Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le syndicat Alliance appelle les policiers à se rassembler, lundi prochain, pour protester contre la mise en examen pour meurtre d’un gardien de la paix. Dimanche dernier, à Paris, ce fonctionnaire a tiré au fusil d’assaut sur une voiture. Deux occupants ont été tués, le troisième blessé.
Sans illusions sur un deuxième quinquennat Macron, Michel Zecler, Doria Chouviat, Assa Traoré, Jérôme Rodrigues, Antoine Boudinet et Amal Bentounsi n’iront pas tous voter pour lui. Mais ils s’opposent résolument à Marine Le Pen.
Le groupe privé « TN Rabiot Police Officiel » réunissait 8 000 membres, pour l’essentiel policiers et gendarmes, jusqu’à ce que StreetPress dévoile la teneur haineuse de certains échanges en 2020. Au terme d’une enquête pénale, deux fonctionnaires étaient jugés, mercredi, pour « injures racistes » et « provocation à la haine ».
Contrairement à 2017, aucun syndicat de policiers n’appelle à battre Marine Le Pen dans les urnes. Dans son programme, la candidate d’extrême droite reprend à son compte les exigences d’une profession qui lui est réputée favorable.
Florian D. , ancien combattant pro-Kurdes mis en examen pour « terrorisme », a cessé de s’alimenter le 27 février. Hospitalisé depuis deux semaines et très affaibli, il a été remis en liberté pour motif médical jeudi.
Les États généraux de la justice ont coûté près d’un million d’euros, versés à deux cabinets de conseil. D’autres consultations et audits confiés à des cabinets privés par le ministère de la justice posent la question de l’utilisation des fonds publics.
Le ministère de l’intérieur reproche au Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale) de « légitimer le recours à la violence », notamment contre l’extrême droite, et d’appeler à la haine envers la police. Fondée sur une nouvelle disposition de la loi « séparatisme », cette procédure est la première à viser une organisation d’extrême gauche depuis 40 ans.
Pour protester contre ses conditions de détention, Florian D. a cessé de s’alimenter le 27 février. Il est hospitalisé depuis la semaine dernière, après quinze mois à l’isolement. La justice antiterroriste l’accuse d’avoir mis sur pied un « groupe clandestin armé » en France, après un séjour auprès de combattants kurdes.
Mediapart a identifié le compte Facebook public de Marc P., lieutenant-colonel de gendarmerie, ancien commandant d’un escadron secoué par une grave affaire de racisme. Depuis 2016, ce haut gradé publie des centaines de posts notamment contre les musulmans, les immigrés ou le « lobby LGBT ».
Après avoir subi des brimades racistes pendant quatre ans, six gendarmes du même escadron ont alerté leur hiérarchie et le Défenseur des droits. Deux d’entre eux portent aujourd’hui l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme. Ils estiment que la justice française a minimisé leur préjudice, évalué à seulement 5 000 euros.
Construction de nouvelles places, aménagements de peine, travail en détention, expulsion des condamnés étrangers… Sur les prisons, le clivage droite-gauche existe encore.
Le ministère de l’intérieur reproche au Gale de « légitimer le recours à la violence », notamment contre l’extrême droite, et d’appeler à la haine envers la police. Fondée sur une nouvelle disposition de la loi « séparatisme », cette procédure est la première à viser une organisation d’extrême gauche depuis quarante ans.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.