Le nouveau gouvernement a choisi la facilité pour trouver de nouvelles recettes : taxer à nouveau l’électricité. Une mesure socialement injuste qui accentue l’instabilité économique et obscurcit la transition écologique.
Pour combler son déficit budgétaire, le gouvernement veut augmenter les taxes sur l’électricité. Pour l’économiste Anne Debregeas, il faut revoir de fond en comble les prix de l’électricité, afin de les aligner sur les coûts de production et assainir un système absurde et incompréhensible.
Selon les informations de Mediapart, le ministère de l’économie et des finances a décidé de mettre fin au versement automatique du chèque énergie qui concerne 5,6 millions de Français parmi les plus pauvres. Une économie potentielle de 1 milliard d’euros.
L’opacité d’EDF sur la vulnérabilité des futurs EPR2 à Gravelines n’est pas une nouveauté. Déjà de nombreuses questions sur les EPR de Penly en Seine-Maritime étaient restées sans réponse, témoigne Michel Badré, qui a présidé le débat public sur la construction des nouveaux réacteurs.
Le site nucléaire d’EDF dans le Nord, où doivent être construits deux réacteurs EPR2, est trop vulnérable à la hausse du niveau de la mer dans le contexte du dérèglement climatique, selon une étude de Greenpeace. L’industriel assure s’appuyer sur les rapports du Giec.
La première soirée de débat public sur les futurs réacteurs EPR2 de Gravelines, dans le Nord, a souligné le déséquilibre entre la parole des représentants d’EDF, rompus aux éléments de langage, et celle des associations écologiques qui manquent de moyens.
Mediapart a pu consulter le projet de statuts de la nouvelle autorité de sûreté nucléaire : le service dédié au dialogue avec la société civile est dorénavant intégré à la direction de la communication, attisant le soupçon d’une reprise en main politique.
L’arrêt intempestif de l’EPR de Flamanville la semaine passée, quelques heures après son démarrage en grande pompe, pourrait en annoncer d’autres tant ce réacteur est marqué par les anomalies et défauts de fabrication. Les réactions nucléaires ont pu reprendre samedi matin. Mais pour combien de temps ?
L’Union européenne veut relancer ses activités minières pour décarboner son économie et tendre vers la souveraineté énergétique. Cartographie des réserves potentielles du Vieux Continent en lithium.
Alors que la société Imerys, qui prévoit d’ouvrir une mine de lithium à Échassières, multiplie les débats publics, les habitants restent dubitatifs tandis que plane la question sans réponse de la façon dont doit être menée la transition énergétique.
Face à la menace d’un conflit ouvert entre Israël et l’Iran, les spécialistes des marchés de l’énergie excluent le recours à l’arme pétrolière comme en 1973. Mais cela n’évacue pas le risque d’un choc pétrolier, malgré tout. L’Europe serait alors à nouveau en première ligne.
Quinze activistes de Greenpeace, dont son directeur général Jean-François Julliard, ont comparu mardi devant le tribunal de Cherbourg, poursuivis pour s’être introduits sur le site de l’EPR de Flamanville. Un procès éminemment politique au cœur de l’une des régions les plus nucléarisées au monde.
Un patrimoine ancien mal isolé, de grands volumes à éclairer et à chauffer, des décors à transporter : le bilan carbone des opéras est lourd, et les moyens de l’alléger complexes. Illustrations à Rennes, Paris et Bruxelles.
Au premier sommet de l’énergie nucléaire, une trentaine de pays se sont engagés à en « déverrouiller le potentiel ». Mais pour tripler les capacités mondiales d’ici 2050, il faudrait construire mille réacteurs en moins de 30 ans, un objectif irréaliste.
Les représentants du CSE d’EDF s’opposent au projet de réorganisation de la branche nucléaire du groupe. Celle-ci ne semble avoir qu’un but : permettre la construction des EPR voulus par le pouvoir, en ouvrant largement la porte aux intérêts privés.
Malgré la guerre en Ukraine, la France continue d’acheter d’énormes quantités d’uranium à l’entreprise d’État Rosatom. Peut-on prétendre soutenir Kyiv tout en versant plusieurs centaines de millions d’euros par an à son ennemi ? Des députés appellent à en finir.