Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Estimant avoir fait l’objet d’un traitement « injuste et arbitraire », Álvaro Alabart Fernández-Cavada conteste son licenciement. En plein confinement, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher leurs remplaçants philippins en Espagne.
Peu de renouvellement finalement dans ce nouveau gouvernement. Plusieurs femmes élues expérimentées et des profils business, allant d’une banquière à des patrons de grande ou petite entreprise. Plus Roselyne Bachelot…
Opposé à une formation syndicale organisée par SUD Éducation 93 en 2019, le directeur académique départemental avait interdit à des enseignants d’y participer. Le tribunal administratif vient de lui donner tort.
En pleine pandémie, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher, malgré les règles de confinement, leurs remplaçants philippins en Espagne. Il a été débarqué par la ministre espagnole des affaires étrangères.
Lors d’un conseil de discipline, mardi 30 juin, trois des policiers de Rouen ayant tenu des propos racistes, antisémites ou sexistes récemment dévoilés par Mediapart et Arte Radio, ont vu leur révocation demandée à l’unanimité.
Ce vendredi, le Conseil constitutionnel a jugé que le délit de « violation réitérée du confinement » était conforme à la Constitution. Plus d’un million de contraventions ont été dressées et plusieurs centaines de personnes poursuivies.
Arrêtée à la fin de la manifestation contre les violences policières du 13 juin, une jeune femme dit avoir été insultée, intimidée et frappée par des policiers.
Dans son rapport annuel, la Commission nationale des droits de l’homme demande aux autorités d’agir avec plus de vigueur contre les discriminations systémiques.
Cinq policiers doivent passer devant le conseil de discipline dans deux semaines. La préfecture a saisi les armes personnelles de certains d’entre eux. Ce mercredi, l’IGPN a auditionné trois de leurs collègues, visés par des propos tenus sur WhatsApp.
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La collecte de données ethno-raciales est encadrée par la loi. Ce qui n’empêche pas Mediapart de travailler sur les biais discriminatoires de l’action policière.
En décembre dernier, un policier dénonçait ses collègues après avoir découvert qu’ils échangeaient des messages racistes, antisémites, sexistes et homophobes dans un groupe WhatsApp privé. Cinq mois plus tard, ils sont toujours en poste.
L’administration lui reprochait des propos tenus à l’école de police en 2018. Malgré ses dénégations, le gardien de la paix a été révoqué le 28 mai.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.