ?, film d'animation de 8 min signé Hadi Yaghinlou.
Retour sur l'œuvre des frères Dardenne, à l'occasion de la sortie en salle de Deux jours, une nuit et de la rétrospective intégrale de leurs films à la Cinémathèque française. Comment filmer ceux qui, bien que privés de travail, ne cessent d'agir et de se battre ?
L’exposition qui se tient au Louvre-Lens part d’une singulière question : pourquoi préfère-t-on la paix à la guerre ? Elle montre qu’il fallut deux siècles de mutations des imaginaires et des représentations pour que les « désastres de la guerre » prennent le pas sur son récit héroïque.
Le metteur en scène hongrois Arpad Schilling, figure de l'opposition au régime de Viktor Orban, revient sur la situation de son pays, où l'extrême droite ne cesse de se renforcer. À l'approche des européennes, il expose ses techniques de « résistance » depuis la scène.
Adieu au langage signe le retour de Jean-Luc Godard en compétition à Cannes. Le programme est simple : la 3D d'un côté, un chien de l'autre. Le résultat est un film génial. « … mon meilleur », dit Godard dans une lettre adressée à Gilles Jacob et à Thierry Frémaux.
« Maps to the Stars » est sorti mercredi en salle, après avoir été présenté lundi à Cannes. C'est un portrait d'Hollywood. C'est aussi le plus aigu des Cronenberg depuis « History of Violence ». Le plus drôle aussi. Son spectacle de monstres est devenu celui du cinéma lui-même, montré comme un festival cannibale où la jeunesse est à la fois le chasseur et la proie.