Ce lundi 29 janvier, Martine Orange du pôle éco-social de Mediapart était l'invitée de « Abonnez-vous » l’émission Twitch de Mediapart pour parler d'EDF et du prix de l'énergie, puis Yann Philippin est revenu sur l’affaire Darmanin/PSG.
Début 1973, l’émir du Qatar commence à reprendre le contrôle des ressources pétrolières du pays. C’est le début d’un enrichissement continu pour l’émirat, avec l’aide de la CFP, l’ancêtre de TotalEnergies. Le Qatar a désormais les moyens de poursuivre sa stratégie d’influence.
La multinationale franco-britannique prétend adopter des pratiques écologiques durables dans le monde entier. En réalité, elle est à l’origine de 58 violations environnementales en Amazonie péruvienne. Elles impactent des peuples autochtones.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. « À l’air libre » reçoit Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Alors que la ministre de la transition énergétique se rend ce dimanche à la COP28, nous avons voulu savoir si Agnès Pannier-Runacher allait s’opposer au projet de forage de huit nouveaux puits de pétrole sur la concession de la société Vermilion, dans la forêt de La Teste-de-Buch (Gironde). Ce projet va à l’encontre de toutes les alertes des scientifiques du Giec ou des préconisations de l’Agence internationale de l’énergie, même si l’entreprise s’engage à arrêter toute exploitation d’ici à 2040, comme le veut la loi Hulot.
La compagnie franco-britannique a obtenu l’autorisation de chercher et d’exploiter des hydrocarbures dans 74 aires naturelles protégées à travers le monde. Malgré sa promesse de minimiser toute pression sur la biodiversité, le groupe est incapable de prouver la réalité de ses engagements.
En désaccord depuis des mois, les deux organisations s’opposent désormais publiquement sur le futur du brut. L’Agence internationale de l’énergie anticipe son déclin rapide. Quant au cartel des pays producteurs, il lui voit un avenir radieux.
Les producteurs d’énergie sillonnent les campagnes à la recherche de terrains pour y installer des champs de panneaux solaires. En Loire-Atlantique, les agriculteurs y voient une nouvelle manne. Mais leurs représentants syndicaux pointent le risque de spéculation foncière.
En proie à de graves dissensions internes, le cartel des pays producteurs de pétrole est parvenu à un accord de principe. Afin de maintenir des prix élevés, tous acceptent de réduire leur production, mais pas autant qu’escompté.
La ministre de la transition énergétique a annulé à la dernière minute une réunion avec les salariés de l’IRSN, l’expert public du nucléaire. Résultat : près de 100 000 euros d’ardoise pour l’établissement public. Récit d’une très coûteuse inconséquence.
Il n’y a jamais eu autant de projets de champs éoliens dans le monde. Pourtant, la plupart des industriels rencontrent de nombreuses difficultés et perdent de l’argent. Les fabricants européens vont-ils connaître le même sort que ceux du solaire face à la Chine ?
Après une longue négociation avec EDF, le gouvernement a présenté sa réforme du marché de l’électricité. Si sur le papier le projet est censé assurer des prix modérés et protéger les consommateurs de la spéculation des marchés, beaucoup d’aspects restent flous.
Le gouvernement a finalisé son projet de loi de fusion des instances de sûreté nucléaire, l’ASN et l’IRSN. Mediapart a pu le consulter. Après neuf mois de manifestations, tribunes, réunions de crise et assemblées générales, le texte n’a que très peu bougé.
Au printemps, les responsables occidentaux pensaient avoir tourné la page de la crise de l’énergie. Erreur. Alors que la consommation mondiale de pétrole n’a jamais été aussi élevée, les prix recommencent à s’emballer. Tous les scénarios d’endiguement de l’inflation, d’atterrissage en douceur des économies occidentales s’en trouvent menacés.
C’est la seule mesure de réduction du déficit connue à ce jour et d’importance : le bouclier tarifaire va peu à peu se réduire. Dès le 1er août, les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter de 10 %. Présenté comme un geste en faveur des ménages et des entreprises, ce bouclier tarifaire sert surtout à couvrir les dysfonctionnements d’un marché mal conçu pour le bénéfice d’une concurrence factice.
L’exécutif maintient son projet de refonte forcée des instances de contrôle de la sûreté nucléaire, malgré son rejet par les parlementaires et l’opposition massive des salariés de l’IRSN, principal organisme public d’expertise. Une loi est annoncée d’ici à l’automne.