Les producteurs d’énergie sillonnent les campagnes à la recherche de terrains pour y installer des champs de panneaux solaires. En Loire-Atlantique, les agriculteurs y voient une nouvelle manne. Mais leurs représentants syndicaux pointent le risque de spéculation foncière.
En proie à de graves dissensions internes, le cartel des pays producteurs de pétrole est parvenu à un accord de principe. Afin de maintenir des prix élevés, tous acceptent de réduire leur production, mais pas autant qu’escompté.
La ministre de la transition énergétique a annulé à la dernière minute une réunion avec les salariés de l’IRSN, l’expert public du nucléaire. Résultat : près de 100 000 euros d’ardoise pour l’établissement public. Récit d’une très coûteuse inconséquence.
Il n’y a jamais eu autant de projets de champs éoliens dans le monde. Pourtant, la plupart des industriels rencontrent de nombreuses difficultés et perdent de l’argent. Les fabricants européens vont-ils connaître le même sort que ceux du solaire face à la Chine ?
Après une longue négociation avec EDF, le gouvernement a présenté sa réforme du marché de l’électricité. Si sur le papier le projet est censé assurer des prix modérés et protéger les consommateurs de la spéculation des marchés, beaucoup d’aspects restent flous.
Le gouvernement a finalisé son projet de loi de fusion des instances de sûreté nucléaire, l’ASN et l’IRSN. Mediapart a pu le consulter. Après neuf mois de manifestations, tribunes, réunions de crise et assemblées générales, le texte n’a que très peu bougé.
Au printemps, les responsables occidentaux pensaient avoir tourné la page de la crise de l’énergie. Erreur. Alors que la consommation mondiale de pétrole n’a jamais été aussi élevée, les prix recommencent à s’emballer. Tous les scénarios d’endiguement de l’inflation, d’atterrissage en douceur des économies occidentales s’en trouvent menacés.
C’est la seule mesure de réduction du déficit connue à ce jour et d’importance : le bouclier tarifaire va peu à peu se réduire. Dès le 1er août, les tarifs réglementés de l’électricité vont augmenter de 10 %. Présenté comme un geste en faveur des ménages et des entreprises, ce bouclier tarifaire sert surtout à couvrir les dysfonctionnements d’un marché mal conçu pour le bénéfice d’une concurrence factice.
L’exécutif maintient son projet de refonte forcée des instances de contrôle de la sûreté nucléaire, malgré son rejet par les parlementaires et l’opposition massive des salariés de l’IRSN, principal organisme public d’expertise. Une loi est annoncée d’ici à l’automne.
Le 30 juin, les tarifs réglementés du gaz auront vécu, au nom de la « concurrence libre et non faussée ». Plus de 2,6 millions de ménages, soit le quart des consommateurs de gaz, sont concernés par cette mesure, qui alimente une insécurité tarifaire et contractuelle.
Les parlementaires ont massivement voté mardi 16 mai la loi de relance du nucléaire, à l’issue d’une séance agitée. Le gouvernement reporte la fusion très critiquée des instances chargées de la sûreté des centrales. La gauche s’est divisée.
Le sous-sol des pays de l’ex-Yougoslavie regorge de lignite, ce charbon très polluant qui alimente les vieilles centrales bâties à l’époque. Malgré de terribles conséquences environnementales et sanitaires, les autorités refusent toujours de renoncer à leur « or noir ».
Les conclusions d’un vaste débat national sur la relance d’un programme nucléaire ont été dévoilées mercredi 26 avril. La portée est toute relative car le gouvernement a déjà tranché. Néanmoins, elles livrent quelques enseignements et en particulier sur la place centrale des questions de sobriété.
L’association de consommateurs CLCV a étudié sur une période de dix ans le fonctionnement du marché de l’électricité en France. Son constat est troublant : la production nucléaire baisse de façon continue au profit de celle des centrales à gaz. La gestion du nucléaire se fait-elle vraiment dans l’intérêt des clients ?
À la surprise générale, les députés ont rejeté la fusion du principal organisme public d’expertise sur le nucléaire, l’IRSN, avec l’Autorité de sûreté nucléaire. Mais à quoi sert cet institut méconnu du grand public ? Entretien avec le sociologue Mathias Roger alors que la loi d’accélération du nucléaire doit être votée mardi 21 mars.
L’Assemblée nationale examine un texte de simplification administrative pour faciliter la construction des réacteurs EPR2 voulue par Emmanuel Macron. Très technique, le texte soulève l’indignation des personnels de l’IRSN, principal organisme d’expertise et de recherche sur le nucléaire, qui va être fusionné avec l'Autorité de sûreté.