Le groupe Areva cherche depuis des années à conclure un accord avec Taipower, la société qui produit l'électricité à Taïwan, pour retraiter les déchets nucléaires de l'île. Alors qu'Areva est au bord de la faillite, le projet est en passe d'aboutir.
François Brottes, président de l’influente commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, devrait prendre la tête de RTE, la filiale d’EDF chargée de transporter l'électricité. Une récompense à 33 000 euros par mois, qui soulève la question du conflit d’intérêts pour ce proche de François Hollande.
Selon un nouveau rapport établi par les consultants Mycle Schneider et Antony Froggatt, qui synthétise de nombreuses données chiffrées mondiales, l'industrie nucléaire décline et résiste de plus en plus difficilement au déploiement des énergies renouvelables, mieux adaptées à l'économie actuelle.
Imposé par 49.3 dans la loi Macron, le projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs connaît depuis le début une histoire de passages en force. L’incapacité du pouvoir à organiser un débat serein sur un sujet aussi fondamental offre une preuve de plus de son immaturité démocratique, particulièrement sur les sujets écologiques.
Engie, ex-GDF-Suez, est mis en cause par la justice italienne pour le « désastre environnemental » de la centrale à charbon de Vado Ligure, responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes, selon une expertise scientifique.
Le coût de la résiliation de l'aéroport est limité, entre 100 et 200 millions d’euros, selon des opposants au projet qui ont étudié le contrat de la filiale de Vinci qui a emporté le projet. Une audience importante pour le sort de l'aérogare se tient ce jeudi 18 juin à Nantes.
Un rapport confidentiel de l’IRSN révèle de graves dysfonctionnements de pièces importantes de l’EPR de Flamanville (Manche). Ce document, que Mediapart publie intégralement, pointe « de multiples modes de défaillances aux conséquences graves » sur les soupapes de sûreté. Ces nouvelles anomalies viennent s’ajouter aux défauts de fabrication de la cuve du réacteur.
En pleine préparation du sommet sur le climat de décembre, la COP 21, l’État vient d’autoriser le projet de centrale à gaz de Poweo Direct Énergie en Bretagne. Pour rendre son avis favorable, l’enquête publique a fait de curieux décomptes.
Le décret d’autorisation de l’EPR expire en avril 2017. Si le réacteur ne peut être mis en service à cette date, le gouvernement pourra annuler son cadre réglementaire. Mais l’État s’est privé du pouvoir qui lui avait permis de fermer le surgénérateur Superphénix en 1997.
Il devait être le joyau de la filière nucléaire française: l’EPR de Flamanville n’a jamais été si proche du crash, après l’alerte récente de l’autorité de sûreté sur les défauts de sa cuve. Une alerte grave qui vient se rajouter aux six années de retard et au triplement du coût. Depuis dix ans, industriels et État ont fait de ce réacteur un enjeu irrationnel de grandeur nationale. Chronique d’un aveuglement.
Mediapart s'est procuré le rapport commandé par l'Ademe sur une France 100 % renouvelable en 2050 : le potentiel énergétique est colossal, et ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire. Mais visiblement, il dérange puisque sa publication a été repoussée. Nous le publions en intégralité pour ouvrir le débat que l'administration a voulu refermer.
Des négociations en cours pourraient permettre à EDF de régulariser une partie des dépassements de temps de travail dans les centrales nucléaires, pourtant dénoncés comme dangereux par l’autorité de sûreté.
Un document du ministère de l'écologie sur les objectifs de la France pour le climat précise l'année de la mise en œuvre de tous les objectifs. Tous sauf un : l'échéance de la baisse de la part du nucléaire à 50 %, fixée à 2025, a disparu.
Deux associations, le CLER et FNE, saisissent la Commission européenne pour de nombreuses infractions de la France aux règles de l’Union sur l’efficacité énergétique. C’est un mauvais signe pour le gouvernement, en pleine gestation parlementaire de la loi de Ségolène Royal sur la transition énergétique.
Comment continuer à gagner de l’argent malgré la volonté affichée de faire baisser la demande ? Les entreprises de l’énergie ont une idée : valoriser les économies d’électricité réalisées par les consommateurs, grâce à « l’effacement ». Elles profitent de la loi de transition énergétique, débattue au Sénat, pour défendre leurs intérêts. L'UFC s'insurge.