Alors que les experts du Giec publient leur 5e rapport, qui met fortement l'accent sur le caractère anthropogénique du réchauffement, les climato-sceptiques cherchent à nier ou atténuer la portée de ces recherches.
Douze événements météorologiques extrêmes de 2012, notamment l'ouragan Sandy, ont été analysés par dix-huit équipes scientifiques, qui concluent qu'environ un événement sur deux est lié au réchauffement anthropogénique.
C'est un gros pavé dans le jardin des climato-sceptiques. Le nouveau rapport du Giec, état de l'art scientifique qui doit paraître fin septembre et que Mediapart a pu consulter en avant-première, confirme une forte influence humaine sur le climat. Il revoit surtout à la hausse les conséquences d'un réchauffement accéléré de la planète.
Souvent considéré comme une spécialité américaine, le créationnisme est en réalité un mouvement très divers et implanté dans de nombreux pays. Entretien vidéo avec Olivier Brosseau.
En absorbant une partie des émissions de gaz carbonique, les océans deviennent de plus en plus acides, ce qui pourrait menacer certaines espèces, tout en accélérant le réchauffement de la planète, montrent deux études scientifiques.
Des paléontologues chinois et américains ont découvert un fossile de 160 millions d'années qui éclaire l'histoire des mammifères au temps des dinosaures.
Aujourd'hui, la carrière d'un scientifique s'évalue au nombre de ses publications. Un critère qui ne dit rien de la qualité. En mai dernier, des chercheurs et éditeurs parmi les plus prestigieux ont rendu public un appel international contre cette dérive. D'autres prônent la slow science, à l'image du mouvement slow food contre la malbouffe.
Comme le monde de la musique hier ou celui du cinéma aujourd'hui, l'édition scientifique est percutée de plein fouet par la demande de gratuité dans l'accès aux données. Du coup, les revues où les chercheurs payent pour être publiés et celles aux comités éditoriaux ineptes se multiplient, favorisant la détérioration de la qualité de la science publiée.
Aux États-Unis, l'organisme chargé de l'intégrité de la science évalue à 8 000 le nombre de chercheurs ayant commis des inconduites scientifiques dans leur carrière. Or seuls une vingtaine de cas sont signalés par an. Pourquoi ce silence ? Troisième volet de notre série sur la junk science.
Pourquoi la biologie est-elle particulièrement fraudogène ? Certes, c'est une science jeune aux concepts fragiles. Mais la précarité de certains chercheurs et la course au financement des laboratoires sont aussi de réelles situations à risque.
Entorses à la rigueur scientifique, retouche de clichés d'observation, lissage d'une courbe... Autant de falsifications de données qui conduisent à retirer un article d'une revue scientifique. Mais, depuis 1975, le taux de rétractation pour fraude a été multiplié par dix ! Pourquoi ? Premier volet d'une série d'enquêtes sur la junk science.
Aux États-Unis, le boom des gaz et pétroles de schiste est associé à une spectaculaire augmentation de la fréquence des tremblements de terre dans des régions historiquement calmes.
Une nouvelle décision de la Cour suprême des États-Unis interdit de breveter des gènes humains “naturels”, ce qui pourrait ouvrir la voie à une nouvelle définition de la propriété intellectuelle dans le monde des biotechnologies.
Issu de la science-fiction, le cyborg, hybride d'homme et de machine, entre à grands pas dans le monde réel, dopé par les progrès de l'électronique et le développement accéléré des technologies de l'information.