L'étude d'une chute de météorites qui s'est produite le 15 février dernier sur la ville de Tcheliabinsk, en Russie, conduit à revoir à la hausse le risque de collision entre la Terre et un astéroïde.
L'écrasante majorité des scientifiques est convaincue que le climat global se réchauffe à cause de l'activité humaine, mais pour une partie de l'opinion, ce consensus résulte d'un complot des chercheurs…
Le typhon Haiyan, le plus destructeur recensé dans l'histoire, pourrait être le précurseur de tempêtes tropicales de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes, sous l'influence du réchauffement climatique.
Apparu en Afrique il y a deux millions d'années, Homo erectus a rapidement émigré sur le continent eurasiatique et n'a cessé de voyager. L'analyse des fossiles qu'il a laissés en Géorgie conduit à réévaluer son rôle dans l'évolution de l'humanité.
Sans surprise, le comité Nobel a récompensé les physiciens François Englert et Peter Higgs, qui ont contribué à la découverte du boson de Higgs… Mais a ignoré les recherches similaires de trois autres théoriciens.
Le prix Nobel de médecine 2013 a été attribué aux Américains James Rothman et Randy Schekman et à l’Allemand Thomas Südhof, pour avoir élucidé le mécanisme de régulation qui permet aux cellules de transporter au bon endroit et au bon moment les molécules nécessaires à leur fonctionnement.
Alors que les experts du Giec publient leur 5e rapport, qui met fortement l'accent sur le caractère anthropogénique du réchauffement, les climato-sceptiques cherchent à nier ou atténuer la portée de ces recherches.
Douze événements météorologiques extrêmes de 2012, notamment l'ouragan Sandy, ont été analysés par dix-huit équipes scientifiques, qui concluent qu'environ un événement sur deux est lié au réchauffement anthropogénique.
C'est un gros pavé dans le jardin des climato-sceptiques. Le nouveau rapport du Giec, état de l'art scientifique qui doit paraître fin septembre et que Mediapart a pu consulter en avant-première, confirme une forte influence humaine sur le climat. Il revoit surtout à la hausse les conséquences d'un réchauffement accéléré de la planète.
Souvent considéré comme une spécialité américaine, le créationnisme est en réalité un mouvement très divers et implanté dans de nombreux pays. Entretien vidéo avec Olivier Brosseau.
En absorbant une partie des émissions de gaz carbonique, les océans deviennent de plus en plus acides, ce qui pourrait menacer certaines espèces, tout en accélérant le réchauffement de la planète, montrent deux études scientifiques.
Des paléontologues chinois et américains ont découvert un fossile de 160 millions d'années qui éclaire l'histoire des mammifères au temps des dinosaures.
Aujourd'hui, la carrière d'un scientifique s'évalue au nombre de ses publications. Un critère qui ne dit rien de la qualité. En mai dernier, des chercheurs et éditeurs parmi les plus prestigieux ont rendu public un appel international contre cette dérive. D'autres prônent la slow science, à l'image du mouvement slow food contre la malbouffe.
Comme le monde de la musique hier ou celui du cinéma aujourd'hui, l'édition scientifique est percutée de plein fouet par la demande de gratuité dans l'accès aux données. Du coup, les revues où les chercheurs payent pour être publiés et celles aux comités éditoriaux ineptes se multiplient, favorisant la détérioration de la qualité de la science publiée.