Le projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables est examiné au Sénat à partir de mercredi. D’après les estimations de Mediapart, plus de 90 % des parcs éoliens installés en France ne respectent pas leur obligation envers les espèces protégées. Et des centaines de chauves-souris y meurent chaque année.
Selon les informations de Mediapart, la centrale EDF du Tricastin et des bureaux de l’Autorité de sûreté du nucléaire ont été perquisitionnés fin septembre. Les gendarmes enquêtent sur la plainte d’« Hugo », le lanceur d’alerte qui accuse EDF de non-respect des règles de sûreté et de harcèlement.
L’ancienne république soviétique, qui a obtenu en juin le statut de candidate à l’Union européenne, est à 100 % dépendante du géant russe Gazprom pour ses livraisons. Mais ce dernier menace d’y mettre fin. Les autorités moldaves dénoncent le « chantage » du Kremlin.
En décidant de réduire massivement sa production pétrolière, l’Opep+, le cartel des pays producteurs, prend le risque de précipiter une crise mondiale. Maître du jeu dans l’organisation, l’Arabie saoudite est désormais totalement ralliée à la Russie. L’Occident n’a jamais été aussi isolé.
L’exécutif annonce de nombreuses mesures pour réduire la consommation d’énergie de 10 % d’ici à 2024. Mais presque tout est basé sur le volontariat et les moyens de mise en œuvre restent flous.
Moins de 10 % de l’électricité mondiale a été produite par du nucléaire en 2021, selon un rapport annuel de référence. La Chine et la Russie construisent le plus de réacteurs à l’uranium, plaçant la France en bien mauvaise compagnie démocratique, alors qu’elle veut lancer de nouveaux EPR.
En pleine crise énergétique, le gouvernement présente dans l’urgence un projet de loi visant à accélérer le déploiement de l’éolien et du solaire. Un texte taillé pour les industriels, et qui sacrifie la biodiversité comme la démocratie participative.
Le gouvernement sort un projet de loi pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires alors que plusieurs débats publics sont prévus dans les prochains mois pour discuter de la pertinence de la relance de l’atome en France.
Alors que des gouvernements européens ont instauré, dès le printemps, des programmes d’économie d’énergie pour faire face à la crise, le gouvernement français se contente de parler « sobriété », en mettant en avant de vagues incitations. Le gestionnaire de transport d’électricité vient pourtant de rappeler l’urgence du moment.
Les agriculteurs sont les pionniers de la méthanisation en Bretagne. Mais la manne gazière est en train de leur passer sous le nez. L’ONG Splann montre que les industriels de l’énergie accaparent les bénéfices de la production du gaz, reléguant les exploitants à la place de simples fournisseurs de déchets.
La réunion extraordinaire des ministres de l’énergie, le 9 septembre, devait tracer les grandes lignes du plan de riposte de l’Union européenne face à la crise énergétique. En dépit de l’urgence, tout reste flou. Alors que la présidente de la Commission doit prononcer son discours de l’Union mercredi, l’UE a du mal, une fois de plus, à être au rendez-vous.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) appelle à la création immédiate d’une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne, actuellement occupée par les Russes. « Il y a un besoin urgent de mesures pour empêcher un accident nucléaire d’origine militaire », écrit son directeur dans un rapport publié mardi.
La guerre en Ukraine est en train de changer de dimension. En représailles face au projet de plafonner le prix du pétrole russe adopté par le G7, Moscou a arrêté toutes les livraisons de gaz acheminées par Nord Stream 1. Après l’Allemagne, la Suède s’alarme d’un moment « Lehman », mettant en danger la stabilité financière.
Après avoir traversé la ligne de front, les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont pu entrer jeudi dans la centrale nucléaire de Zaporijjia. La guerre en Ukraine est le premier conflit armé dans un territoire nucléarisé. Face à cette situation inédite, la communauté internationale se montre inquiète et impuissante.
Le pétrole est plus que jamais une manne pour Moscou. En dépit des sanctions, la Russie produit et exporte pratiquement autant qu’avant l’invasion de l’Ukraine, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie, et les prix se sont envolés.
Déjà fortement ébranlé par les menaces de pénurie de gaz, le système électrique européen voit les productions s’effondrer, en raison de la sécheresse installée depuis le début de l’année. Jamais les prix de l’électricité n’ont été aussi élevés sur le continent.