Pour lutter contre le dérèglement climatique, faut-il favoriser le chauffage électrique dans les logements neufs ? Intense bataille autour d’un article du projet de loi sur la transition énergétique, en cours de discussion à l’Assemblée.
Deux conflits agitent le monde agricole autour d’enjeux décisifs pour son avenir : peut-on compenser la destruction de sites naturels ravagés par un barrage ? Comment gagner la bataille de l’eau dans l'agriculture alors que se dérègle le climat ? L’avenir des paysans est-il industriel, avec des fermes géantes vouées à l'agrobusiness ? Le gouvernement ne répond à aucune de ces questions.
Le témoignage de l’ancien directeur de la centrale de Fukushima, Masao Yoshida, interrogé très longuement par une commission d’enquête gouvernementale en 2011, provoque une tempête médiatique au Japon.
Brancher la Bretagne sur les éoliennes irlandaises ? Le projet est à l'étude. Malgré l'opposition du préfet de région, qui milite, lui, pour l'installation d'une centrale thermique fossile à Landivisiau.
Alors que le PIB stagne en France depuis le début de l’année, les penseurs et militants de «l’après croissance» gagnent en audience. Ils ambitionnent de produire de nouveaux modèles macroéconomiques adaptés à la crise écologique. Une conférence internationale se tient en Allemagne autour du slogan «Votre récession n’est pas notre décroissance».
En présentant ce mercredi son texte sur la transition énergétique, le gouvernement a affiché de grandes ambitions, voulant faire de la France « l’un des Etats membres de l’Union européenne les plus engagés ». Des promesses qui ne résistent pas à l'analyse : la future loi manque plusieurs occasions de renverser la table.
La réforme de l’écotaxe va-t-elle permettre que « l’argent revienne aux Français », comme l’a promis Ségolène Royal ? Rien n’est moins sûr. La recette réelle de l'écotaxe pour les comptes publics sera comprise entre 300 et 400 millions d'euros, et non 550 comme annoncé par la ministre. L'État s'apprête à verser entre 100 et 200 millions d'euros à Écomouv.
L’une des principales mesures de l’avant-projet de loi sur la transition énergétique, selon Ségolène Royal, la reconnaissance du tiers financement, ne se trouve pas dans la version finale du texte rédigée par les services de son ministère.
Le texte final de l’avant-projet de loi sur la transition énergétique ne correspond pas aux annonces faites la veille par Ségolène Royal. Il diffère aussi de la précédente version de travail, datée du 14 juin, sur des points pourtant importants, et mis en avant par la ministre dans sa communication. Analyse comparative.
L'Allemagne a engagé depuis plus de dix ans sa transition énergétique. Les factures des particuliers ont explosé, la consommation de charbon augmente. Mais les énergies renouvelables progressent fortement et le pays est en train de prendre une avance décisive dans les technologies vertes.
L’État a finalement décidé de renoncer à s’accorder le droit de fermer des réacteurs nucléaires pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Du coup, la promesse de fermeture de la centrale de Fessenheim avant 2017 semble abandonnée. Pour quelles raisons la loi sur la transition énergétique est-elle en recul ? «Parce que nous ne sommes pas en Corée du Nord», répond le pouvoir.
Le projet de loi sur la transition énergétique est présenté le 18 juin, dans un paroxysme de tensions et d'incertitudes sur son contenu. En l’absence de mesures fiscales, en plein plan d’austérité et dans une ambiguïté maintenue sur le nucléaire, le projet s’annonce minimaliste. Certains points essentiels y sont néanmoins attendus.
Sont-ils mauvais pour la santé ? Créent-ils vraiment des emplois ? Ont-ils un meilleur bilan climatique que le charbon ? L'investissement est-il rentable ? Le nouveau directeur général de la filiale gaz de schiste en Europe de Total et un porte-parole des pétroliers face à une experte écologiste et un économiste critique. Débat vidéo.
Une des principales innovations financières liées à la transition énergétique est bloquée par le monde bancaire. Les mésaventures du tiers financement illustrent à merveille le conservatisme des institutions face aux enjeux écologiques.
Le coût de l’électricité nucléaire ne cesse de croître en France : il a augmenté de 21 % entre 2010 et 2013, pour atteindre quasiment 60 euros par mégawatt-heure, contre seulement 49,6 en 2010, analyse la Cour des comptes, dans un rapport publié le 27 mai.
Malgré les alertes des climatologues sur la part décisive des énergies fossiles dans le dérèglement climatique, le groupe français veut ouvrir une grosse centrale à charbon en Afrique du Sud. Une association de défense de l’environnement proteste.