Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, qui concerne au moins onze États à travers le monde.
Alors que le garde des Sceaux est convoqué le 16 juillet en vue de sa possible mise en examen, les députés du Val d'Oise Naïma Moutchou (LREM) et Antoine Savignat (LR) ont annoncé leur démission de la CJR. Ils mettent en cause le bien-fondé de cette procédure et l'impartialité des magistrats.
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement mercredi, condamnant onze personnes pour « harcèlement en ligne », soit la quasi-totalité des prévenus. Elles devront verser 2 500 euros de dommages et intérêts à Mila.
Mutilé le 24 novembre 2018, lors de la deuxième journée de mobilisation des « gilets jaunes », cet homme de 24 ans s’est vu accorder une indemnisation provisoire de 30 000 euros. Une décision rare, alors que l’instruction est toujours en cours.
Critiquée pour son manque d'indépendance et sa prise en charge des violences illégitimes, l’Inspection générale de la police nationale est appelée à se réformer. Mais au-delà des annonces politiques, un changement de culture professionnelle s'avère nécessaire.
À l’occasion du « Beauvau de la sécurité », qui reprend cette semaine, Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Après la formation des policiers, nouveau volet de notre série : la gestion des manifestations.
Pensant être seul, un brigadier-chef du commissariat de Montreuil s’en est pris à un homme alcoolisé dans la rue. Un témoin a tout vu. Le policier a été condamné à dix mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction professionnelle, jeudi à Bobigny.
Depuis 2008, des audiences publiques permettent d’acter l’irresponsabilité pénale d’un mis en examen au « discernement aboli », tout en le désignant comme l’auteur des faits. Mediapart a assisté à l’une d’entre elles. À la barre : un malade schizophrène ayant commis une tentative de viol sous le coup d'une bouffée délirante.
Deux mois après la décision de la Cour de cassation, deux députés proposent des exceptions au régime de l’irresponsabilité pénale en cas d’« intoxication volontaire ». Mercredi, à l’initiative de l’UDI, une commission d’enquête sur d’éventuels « dysfonctionnements » dans l’affaire Sarah Halimi a été créée.
L’IGPN, le juge d’instruction puis le tribunal avaient pointé les dérives d’un groupe, au sein d’une brigade anticriminalité parisienne. Mais la cour d’appel a écarté les infractions les plus graves et allégé les peines de deux policiers.
En août 2020, l’hebdomadaire d’extrême droite avait représenté la députée de La France insoumise Danièle Obono en esclave, dans un texte bourré de clichés sur les Noirs. Son procès pour « injure à caractère raciste » s’est tenu mercredi à Paris.
Dans ce dossier « hors norme », le parquet a requis des peines de trois à six mois de prison avec sursis contre douze prévenus. Alors que le tribunal tentait de prendre de la hauteur, les prévenus se sont confondus en explications tantôt penaudes, tantôt désinvoltes.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.