Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Une partie de la droite et de l’extrême droite emboîte le pas aux syndicats de police, qui ont manifesté mardi dans plusieurs villes, pour dénoncer un verdict trop clément et réclamer une forme de condamnation automatique.
Jadis ouvert à la dépénalisation du cannabis, le chef de l’État se dit aujourd’hui favorable à une politique antidrogues sévère, visant à « harceler les trafiquants et les dealers », mais aussi les usagers. Quitte à s’enfoncer dans une impasse.
Lors d’un contrôle d’identité à Bobigny, des policiers ont fait usage de pistolets à impulsion électrique sans raison apparente. Des vidéos révèlent la violence de leur intervention et mettent en lumière les incohérences du procès-verbal. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire, confiée à l’IGPN.
Pour la première fois depuis douze ans et le fiasco de l’affaire Tarnac, la justice antiterroriste enquête sur un groupe « d’ultragauche ». Sept personnes ont été mises en examen en décembre, cinq sont en prison. Leurs proches racontent ces interpellations et leurs conséquences.
En décembre 2019, seize personnes soupçonnées de préparer des actions violentes lors d’une manifestation des « gilets jaunes » sont mises en examen à Bordeaux. La chambre de l’instruction vient de trancher : la perquisition qu’elles ont subie était illégale, toute l’enquête est annulée.
Faute d’avoir pu identifier les policiers qui ont fracassé le crâne d’une jeune femme de 19 ans, en décembre 2018, le juge d’instruction a dû rendre un non-lieu. L’avocat de Maria demande la réouverture de l’enquête, à la faveur d’un nouveau témoignage.
Gravement blessé à la tête lors d’une intervention de police à Calais, le 11 novembre 2020, Bhrane G. a passé deux mois à l’hôpital. Ce demandeur d’asile érythréen a déposé plainte et va saisir le tribunal administratif. Une enquête est ouverte.
À l’occasion et en parallèle du «Beauvau de la sécurité», Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Après les relations police-population, deuxième volet de notre série : repenser la formation des policiers, au moment du recrutement et tout au long de leur carrière.
Corruption, blanchiment, faux en écriture publique, trafic de stupéfiants : le tribunal a retenu l’ensemble des infractions reprochées à six policiers et deux informateurs. Les peines prononcées vont d’un an de prison avec sursis à huit ans ferme, avec des interdictions d’exercer.
Dans cette affaire impliquant six policiers et deux informateurs, le parquet a requis des peines allant d’un an avec sursis à huit ans de prison ferme.
Mercredi, le tribunal s’est penché sur la sonorisation de la voiture de la BAC. Mises en place par l’IGPN pour confondre des policiers soupçonnés de corruption, ces écoutes ont débouché sur de nouvelles poursuites.
À l’occasion du Beauvau de la sécurité, critiqué pour son entre-soi, Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Pour améliorer la confiance des citoyens, des propositions existent, comme le montre le premier volet de notre série.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.