Malgré l’opposition d’une bonne partie du monde du nucléaire et de ses défenseurs, l’Assemblée nationale a adopté mardi soir l’article de loi fusionnant les instances de sûreté. Le gouvernement s’est montré inflexible et n’a accepté aucun amendement à son projet.
Alors que les députés examinent lundi 11 mars le projet de loi de refonte de la sûreté nucléaire, le président des commissions locales d’information du public, maillons importants du système, alerte dans Mediapart contre « un projet technocratique dangereux ».
Lors de la niche parlementaire du Parti socialiste, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi pour « protéger le groupe EDF d’un démembrement ». Le texte a fait l’objet d’un compromis avec le gouvernement, mais constitue une première victoire symbolique.
L’entreprise britannique Ineos construit en Belgique une usine destinée à transformer du gaz de schiste américain en éthylène, qui sert de base à la production de plastique. Les autorités locales soutiennent à bout de bras ce projet. Des ONG introduisent mercredi un nouveau recours.
Activistes climat et élus écologistes sont descendus dans la rue ce dimanche à Bordeaux pour demander au préfet de la Gironde de refuser le forage de huit puits de pétrole dans la forêt de La Teste-de-Buch. Tous dénoncent le double discours climatique du gouvernement.
Les grands groupes pétroliers occidentaux ont tiré un trait sur leurs engagements de lutte contre les dérèglements climatiques. Tous n’affichent plus qu’un objectif : produire toujours plus de pétrole et engranger toujours plus d’argent. Comme l’exigent leurs actionnaires.
Le Sénat démarre mercredi 7 février l’examen du projet de loi de fusion du système de sûreté nucléaire. Le gouvernement s’obstine alors que personnels et déontologues s’inquiètent d’une réforme qui touche à la spécificité historique du modèle français.
Avec la nouvelle hausse de 10 %, le prix de l’électricité a augmenté de plus de 40 % en deux ans et doublé depuis 2008. Cette augmentation s’inscrit dans les engagements d’austérité pris par le gouvernement auprès de la Commission européenne. Au détriment des plus précaires.
Dans un livre lumineux, le philosophe Ange Pottin retrace la généalogie de l’« écologie nucléaire » rêvée par les créateurs de la filière dans les années 1950, fondée sur l’idée qu’un jour, les réacteurs atomiques pourront recycler à l’infini leur combustible.
Ce lundi 29 janvier, Martine Orange du pôle éco-social de Mediapart était l'invitée de « Abonnez-vous » l’émission Twitch de Mediapart pour parler d'EDF et du prix de l'énergie, puis Yann Philippin est revenu sur l’affaire Darmanin/PSG.
Début 1973, l’émir du Qatar commence à reprendre le contrôle des ressources pétrolières du pays. C’est le début d’un enrichissement continu pour l’émirat, avec l’aide de la CFP, l’ancêtre de TotalEnergies. Le Qatar a désormais les moyens de poursuivre sa stratégie d’influence.
La multinationale franco-britannique prétend adopter des pratiques écologiques durables dans le monde entier. En réalité, elle est à l’origine de 58 violations environnementales en Amazonie péruvienne. Elles impactent des peuples autochtones.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. « À l’air libre » reçoit Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Alors que la ministre de la transition énergétique se rend ce dimanche à la COP28, nous avons voulu savoir si Agnès Pannier-Runacher allait s’opposer au projet de forage de huit nouveaux puits de pétrole sur la concession de la société Vermilion, dans la forêt de La Teste-de-Buch (Gironde). Ce projet va à l’encontre de toutes les alertes des scientifiques du Giec ou des préconisations de l’Agence internationale de l’énergie, même si l’entreprise s’engage à arrêter toute exploitation d’ici à 2040, comme le veut la loi Hulot.
La compagnie franco-britannique a obtenu l’autorisation de chercher et d’exploiter des hydrocarbures dans 74 aires naturelles protégées à travers le monde. Malgré sa promesse de minimiser toute pression sur la biodiversité, le groupe est incapable de prouver la réalité de ses engagements.
En désaccord depuis des mois, les deux organisations s’opposent désormais publiquement sur le futur du brut. L’Agence internationale de l’énergie anticipe son déclin rapide. Quant au cartel des pays producteurs, il lui voit un avenir radieux.