Lundi 16 janvier, à 19 heures, Carine Fouteau, co-directrice éditoriale de la rédaction de Mediapart a répondu à vos questions sur le fonctionnement du journal.
Du fait de la révolution numérique, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui la possèdent, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ».
La responsable des plannings au sein de la chaîne d’info est décriée par de nombreux journalistes pour ses méthodes brutales. En novembre dernier, le pigiste, qu’elle a qualifié de « fiotte », a été écarté après avoir dénoncé ses propos.
Alors que la Fifa avait des raisons de craindre une baisse des audiences après les polémiques sur l’attribution de la compétition et l’exploitation des travailleurs étrangers, la Coupe du monde est un succès médiatique. Si une partie des Européens ont boudé leur télévision, les publics asiatique et américain ont largement répondu présent.
Alors que l’hebdo avait promis de faire son autocritique en publiant une enquête pour revenir sur ses fausses accusations visant le couple LFI, la direction l’a finalement enterrée. Sur la base de documents internes, Mediapart retrace les coulisses de ce fiasco, prédit deux mois avant par des salariés.
Après la décision de censure préalable contre nos informations sur les pratiques du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, des élus, notamment de la Nupes, plus d’une trentaine de sociétés de journalistes, des avocats et des ONG dénoncent une mesure liberticide incompréhensible.
Saisi par l’avocat de Gaël Perdriau, le président du tribunal judiciaire de Paris a fait injonction à Mediapart de ne pas publier de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, après celles du chantage à la sextape. Cette censure préalable, décidée sans débat contradictoire, est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse.
Régis Le Sommier, ancien journaliste de « Paris Match » puis de Russia Today France, lance un nouveau site. Les premiers reportages, la guerre en Ukraine vue du côté russe, l’Arménie et un pamphlet contre la transidentité ravissent le gratin de la droite conservatrice ou identitaire, présent au lancement mercredi.
La violence dont le présentateur a fait preuve à l’encontre du député Louis Boyard relance les débats internes à LFI sur l’opportunité de participer à l’émission phare de l’empire Bolloré. Et plus généralement, sur l’attitude vis-à-vis des médias infiltrés par l’extrême droite, où les Insoumis se rendent pour capter un maximum d’audience.
« Abruti », « tocard » : le député LFI Louis Boyard a été insulté sur le plateau de Cyril Hanouna sur C8, jeudi 10 novembre, après avoir dénoncé le propriétaire de la chaîne Vincent Bolloré. Dans notre film « Media Crash », nous décryptons les ressorts de ce programme.
Depuis le meurtre de la jeune Lola, la récupération politique et médiatique n’en finit pas, et une émission de télévision en a beaucoup parlé, celle de Cyril Hanouna. Analyse d’une séquence politico-médiatique.
La suppression de la contribution à l’audiovisuel public va affaiblir le financement de France Télévisions, Radio France et quelques autres chaînes, dont Arte. Et il n’y a pas lieu de s’en réjouir.
Le renflouement du quotidien par le milliardaire tchèque marque un nouvel épisode dans le mouvement tectonique qui secoue le secteur : la concentration sans précédent aux mains de quelques milliardaires s’accélère. L’aide apportée au quotidien par le milliardaire tchèque se fait dans des conditions drastiques.
La Commission européenne a dévoilé un projet de règlement visant à protéger le pluralisme et l’indépendance des médias, freinant notamment l’intrusion des actionnaires dans la vie éditoriale. Les associations regroupant les éditeurs de presse, souvent à la tête de médias tombés dans les mains de milliardaires, s’insurgent.
Le 16 septembre, Bouygues et RTL Group ont annoncé renoncer à leur projet de fusion de TF1 et M6. Cette victoire pour le pluralisme marque aussi celle de l’indépendance de l’Autorité de la concurrence qui avait fait part des dangers d’une telle concentration, pourtant soutenue par l’Élysée.
Dans une émission de Bernard de La Villardière, diffusée en mars sur M6, un militant LGBT témoignait de la difficulté d’être gay au Sénégal. Il dénonce une atteinte à son anonymat et explique avoir dû, depuis, se réfugier en France et demander l’asile politique.