Entre les porteurs du projet d’enfouissement, forts de vingt ans de processus parlementaire et de débats publics, et ceux qui le combattent au nom de ses dangers potentiels, le désaccord est total. La surdité institutionnelle à cette critique agrandit au fil des ans l’écart entre pro et anti. Une manifestation d'occupation du futur site des travaux se tient samedi 16 juillet.
Il y a cinquante ans exactement, le premier tir nucléaire français du Pacifique embrasait l'océan. La ministre de la santé Marisol Touraine a proposé mercredi une nouvelle version du décret d'indemnisation des victimes des essais. Sans satisfaire les associations de défense des Polynésiens.
Malgré les incertitudes créées par le Brexit, le gouvernement et EDF veulent lancer le projet de construction de deux EPR. Le comité central d’entreprise du groupe est convoqué pour donner un avis sur ce projet contesté.
Les tours de passe-passe comptable pour masquer les coûts cachés du nucléaire continuent. EDF a annoncé à l’Autorité de sûreté nucléaire son intention de reporter le démantèlement des centrales arrêtées, dans le but d'améliorer son bilan. Au mépris de la sécurité collective.
Dans la très encombrée – et nucléarisée – vallée du Rhône, une filiale du groupe s’apprête à construire une autoroute du gaz. Mais l’utilité de cette canalisation, explosive par nature, reste à démontrer. Où se mêlent intérêts industriels, enjeux européens et interrogations sur l’exploitation, localement, des gaz de schiste.
L’équivalent de cinq réacteurs nucléaires a été effacé de la production nationale d’électricité depuis deux jours, indique la CGT. Ce n’est pas la première fois que des grèves provoquent des baisses de production, mais il est rare qu’elles découlent d’un mouvement national.
Pour la première fois, une entreprise sous-traitante d’EDF pour la maintenance de ses centrales nucléaires est reconnue coupable de la mort d’un salarié.
En août 2015, une vingtaine de familles ont porté plainte pour mise en danger d’autrui à la suite de rejets gazeux malodorants et irritants en provenance des usines de Lacq. La reconversion du site en plateforme chimique crée de nouveaux problèmes pour les riverains.
Le conseil d’administration d’EDF de ce 22 avril était annoncé sous haute tension. L’ordre du jour est explosif : Hinkley Point. Ce projet de construction de deux EPR britanniques est devenu le point de fusion de la rébellion des salariés, syndicats et cadres dirigeants confondus, face à la direction et au gouvernement qui s’entêtent à défendre ce projet ruineux pour les intérêts français.
Le projet de construction de deux EPR en Grande-Bretagne suscite toujours autant d’opposition. Dans une très longue note, publiée par Mediapart, des ingénieurs d’EDF prônent le report du projet, estimant qu’il met en péril le groupe et le renouvellement du parc nucléaire français.
Alors que le cinquième anniversaire de la catastrophe de Fukushima ravive l'attention internationale sur les dégâts de l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire, la préférence française pour l’atome ne va plus de soi en Europe.
Une plainte pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui et pollution des eaux » a été déposée à Paris. L’avocate des autorités municipales et cantonales de Genève, Corinne Lepage, était, lundi 7 mars à Genève pour détailler cette « bataille juridique de grande ampleur ».
Le gouvernement reporte une nouvelle fois la présentation d’un document clef pour la mise en œuvre de la loi de transition énergétique. Et jette le doute sur la faisabilité de la mise en œuvre de sa propre loi.
EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs, mais seule l’Autorité de sûreté peut l’y autoriser. Les exigences du gendarme du nucléaire exaspèrent le groupe, qui craint de ne pouvoir faire face aux énormes dépenses rendues nécessaires par le vieillissement de son parc de production.
Avec la chute du prix de l’électricité sur le marché, l’avantage compétitif du nucléaire français a fondu. Pire, EDF n’est même plus assuré de rentrer dans ses coûts. Le groupe pourrait être contraint de fermer des réacteurs pour des raisons économiques. Pourtant, son PDG, Jean-Bernard Lévy, reste dans le déni de cette impasse industrielle.