Alors que la société Imerys, qui prévoit d’ouvrir une mine de lithium à Échassières, multiplie les débats publics, les habitants restent dubitatifs tandis que plane la question sans réponse de la façon dont doit être menée la transition énergétique.
Face à la menace d’un conflit ouvert entre Israël et l’Iran, les spécialistes des marchés de l’énergie excluent le recours à l’arme pétrolière comme en 1973. Mais cela n’évacue pas le risque d’un choc pétrolier, malgré tout. L’Europe serait alors à nouveau en première ligne.
Quinze activistes de Greenpeace, dont son directeur général Jean-François Julliard, ont comparu mardi devant le tribunal de Cherbourg, poursuivis pour s’être introduits sur le site de l’EPR de Flamanville. Un procès éminemment politique au cœur de l’une des régions les plus nucléarisées au monde.
Un patrimoine ancien mal isolé, de grands volumes à éclairer et à chauffer, des décors à transporter : le bilan carbone des opéras est lourd, et les moyens de l’alléger complexes. Illustrations à Rennes, Paris et Bruxelles.
Au premier sommet de l’énergie nucléaire, une trentaine de pays se sont engagés à en « déverrouiller le potentiel ». Mais pour tripler les capacités mondiales d’ici 2050, il faudrait construire mille réacteurs en moins de 30 ans, un objectif irréaliste.
Les représentants du CSE d’EDF s’opposent au projet de réorganisation de la branche nucléaire du groupe. Celle-ci ne semble avoir qu’un but : permettre la construction des EPR voulus par le pouvoir, en ouvrant largement la porte aux intérêts privés.
Malgré la guerre en Ukraine, la France continue d’acheter d’énormes quantités d’uranium à l’entreprise d’État Rosatom. Peut-on prétendre soutenir Kyiv tout en versant plusieurs centaines de millions d’euros par an à son ennemi ? Des députés appellent à en finir.
Malgré l’opposition d’une bonne partie du monde du nucléaire et de ses défenseurs, l’Assemblée nationale a adopté mardi soir l’article de loi fusionnant les instances de sûreté. Le gouvernement s’est montré inflexible et n’a accepté aucun amendement à son projet.
Alors que les députés examinent lundi 11 mars le projet de loi de refonte de la sûreté nucléaire, le président des commissions locales d’information du public, maillons importants du système, alerte dans Mediapart contre « un projet technocratique dangereux ».
Lors de la niche parlementaire du Parti socialiste, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi pour « protéger le groupe EDF d’un démembrement ». Le texte a fait l’objet d’un compromis avec le gouvernement, mais constitue une première victoire symbolique.
L’entreprise britannique Ineos construit en Belgique une usine destinée à transformer du gaz de schiste américain en éthylène, qui sert de base à la production de plastique. Les autorités locales soutiennent à bout de bras ce projet. Des ONG introduisent mercredi un nouveau recours.
Activistes climat et élus écologistes sont descendus dans la rue ce dimanche à Bordeaux pour demander au préfet de la Gironde de refuser le forage de huit puits de pétrole dans la forêt de La Teste-de-Buch. Tous dénoncent le double discours climatique du gouvernement.
Les grands groupes pétroliers occidentaux ont tiré un trait sur leurs engagements de lutte contre les dérèglements climatiques. Tous n’affichent plus qu’un objectif : produire toujours plus de pétrole et engranger toujours plus d’argent. Comme l’exigent leurs actionnaires.
Le Sénat démarre mercredi 7 février l’examen du projet de loi de fusion du système de sûreté nucléaire. Le gouvernement s’obstine alors que personnels et déontologues s’inquiètent d’une réforme qui touche à la spécificité historique du modèle français.
Avec la nouvelle hausse de 10 %, le prix de l’électricité a augmenté de plus de 40 % en deux ans et doublé depuis 2008. Cette augmentation s’inscrit dans les engagements d’austérité pris par le gouvernement auprès de la Commission européenne. Au détriment des plus précaires.
Dans un livre lumineux, le philosophe Ange Pottin retrace la généalogie de l’« écologie nucléaire » rêvée par les créateurs de la filière dans les années 1950, fondée sur l’idée qu’un jour, les réacteurs atomiques pourront recycler à l’infini leur combustible.