Une centaine de scientifiques ont manifesté silencieusement ce samedi 4 mars au jardin des Plantes à Paris. Le but : dénoncer, en marge du Salon de l’agriculture, la responsabilité de l’agro-industrie dans l’effondrement de la biodiversité.
À l’occasion d’une conférence de presse à l’hôtel de ville de Grenoble ce jeudi 23 février, la municipalité a annoncé déposer un recours auprès du tribunal administratif de la ville contre l’État. En ligne de mire : le troisième Plan de protection de l’atmosphère adopté l’année dernière.
Plusieurs organisations ont signalé mardi à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique de possibles manquements déontologiques du syndicat des fabricants de pesticides. Une enquête du Poulpe publiée par Mediapart a révélé que ce lobby avait gonflé le nombre d’emplois menacés par la fin des exportations.
Le petit village du nord de la Corrèze se mobilise depuis lundi pour empêcher le lancement d’une coupe rase de six hectares de feuillus dans le Bois du Chat, une zone protégée Natura 2000. Les habitants ont le soutien de nombreuses associations, qui jugent le chantier visé emblématique des dérives de la gestion forestière en France et des incohérences de l’action publique.
Quinze jours après l’incendie de Bolloré Logistics à Grand-Couronne, dans la banlieue de Rouen, des morceaux de métal noircis jonchent les alentours du site dévasté. Une famille en a trouvé plusieurs dans son jardin, et vit sous le choc de l’accident, livrée à elle-même.
L’ouverture d’une balade urbaine sur la petite ceinture met en difficulté l’un des plus anciens jardins partagés de la capitale. Ce conflit d’usage illustre la mise sous pression des recoins populaires par la valorisation des friches urbaines.
À Grand-Couronne, au sud de Rouen, un grave incendie a dévasté un entrepôt stockant des produits toxiques, notamment pour Bolloré Logistics. La préfecture s’est empressée de nier les risques, en dépit des rapports d’expertises sur la dangerosité du sinistre.
Le 15 janvier 2022, une fuite d’hydrocarbures survenait dans une raffinerie Repsol du nord de Lima. Des pêcheurs et travailleurs du tourisme touchés par la catastrophe vivent toujours dans la précarité et l’incertitude, tandis que les impacts environnementaux à long terme restent inconnus.
Alors que leurs effets sur la santé suscitent de plus en plus d’inquiétude, les composés perfluorés (PFAS) sont mal surveillés dans les eaux des rivières et des lacs, selon une étude de l’association Générations futures.
Crainte de se mettre à dos une population à l’aube d’une rentrée sociale chargée ? Travail de lobbying efficace ? Le gouvernement a écarté ce lundi l’interdiction de la chasse dominicale. Au profit de mesures qui suscitent l’indignation des associations environnementales.
À la suite du non-lieu prononcé dans l’enquête sur l’empoisonnement des Antilles au chlordécone, Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et avocat historique des victimes, a annoncé son intention de faire appel et revient pour Mediapart sur les conséquences délétères de cette décision.
La fédération française des fabricants de pesticides a gonflé le nombre d’emplois menacés par la fin des exportations dans le reste du monde de produits interdits en Europe en raison de leur toxicité. Un an après l’entrée en vigueur de la mesure, les usines sont toujours là, parfois reconverties.
Annoncé le 24 octobre par le géant minier Imerys, le projet d’ouverture, d’ici 2028 à Échassières, de la plus grande mine de lithium d’Europe suscite davantage d’inquiétude que d’enthousiasme chez les habitants, malgré 1 000 emplois promis. Le manque de réponses des émissaires du groupe français déçoit.
Après dix jours et une nuit de marathon diplomatique, 196 États sont parvenus à un accord historique sur la biodiversité ce lundi 19 décembre. Des voix s’élèvent pour critiquer le flou du texte qui risque de rendre difficile la mise en œuvre de ses objectifs.
Débutée le 7 décembre, la COP15 sur la biodiversité se tient à Montréal jusqu’au 19 décembre et rassemble 196 pays. L’heure des compromis politiques pour sauver la biodiversité.
À la COP15 de la biodiversité de Montréal, qui s’ouvre le 7 décembre, les Nations unies pourraient promouvoir un mécanisme global de compensation des atteintes à la biodiversité par leur marchandisation. Un mécanisme illusoire et dangereux.