Le conseil d’administration d’EDF de ce 22 avril était annoncé sous haute tension. L’ordre du jour est explosif : Hinkley Point. Ce projet de construction de deux EPR britanniques est devenu le point de fusion de la rébellion des salariés, syndicats et cadres dirigeants confondus, face à la direction et au gouvernement qui s’entêtent à défendre ce projet ruineux pour les intérêts français.
Le projet de construction de deux EPR en Grande-Bretagne suscite toujours autant d’opposition. Dans une très longue note, publiée par Mediapart, des ingénieurs d’EDF prônent le report du projet, estimant qu’il met en péril le groupe et le renouvellement du parc nucléaire français.
Alors que le cinquième anniversaire de la catastrophe de Fukushima ravive l'attention internationale sur les dégâts de l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire, la préférence française pour l’atome ne va plus de soi en Europe.
Une plainte pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui et pollution des eaux » a été déposée à Paris. L’avocate des autorités municipales et cantonales de Genève, Corinne Lepage, était, lundi 7 mars à Genève pour détailler cette « bataille juridique de grande ampleur ».
Le gouvernement reporte une nouvelle fois la présentation d’un document clef pour la mise en œuvre de la loi de transition énergétique. Et jette le doute sur la faisabilité de la mise en œuvre de sa propre loi.
EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs, mais seule l’Autorité de sûreté peut l’y autoriser. Les exigences du gendarme du nucléaire exaspèrent le groupe, qui craint de ne pouvoir faire face aux énormes dépenses rendues nécessaires par le vieillissement de son parc de production.
Avec la chute du prix de l’électricité sur le marché, l’avantage compétitif du nucléaire français a fondu. Pire, EDF n’est même plus assuré de rentrer dans ses coûts. Le groupe pourrait être contraint de fermer des réacteurs pour des raisons économiques. Pourtant, son PDG, Jean-Bernard Lévy, reste dans le déni de cette impasse industrielle.
La Commission met en doute les conditions de l’appel d’offres remporté par un consortium Poweo-Direct Energie et Siemens, au prix d’une subvention pouvant atteindre 40 millions d’euros par an pendant vingt ans.
La catastrophe environnementale qui se déroule actuellement en Californie oblige les États-Unis à ouvrir les yeux sur les dégâts causés par l’exploitation massive de gaz naturel et le cadre juridique insuffisant qui l’entoure.
Le pétrolier Maurel & Prom est mis en cause par des ONG françaises et péruviennes après son désengagement d’une plateforme en Amazonie. Cette société dirigée par Jean-François Hénin, l’ancien financier du Crédit lyonnais, condamné dans l’affaire Executive Life, a minimisé « les risques liés à l’utilisation de produits toxiques ».
Quelle que soit l'issue de la COP21, l'année 2015 sera celle de l'explosion des énergies renouvelables, en premier lieu des éoliennes. Plusieurs études d'analystes financiers montrent que cette évolution est inéluctable, même si les combustibles fossiles font de la résistance.
Le marché pétrolier croule sous les excès d'offre. Les prix ont plongé de plus de 60 % en un an. Mais l’OPEP a décidé de ne pas réduire sa production, sous la pression de Riyad, au risque de faire plonger encore plus les cours et de déséquilibrer les économies pétrolières.
Dans un document d’orientation stratégique pour l’évolution du modèle énergétique, l’administration évite de planifier la baisse de la consommation, qu’il s’agisse de sobriété ou d’efficacité, pourtant votée avant l’été.
Après les autoroutes, les barrages: le bradage du patrimoine public devrait se poursuivre. La direction européenne de la concurrence vient d’ouvrir une enquête pour position dominante d’EDF dans l’hydroélectricité. Le gouvernement semble tout disposé à y répondre en remettant la rente hydraulique au privé, sans réciprocité. Nos révélations.
Qui va financer les dizaines de milliards d'euros nécessaires au démantèlement des centrales et au stockage des déchets ? Le contribuable ou les exploitants ? Le gouvernement allemand vient d'adopter une loi qui empêche que les entreprises ne se déchargent de leur responsabilité à bon compte. Pourtant, les incertitudes demeurent telles que de nombreuses « sorties de secours » ont été prévues. Explications.
La Cour de justice européenne a annulé le Safe Harbor, l'accord sur le transfert de données collectées par des entreprises américaines sur des internautes européens, en raison de la perte de confiance et du peu de protection face aux services de renseignement. Si les activités des géants du Web ne sont pas pour autant stoppées, le Safe Harbor devra être renégocié.