Les membres de la commission environnement ont majoritairement rejeté mardi 28 juin le règlement sur la restauration de la nature, pierre angulaire de l’Europe en faveur de la biodiversité. Ce vote alerte sur le recul de l’écologie à Bruxelles, sous la pression de la droite et de l’extrême droite.
L’industriel français a contaminé l’eau potable de milliers de personnes et fait d’innombrables victimes. Un lanceur d’alerte dénonce ses mensonges et ses stratégies pour échapper à de nouvelles indemnisations. Dans le New Hampshire, les juges conservateurs ont jusqu’ici laissé faire.
Une proposition de loi examinée mercredi 21 juin à l’Assemblée nationale affaiblit les objectifs de « zéro artificialisation nette », pourtant votée dans la loi « climat et résilience ». Le lobby des collectivités locales tente depuis deux ans de torpiller ces mesures.
Les opposants à l’autoroute Toulouse-Castres ont déposé lundi un recours juridique pour obtenir l’annulation de ce projet qu’ils jugent illégal. Ils demandent la suspension des travaux en attendant le jugement. Le mouvement annonce qu’il va aussi poursuivre la lutte sur le terrain.
Interdite par la préfecture mais maintenue, la manifestation contre la ligne Lyon-Turin, contestée depuis des années, a rassemblé près de 4 000 personnes dans la vallée de la Maurienne. Il n’y a pas eu de gros heurts samedi.
Le projet de tunnel ferroviaire à travers les Alpes impacte des zones de protection de sources d’eau potable, d’après des informations de Mediapart. Il est pourtant interdit, dans ces périmètres, de creuser ou d’utiliser des explosifs. « C’est illégal », clament les opposants, tandis que le gouvernement et le constructeur assurent respecter la loi.
Pierre angulaire de la stratégie européenne en faveur de la biodiversité, le règlement sur la restauration de la nature est rejeté en bloc par la droite et l’extrême droite. Une opposition véhémente face à un texte pourtant en dessous de l’urgence environnementale.
Malgré les procédures judiciaires et les intimidations, notre partenaire Le Poulpe poursuit son travail d’enquête à propos de l’entreprise Valgo, spécialiste de la dépollution, au sujet de la réhabilitation de l’ex-raffinerie Petroplus. Au menu, les mauvais résultats d’un contrôle inopiné.
Plusieurs arrêtés préfectoraux, pris entre 1976 et 2019, autorisent des usines chimiques à rejeter leurs eaux polluées dans la Romanche. Pourtant, c’est interdit car l’eau potable de la métropole de Grenoble y est puisée. La justice a ouvert une enquête préliminaire.
Mediapart a décompté 190 représentants des industriels, accrédités pour suivre les discussions organisées à Paris pour établir un traité international sur la pollution plastique. Ils veillent notamment aux intérêts de TotalEnergies ou Coca-Cola, le plus gros pollueur plastique au monde.
Lundi 22 mai, Jade Lindgaard était l’invitée de « Abonnez-vous ». Journaliste du pôle écologie de Mediapart, elle couvre les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l’écologie urbaine et également le nucléaire.
Dans les Landes, des sylviculteurs sont déjà en train de replanter des monocultures de pins maritimes. Pourtant, les appels à repenser cette pratique se multiplient face à l’augmentation du risque de feux de forêts en France.
Pour la première fois, une étude scientifique livre une estimation chiffrée de l’impact de ces expérimentations à visée militaire sur la santé des habitants : les essais nucléaires pourraient être responsables de 2,3 % des cas de cancers de la thyroïde en Polynésie française.
Le 22 avril, des milliers de manifestants se sont rassemblés contre le projet d’autoroute entre Toulouse et Castres. Tous gardaient en mémoire la violente répression policière à Sainte-Soline, un mois plus tôt. Nous avons assisté à la préparation de cette mobilisation, et en particulier aux échanges entre militants et avec la préfecture. Reportage sonore.
Un projet routier expose à la pollution des aires de captage produisant les trois quarts de l’eau de la régie de la métropole normande. Les Soulèvements de la Terre et des collectifs organisent un rassemblement contestant l’infrastructure à partir du 5 mai.
Le président du Sénat a mis en demeure un représentant d’intérêts, Phyteis, pour avoir manqué à son devoir de probité en faisant valoir un chantage à l’emploi mensonger. C’est la première fois que cette procédure est mise en œuvre au Parlement. Nous republions notre enquête dans laquelle nous révélions ce stratagème fallacieux.