Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis la mi-mars, des mesures d’exception ont produit leurs effets avant que la justice ne les déclare irrégulières. La prolongation automatique de la détention provisoire et le délit de « violation réitérée du confinement » sont encore sur la sellette.
Après plus d’un million de contraventions pour non-respect du confinement, le Conseil constitutionnel doit encore se prononcer sur le délit de « violation réitérée ».
Dans les pays du Nord qui mesurent les inégalités ethniques, les études disponibles montrent que la crise sanitaire frappe plus durement les minorités. En France, faute de données, le constat reste pour l’instant impossible.
L’enquête sur la collision entre une motocross et une voiture de police se poursuit. Une vidéo et un témoignage questionnent la thèse du « rodéo », qui prévaut à ce stade.
Début avril, le consul d’Espagne à Bayonne a mis à la porte de sa résidence un couple d’employés ukrainiens fraîchement retraités, après être allé chercher, malgré les règles de confinement, leurs remplaçants philippins en Espagne.
Le président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) met en garde les autorités contre une pérennisation de l’état d’urgence sanitaire et s’oppose à l’application StopCovid.
Deux enquêtes ont été confiées à l’IGPN après la diffusion d’une vidéo dans laquelle un homme interpellé est traité de « bicot ». La préfecture de police de Paris a annoncé la suspension de deux policiers. La présence d'un commissaire pose question.
Depuis le début du confinement, les banlieues sont scrutées comme le lait sur le feu. Après l’intervention de police qui a fait un blessé grave samedi soir à Villeneuve-la-Garenne, le climat de colère contenu par la force n’incite pas à l’optimisme.
À Paris, Marseille et Caen, des habitants confinés ont reçu la visite de policiers parce qu’une banderole à connotation politique décorait leur fenêtre. Selon les cas, ils ont exigé son retrait ou demandé des précisions sur leurs « revendications ».
Partout en France, des arrêtés durcissent localement le confinement imposé au niveau national. Beaucoup d’entre eux, inutiles et illégaux, sont retirés ou annulés au fur et à mesure.
Aline Daillère a mené une étude sur le « pouvoir contraventionnel » accordé aux policiers. En se penchant sur des verbalisations dénoncées comme abusives, elle analyse la liberté laissée aux agents et l’inefficacité des recours.
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Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.