Gonçalo M. Tavares, écrivain portugais, se fait l'architecte d'un quartier-bibliothèque, le «Bairro», ville de papier où cohabitent écrivains, artistes et penseurs. Une utopie livresque, que Monsieur Walser vient de rejoindre. Visite guidée et premier chapitre à lire.
Hervé Guibert est mort il y a vingt ans, le 27 décembre 1991. De sa mort, comme de sa vie, il avait fait un texte, un laboratoire, une exposition. État des lieux et «hommages», du côté de la vie et d'un «Quoi? – l'éternité».
Robert Benchley, hilarant chroniqueur américain de notre quotidien, révélateur pince-sans-rire de nos travers, déteste Noël. Mais nous aide, en douze textes et autant d'éclats de rire, à nous y préparer et à y survivre.
L'un connaît le nucléaire et une Japonaise. L'autre se trouvait à Iwaki, près de Fukushima, juste après le séisme, pendant la contamination. L'un a des souvenirs de plage là où il n'y a plus qu'interdits, l'autre a entamé un périple dans l'archipel. Tous deux ont vu resurgir Hiroshima. Daniel de Roulet, Christophe Fiat proposent deux regards, deux écritures sur l'après-catastrophe.
Sortir la banlieue des clichés, lui rendre sa dimension humaine, croiser des regards: tel était le projet d'un atelier d'écriture du lycée Jacques-Brel de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), encadré par l'écrivain Cloé Korman et le professeur Solène Nicolas. Un projet devenu un livre et un film, La Courneuve, Mémoires vives, aujourd'hui diffusé sur Mediapart.
Trois écrivains américains délaissent la fiction pour des récits de deuil: Joyce Carol Oates réussit à rester en vie après la mort de son mari, Ray Smith, éditeur. Francisco Goldman élève un tombeau littéraire à sa jeune épouse, Aura Estrada (Dire son nom, qui vient de recevoir le prix Femina étranger 2011). Enfin L'Année de la pensée magique (National Book Award), qu'écrivit Joan Didion en 2005 reparaît, traduit et adapté pour le théâtre.
Jonathan Franzen était l'un des quatre ou cinq auteurs attendus de la rentrée littéraire 2011: Freedom s'est installé en tête des ventes de livres. Mais la critique est divisée. Analyse de cet accueil, une fois la vague médiatique passée, autour d'un dialogue à distance, par mail, avec l'auteur. Avec les premières pages du livre, en exclusivité.
Lyonel Trouillot livre, avec La Belle Amour humaine (Actes Sud), un somptueux roman des voix, interrogeant notre «présence au monde». Placé sous le signe du «réalisme merveilleux» défini par Jacques Stephen Alexis – auquel le livre est dédié –, le récit peut se lire comme une allégorie. Mais il est aussi profondément ancré dans le présent haïtien, ses mutations, ses enjeux économiques comme politiques. Entretien, à quatre voix.
En 1927, Upton Sinclair écrivait Oil!, une épopée de l'or noir. Deux romans en cette rentrée littéraire, Brut de Dalibor Frioux et Julian de Robert Charles Wilson, inversent le mythe. Que serait le monde de l'après-pétrole?
Mr. Peanut, premier roman de l'écrivain américain Adam Ross, peinture au vitriol du mariage, arrive en France précédé d'un véritable buzz: sélectionné parmi les meilleurs livres de l'année 2010 par le New Yorker comme le New York Times, adoubé par Richard Russo et Stephen King. Qu'en est-il vraiment?
Carlos Liscano est considéré comme l'un des écrivains majeurs de la littérature sud américaine. La parution de son dernier texte, Le Lecteur inconstant suivi de Vie du corbeau blanc (Belfond), est l'occasion de rompre avec son image d'écrivain de la prison et de trouver une forme d'abandon «vers une libération totale». Rencontre et entretien.
Les cycles ne sont pas que romanesques en littérature. Ils sont aussi de simples vélos qui se promènent dans les œuvres. Plusieurs romans et essais de cette rentrée littéraire 2011 ont une bicyclette pour prétexte. En selle, David Byrne, Catherine Cusset, Sergi Pàmies et Graham Robb et leurs «petits vélos».
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Là, je dois avouer que ce texte m'est directement inspiré par ma vie quotidienne. Il aurait pu avoir pour titre "je range donc je suis". Je désignant la femme et non l'homme.
Au lieu de tempêter et de pester contre la chronique incompréhension masculine à l'encontre de la limpide expression féminine, demandez-vous si leurs "je comprends mal (mâle)" ne sont pas logiques... Certaines pratiques sont à éviter si vous souhaitez être entendues, mesdames...
Le titre n'est pas très clair : c'est du langage de filles. Je traduis : les dix mots que les hommes ne comprennent pas, justement parce qu’ils ne sont pas des femmes.