La Commission met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par un consortium Poweo-Direct Energie et Siemens, au prix d’une subvention pouvant atteindre 40 millions d’euros par an pendant vingt ans.
La catastrophe environnementale qui se déroule actuellement en Californie oblige les États-Unis à ouvrir les yeux sur les dégâts causés par l’exploitation massive de gaz naturel et le cadre juridique insuffisant qui l’entoure.
Le pétrolier Maurel & Prom est mis en cause par des ONG françaises et péruviennes après son désengagement d’une plateforme en Amazonie. Cette société dirigée par Jean-François Hénin, l’ancien financier du Crédit lyonnais, condamné dans l’affaire Executive Life, a minimisé « les risques liés à l’utilisation de produits toxiques ».
Quelle que soit l'issue de la COP21, l'année 2015 sera celle de l'explosion des énergies renouvelables, en premier lieu des éoliennes. Plusieurs études d'analystes financiers montrent que cette évolution est inéluctable, même si les combustibles fossiles font de la résistance.
Le marché pétrolier croule sous les excès d'offre. Les prix ont plongé de plus de 60 % en un an. Mais l’OPEP a décidé de ne pas réduire sa production, sous la pression de Riyad, au risque de faire plonger encore plus les cours et de déséquilibrer les économies pétrolières.
Dans un document d’orientation stratégique pour l’évolution du modèle énergétique, l’administration évite de planifier la baisse de la consommation, qu’il s’agisse de sobriété ou d’efficacité, pourtant votée avant l’été.
Après les autoroutes, les barrages: le bradage du patrimoine public devrait se poursuivre. La direction européenne de la concurrence vient d’ouvrir une enquête pour position dominante d’EDF dans l’hydroélectricité. Le gouvernement semble tout disposé à y répondre en remettant la rente hydraulique au privé, sans réciprocité. Nos révélations.
Qui va financer les dizaines de milliards d'euros nécessaires au démantèlement des centrales et au stockage des déchets ? Le contribuable ou les exploitants ? Le gouvernement allemand vient d'adopter une loi qui empêche que les entreprises ne se déchargent de leur responsabilité à bon compte. Pourtant, les incertitudes demeurent telles que de nombreuses « sorties de secours » ont été prévues. Explications.
La Cour de justice européenne a annulé le Safe Harbor, l'accord sur le transfert de données collectées par des entreprises américaines sur des internautes européens, en raison de la perte de confiance et du peu de protection face aux services de renseignement. Si les activités des géants du Web ne sont pas pour autant stoppées, le Safe Harbor devra être renégocié.
Le groupe Areva cherche depuis des années à conclure un accord avec Taipower, la société qui produit l'électricité à Taïwan, pour retraiter les déchets nucléaires de l'île. Alors qu'Areva est au bord de la faillite, le projet est en passe d'aboutir.
François Brottes, président de l’influente commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, devrait prendre la tête de RTE, la filiale d’EDF chargée de transporter l'électricité. Une récompense à 33 000 euros par mois, qui soulève la question du conflit d’intérêts pour ce proche de François Hollande.
Selon un nouveau rapport établi par les consultants Mycle Schneider et Antony Froggatt, qui synthétise de nombreuses données chiffrées mondiales, l'industrie nucléaire décline et résiste de plus en plus difficilement au déploiement des énergies renouvelables, mieux adaptées à l'économie actuelle.
Imposé par 49.3 dans la loi Macron, le projet Cigéo d’enfouissement des déchets radioactifs connaît depuis le début une histoire de passages en force. L’incapacité du pouvoir à organiser un débat serein sur un sujet aussi fondamental offre une preuve de plus de son immaturité démocratique, particulièrement sur les sujets écologiques.
Engie, ex-GDF-Suez, est mis en cause par la justice italienne pour le « désastre environnemental » de la centrale à charbon de Vado Ligure, responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes, selon une expertise scientifique.
Le coût de la résiliation de l'aéroport est limité, entre 100 et 200 millions d’euros, selon des opposants au projet qui ont étudié le contrat de la filiale de Vinci qui a emporté le projet. Une audience importante pour le sort de l'aérogare se tient ce jeudi 18 juin à Nantes.