Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Il a saisi la Cour de révision, qui doit examiner sa demande jeudi.
Le tribunal correctionnel de Genève « n’a pas été en mesure de se forger une intime conviction de culpabilité » et a acquitté l’islamologue faute de preuves suffisantes. La plaignante a annoncé son intention de faire appel.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la plaignante et ceux du prévenu ont exposé leurs lectures irréconciliables de ce qui s’est produit il y a quinze ans : un viol ou le point de départ d’une machination. Le tribunal correctionnel de Genève doit trancher la semaine prochaine.
Huit personnes proches de l’ultradroite ont été condamnées mardi à de la prison ferme pour des faits de violences aggravées à caractère raciste et outrage sexiste commis une nuit de juin, dans un quartier populaire du centre de Bordeaux.
Le ministère public genevois a requis trois ans de prison pour viol, dont dix-huit mois ferme, contre l’islamologue. « Brigitte » est longuement revenue sur cette nuit à l’hôtel où elle a eu « peur de mourir » sous les coups.
Au premier jour de son procès, l’islamologue a nié tout rapport sexuel avec la plaignante, qu’il accuse de « harcèlement ». Il évoque un « piège », exploité par ses « ennemis idéologiques » pour lui nuire.
Après la marche néofasciste du 6 mai et les consignes données par Gérald Darmanin aux préfets, celui de Paris a interdit les rassemblements organisés samedi et dimanche par l’Action française, Les Nationalistes et Place d’Armes.
Dans son rapport annuel, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) lance une nouvelle alerte sur les établissements pénitentiaires qui « débordent » et « se substituent aux asiles d’antan ». Avec la construction de places supplémentaires pour seule réponse, l’État s’entête dans une politique vouée à l’échec.
Dans son rapport annuel, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) lance une nouvelle alerte sur les établissements pénitentiaires qui « débordent » et « se substituent aux asiles d’antan ». Avec la construction de places supplémentaires pour seule réponse, l’État s’entête dans une politique vouée à l’échec.
Après « plusieurs incidents » survenus en 2020, le directeur général de la police nationale avait commandé deux audits sur l’application des règles disciplinaires dans les écoles de police françaises. Les conclusions de l’IGPN, sévères, n’ont été rendues publiques que deux ans plus tard.
Pendant deux ans, le ministère de l’intérieur a refusé de publier trois rapports réalisés par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), portant sur des sujets d’intérêt général et financés par des fonds publics. Il a fini par les mettre en ligne juste avant que le tribunal administratif, saisi par Mediapart, ne l’y oblige.
Deux textes portés par le garde des Sceaux doivent être examinés par le Parlement avant l’été. Ils concrétisent des promesses de campagne d’Emmanuel Macron et reflètent ce que l’exécutif a bien voulu retenir des états généraux de la justice. Si l’effort budgétaire est réel, les organisations professionnelles restent critiques.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.