La nouvelle station d’épuration du centre pénitentiaire de Casabianda va être revue à la hausse pour traiter les eaux usées d’un futur camping privé cinq étoiles, à la demande du maire d’Aléria (Haute-Corse). Depuis une dizaine d’années, les rejets partent dans la nature.
La plus ancienne roseraie au monde, conservatoire d’espèces rares et anciennes, est menacée par un projet immobilier du promoteur Emerige, à L’Haÿ-les-Roses, en région parisienne. Le volet économique de l’opération est contesté.
Des zones de contamination ont été identifiées à Saint-Nicolas-d’Aliermont (Seine-Maritime) dans un parc pour enfants construit sur l’ancien site d’une entreprise d’assemblage de réveils et de pendules dont le processus de fabrication intégrait du radium et du tritium. C’est ce que révèle un rapport de l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, dont Mediapart a eu connaissance.
Quelque 8 000 personnes ont à nouveau manifesté à Marseille le 14 novembre, scandant des slogans hostiles à la mairie de Jean-Claude Gaudin. Alors que des perquisitions ont eu lieu à l’Hôtel de Ville, des expertises ont refait surface, qui sonnaient l’alerte dès 2014.
Un comité de pilotage se tient vendredi 12 octobre à Nantes pour préparer l’attribution des terres de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Selon les documents obtenus par Mediapart, la préfecture et la chambre d’agriculture s’entendent pour maintenir le plus grand flou sur l’état des lieux.
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
La faute aux bobos et à leur goût pour les quartiers « typiques » bien entendu. C’est en tout cas ce qu’on lit beaucoup çà et là. Pour lever le voile sur tous les autres facteurs qui expliquent la gentrification parfois brutale de certains endroits, Usul et Cotentin ont dégoté un quartier de Lyon en cours de gentrification, La Guillotière.
Mediapart a recueilli des témoignages directs sur l’explosion d’une grenade qui a coûté sa main à un jeune homme, la semaine dernière dans la ZAD à Notre-Dame-des-Landes. Ces récits contestent la première version des gendarmes. Des manifestations ont lieu mercredi 30 mai pour demander l’interdiction de l’usage de ces armes contre les civils.
Sous la pression de l’échéance des Jeux olympiques et de la construction du métro du Grand Paris, l’État prévoit de stocker dès 2019 des déblais de chantier sur les terres du Triangle de Gonesse. Elles en perdraient aussitôt leur usage agricole. Les opposant·e·s à EuropaCity s’y retrouvent dimanche 27 mai.
Jeudi et vendredi, les gendarmes ont procédé à de nouvelles destructions d'habitats. Une dizaine de cabanes et maisons ont été évacuées, des lieux pour la plupart inhabités aujourd'hui. Les zadistes sont en « colère » mais sur le fond, le fait que tous les autres lieux soient désormais couverts par des dossiers et projets les rend optimistes.
À quelques jours d’un comité de pilotage décisif pour l’avenir de la ZAD, ses habitant·e·s vivent un impitoyable dilemme : accepter de composer avec les règles de l’État ou se confronter à la puissance publique. Reportage.
Alors qu’Édouard Philippe dit vouloir évacuer la ZAD « avec une immense détermination tranquille », la journaliste et activiste canadienne prend la défense de la zone et de « sa vision essentielle de la politique » : il ne suffit pas de dire non aux injustices, il faut aussi faire advenir le monde que l’on veut défendre.
Le bras de fer entre l’État et les habitant·e·s de la ZAD autour de l’identification personnelle cache une autre bataille : l’opposition entre un modèle individuel et la défense de la gestion collective des terres. L’État ne veut pas d’un nouveau Larzac, mais les usages communs des terres sont en plein essor.
Le chef de l’État a menti à six reprises au sujet de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes lors de son entretien télé avec BFM et Mediapart dimanche soir. Voici de quoi rétablir quelques faits.
La visite surprise d’Édouard Philippe et de Gérard Collomb à Notre-Dame-des-Landes, vendredi après-midi, a clos la semaine d’expulsion partielle de la ZAD. Par les conditions et la méthode d’expulsion qu’elle a choisie, la puissance publique s’est montrée plus que coercitive : vengeresse. Une manif contre les expulsions se tient samedi après-midi à Nantes et dimanche, une convergence aura lieu sur la zone.
Invité de TF1, le chef de l’État a indiqué que « l’opération est arrivée à un point où tout ce qui était évacuable a été évacué » sur la ZAD. Les habitants et leurs soutiens restent dubitatifs, même si la journée de jeudi a montré une accalmie sur le terrain – malgré quelques affrontements épisodiques. Les trois jours précédents, l’opération a fait plus de 130 blessés.