Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Pour protester contre ses conditions de détention, Florian D. a cessé de s’alimenter le 27 février. Il est hospitalisé depuis la semaine dernière, après quinze mois à l’isolement. La justice antiterroriste l’accuse d’avoir mis sur pied un « groupe clandestin armé » en France, après un séjour auprès de combattants kurdes.
Mediapart a identifié le compte Facebook public de Marc P., lieutenant-colonel de gendarmerie, ancien commandant d’un escadron secoué par une grave affaire de racisme. Depuis 2016, ce haut gradé publie des centaines de posts notamment contre les musulmans, les immigrés ou le « lobby LGBT ».
Après avoir subi des brimades racistes pendant quatre ans, six gendarmes du même escadron ont alerté leur hiérarchie et le Défenseur des droits. Deux d’entre eux portent aujourd’hui l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Ils estiment que la justice française a minimisé leur préjudice, évalué à seulement 5 000 euros.
Construction de nouvelles places, aménagements de peine, travail en détention, expulsion des condamnés étrangers… Sur les prisons, le clivage droite-gauche existe encore.
Le ministère de l’intérieur reproche au Gale de « légitimer le recours à la violence », notamment contre l’extrême droite, et d’appeler à la haine envers la police. Fondée sur une nouvelle disposition de la loi « séparatisme », cette procédure est la première à viser une organisation d’extrême gauche depuis quarante ans.
Aux États-Unis comme en Europe, les autorités ont mis sur pied des cellules chargées d’identifier les avoirs détenus par des oligarques russes figurant sur les listes de personnalités sanctionnées. Parmi ces biens de luxe, des yachts de milliardaires, en quête d’échappatoires.
En juin 2020, l’interpellation filmée d’une femme enceinte par des agents de la sûreté ferroviaire, en gare d’Aulnay-sous-Bois, avait débouché sur deux enquêtes. Le procès devait se tenir jeudi. Mais l’impossibilité d’accéder à un scellé, dans un tribunal en travaux, a entraîné un renvoi de l’audience.
Sur les contrôles au faciès, les violences policières ou le racisme au sein de l’institution, le gouvernement a promis l’intransigeance tout en minimisant les fautes. Affaire après affaire.
Emmanuel Macron promettait une justice plus accessible, plus lisible et plus efficace. Son quinquennat a été marqué par l’aggravation de difficultés anciennes, débouchant sur une mobilisation inédite des professionnels, « épuisés » par la charge de travail et l’absence de dialogue avec leur ministère.
Après une manifestation antifasciste à Nantes, le ministre de l’intérieur a annoncé son intention de dissoudre le collectif « Nantes révoltée », animateur d’un média alternatif local. Outil administratif conçu contre les groupes factieux, la dissolution est avant tout utilisée comme une arme de communication et de neutralisation politique.
D’après l’expertise médicale ordonnée par le juge d’instruction, la clé d’étranglement et le plaquage ventral pratiqués par les policiers sur Cédric Chouviat, alors que celui-ci portait encore son casque de scooter, ont provoqué l’arrêt cardiaque qui a entraîné sa mort en janvier 2020.
Un an et demi après la descente du groupe d’ultradroite Les Zouaves au Saint-Sauveur, QG des antifascistes parisiens, Marc de Cacqueray-Valmenier et Bastien Dos Santos ont été condamnés à des peines de prison ferme pour violences et dégradations en réunion.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.